Macron assiste à l'exercice militaire spatial AsterX

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron lors d'une visite au Centre national français d'études spatiales (CNES) pour assister à l'atterrissage du rover Perseverance Mars de la NASA sur la planète Mars, le 18 février 2021. (Christophe Petit Tesson / Pool / AFP)
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte Macron lors d'une visite au Centre national français d'études spatiales (CNES) pour assister à l'atterrissage du rover Perseverance Mars de la NASA sur la planète Mars, le 18 février 2021. (Christophe Petit Tesson / Pool / AFP)
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Publié le Vendredi 12 mars 2021

Macron assiste à l'exercice militaire spatial AsterX

  • Emmanuel Macron s'est rendu vendredi au Centre national d'études spatiales (CNES) à Toulouse (sud) pour assister à l'exercice militaire spatial AsterX, le premier organisé en France et en Europe
  • Le scénario de cette simulation part d'une crise entre un État doté de capacités spatiales et un autre qui a un accord d'assistance militaire avec la France

TOULOUSE : Comment parer aux attaques contre un satellite dans l'espace? Le président français Emmanuel Macron s'est rendu vendredi au Centre national d'études spatiales (CNES) à Toulouse (sud) pour assister à l'exercice militaire spatial AsterX, le premier organisé en France et en Europe.

Avec son état-major, il préside d'abord une réunion de travail du commandement de l'Espace créé en 2017 pour piloter la stratégie militaire spatiale.

"Je suis très heureux qu'on puisse faire le point sur les enjeux stratégiques et les enjeux capactaires et d'innovation, ainsi que les enjeux géopolitiques et leur évolution", a-t-il dit en démarrant la réunion.

Le président rencontrera ensuite les opérateurs d'AsterX, une simulation de crise spatiale internationale sur quatre jours.

Le scénario de cette simulation part d'une crise entre un État doté de capacités spatiales et un autre qui a un accord d'assistance militaire avec la France.

"Il faut avoir des moyens d'action si jamais on voit qu'il y a des dangers qui pèsent sur nos capacités ou celles de nos alliés", souligne la présidence française. Une attaque contre un satellite militaire français peut bloquer par exemple les chaînes de transmission des armées.

La France conduit l'exercice avec le concours de plusieurs pays alliés (Allemagne, Italie, Etats-Unis). L'enjeu est de simuler des changements d'orbite de satellites, de prévoir des lancements de satellites en urgence pour pouvoir pallier la panne ou la mise en fonction d'autres satellites, de surveiller des rentrées à risque, de savoir brouiller un signal ou aveugler temporairement un satellite hostile.

Des hypothèses loin d'être fictives : en 2017, le "satellite-espion" russe Louch-Olympe avait tenté de s'approcher du satellite militaire franco-italien Athena-Fidus. L'an dernier, Washington a accusé la Russie d'avoir "conduit un test non-destructeur d'une arme antisatellite depuis l'espace". Depuis, d'autres comportements du même type ont eu lieu, a indiqué la présidence sans en dévoiler le détail.

 


La présidente du Louvre déterminée à mener à bien la modernisation du musée

 La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes. (AFP)
La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes. (AFP)
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  • "J'ai pris toute la mesure de nos problèmes de sécurité", a déclaré Laurence des Cars, en précisant que le plan de sécurisation du Louvre, ou "schéma directeur" des équipements de sûreté, rentrait "en application aujourd'hui"
  • Il consiste en "toute une série de travaux d'améliorations, notamment en matière de vidéosurveillance", qui constitue "un des points faibles" du musée, comme l'a rappelé la présidente

PARIS: La présidente-directrice du Louvre, musée le plus visité au monde, a assuré vendredi "avoir pris toute la mesure" des problèmes de sécurité du musée, après le vol retentissant de bijoux de la Couronne et un rapport très critique de la Cour des comptes.

"J'ai pris toute la mesure de nos problèmes de sécurité", a déclaré Laurence des Cars, en précisant que le plan de sécurisation du Louvre, ou "schéma directeur" des équipements de sûreté, rentrait "en application aujourd'hui".

Il consiste en "toute une série de travaux d'améliorations, notamment en matière de vidéosurveillance", qui constitue "un des points faibles" du musée, comme l'a rappelé la présidente, qui en avait déjà fait état lors de son audition devant la commission de la Culture du Sénat fin octobre.

"Je veux remercier la confiance qui m'est accordée" pour "porter la transformation du Louvre, qui a plus que jamais besoin de transformation, de modernisation, pour devenir pleinement un musée du XXIe siècle. Ce qu'il n'est pas aujourd'hui", a ajouté la présidente, dont la démission avait été refusée après le vol.

