Une enquête constate une hausse de la demande d'achat de voitures privées

Au cours du premier semestre de 2020, près de 247 800 voitures ont été vendues en Arabie saoudite. (Reuters/File)
Au cours du premier semestre de 2020, près de 247 800 voitures ont été vendues en Arabie saoudite. (Reuters/File)
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Publié le Mercredi 17 mars 2021

Une enquête constate une hausse de la demande d'achat de voitures privées

  • L'industrie de l'automobile a enregistré une trajectoire ascendante inhabituelle, avec une augmentation de la demande de nouvelles voitures
  • «La crise a influencé les comportements en matière de possession de voiture. Les consommateurs des EAU, en particulier, expriment un besoin de sécurité»

DUBAÏ: Dans un contexte de pandémie de coronavirus (Covid-19) qui continue de mettre les industries au pied du mur, l'industrie de l'automobile a enregistré une trajectoire ascendante inhabituelle, avec une augmentation de la demande de nouvelles voitures.

Selon un rapport réalisé récemment par le cabinet de conseil en gestion Arthur D. Little (ADL), dont le siège est aux États-Unis, de nombreux citoyens des Émirats arabes unis (EAU) accordent une importance plus grande que jamais à la possession d'une voiture. 27% d'entre eux jugent que cette acquisition est «plus importante» qu'avant la pandémie.

L'étude intitulée «Future of Automobility» («l'avenir de l'industrie automobile», en français) a interrogé près de 8 500 personnes de 13 pays différents, dont les EAU, la Chine et le Japon.

«La crise a influencé les comportements en matière de possession de voiture. Les consommateurs des EAU, en particulier, expriment un besoin de sécurité. Le consommateur semble plus préoccupé que jamais par ce sentiment de sécurité que nous ressentons à l'intérieur de notre “bulle de transport qui respecte la distanciation sociale” mieux que ne le font les transports publics», explique Joseph Salem, responsable régional des transports chez Arthur D. Little.

Cet intérêt accru pour l'achat d'une voiture a également été constaté dans les résultats financiers de 2020 de certaines grandes enseignes automobiles de la région.

En Arabie saoudite, Volkswagen a enregistré une croissance de 28% de ses ventes de voitures neuves à la fin de l'année dernière: ce résultat est remarquable compte tenu de la pandémie et des restrictions de déplacements qu'elle a entraînées tout au long de l'année 2020.

Au mois de juin de l'année dernière, les ventes de voitures ont connu un essor exceptionnel dans le Royaume, dans la mesure où les gens se sont précipités pour acheter de nouveaux véhicules avant que la taxe sur la valeur ajoutée ne passe de 5 à 15%. Au cours du premier semestre de 2020, près de 247 800 voitures ont été vendues en Arabie saoudite.

Parmi les 13 pays concernés par l'étude de l'ADL, près de la moitié des personnes interrogées ont également affirmé que le fait de posséder une voiture était désormais plus important qu'avant la pandémie.

Le rapport prévoit que la demande refoulée sera libérée au lendemain de la pandémie, ce qui stimulerait le marché et traduirait cet engouement en ventes effectives de voitures.

Cependant, le rapport prévient que, «à plus long terme, la prospérité de l'industrie automobile dépendra en définitive des économies des pays et de la reprise post-pandémie».

Par ailleurs, la pandémie a posé de nouveaux défis aux enseignes de l'automobile en termes d'accès au marché. Cela a accéléré le recours à des stratégies numériques, telles que les ventes de voitures en ligne, qui ont remplacé les consultations traditionnelles en face à face.

Les acheteurs de voitures des EAU ont préféré, toutefois, rencontrer physiquement un vendeur pour faire leur achat, souligne le rapport.

La célèbre voiture de luxe japonaise Infiniti a lancé une plate-forme en ligne lors du pic de la pandémie afin de contourner les restrictions imposées par la Covid-19.

«Ce nouveau service permet aux consommateurs d’interagir virtuellement avec nos voitures, de personnaliser leur nouveau véhicule, de réserver de chez eux des plages pour essayer la voiture et de bénéficier d'un service d'entretien à domicile», explique