Laurence des Cars, en poste depuis septembre 2021, a convoqué un conseil d'administration d'urgence vendredi pour revoir la gouvernance du musée le plus visité du monde.

Le 19 octobre, des malfaiteurs avaient réussi à s'introduire au Louvre et à dérober des joyaux d'une valeur de 88 millions d'euros, qui restent introuvables. Quatre suspects ont été mis en examen et écroués.

La Cour des comptes a étrillé jeudi le grand musée parisien dans un rapport en estimant qu'il avait "privilégié des opérations visibles et attractives" au détriment de la sécurité.

Entre 2018 et 2024, le Louvre a consacré 26,7 millions d'euros à des travaux d'entretien et de mise aux normes et 105,4 millions d'euros "pour l'acquisition d'œuvres", selon le rapport.

Mais, pour Laurence des Cars, "le Louvre est un tout" dans "lequel il ne faut pas opposer les travaux aux acquisitions des oeuvres, l'accueil de tous les publics". "Nous avons assuré l'ensemble de nos missions".

 


Un jeune homme tué par arme blanche dans une rixe à Clermont-Ferrand

Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP. (AFP)
Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP. (AFP)
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  • A un moment, l'un des protagonistes est parti chercher un couteau. A son retour, il a frappé au thorax un jeune homme qui n'a pas pu être ranimé par les secours, a précisé le magistrat
  • La victime était âgée de 20 ans et son meurtrier s'est enfui avec l'arme du crime, selon une source policière

CLERMONT-FERRAND: Un jeune homme a été tué par arme blanche lors d'une rixe dans la nuit de jeudi à vendredi à Clermont-Ferrand et l'auteur des coups est en fuite, a indiqué le procureur à l'AFP.

Une rixe est survenue entre deux groupes de personnes dans le centre de la ville en fin de soirée pour un motif encore inconnu, a expliqué Eric Serfass.

A un moment, l'un des protagonistes est parti chercher un couteau. A son retour, il a frappé au thorax un jeune homme qui n'a pas pu être ranimé par les secours, a précisé le magistrat.

La victime était âgée de 20 ans et son meurtrier s'est enfui avec l'arme du crime, selon une source policière.

Il n'y a pas eu d'autres blessés et aucune interpellation n'a encore eu lieu, selon le procureur.

Une enquête pour homicide volontaire est ouverte.


Présidentielle: Le Pen «annoncera sa décision» après son procès en appel, sans attendre la cassation

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  • Le Rassemblement national sera fixé sur le nom de sa candidate (ou de son candidat) avant les prochaines vacances d'été
  • Tel est en tout cas l'agenda fixé par Mme Le Pen dans un entretien au mensuel conservateur Causeur, publié jeudi

PARIS: Candidate déclarée à la prochaine présidentielle malgré son inéligibilité, Marine Le Pen affirme qu'elle ne se présentera "évidemment pas" si sa peine est confirmée en appel et qu'elle "annoncera donc (sa) décision" dans la foulée, sans attendre une éventuelle cassation.

Le Rassemblement national sera fixé sur le nom de sa candidate (ou de son candidat) avant les prochaines vacances d'été. Tel est en tout cas l'agenda fixé par Mme Le Pen dans un entretien au mensuel conservateur Causeur, publié jeudi.

Condamnée en première instance - dans l'affaire des assistants parlementaires européens - à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec application immédiate, la triple candidate à l'élection présidentielle admet qu'elle ne pourra "évidemment pas" se représenter une quatrième fois si cette peine devait être confirmée en appel.

"Je prendrai ma décision de me présenter ou non lors du rendu de l'arrêt de la cour d'appel", ajoute-t-elle, évacuant l'hypothèse d'un suspense prolongé en cas de pourvoi en cassation. "On ne sait pas quand une telle décision serait rendue et on ne peut pas se lancer dans une campagne présidentielle au dernier moment", explique-t-elle.

Son second procès étant programmé du 13 janvier au 12 février 2026, avec un délibéré attendu quatre mois plus tard, "j'annoncerai donc ma décision cet été", précise celle qui s'était hissée au second tour en 2017 et en 2022 face à Emmanuel Macron.

Un calendrier choisi aussi "pour ne pas hypothéquer la candidature de Jordan Bardella dans le cas où il devrait y aller", souligne-t-elle, confirmant ainsi le statut de dauphin du jeune président du parti à la flamme.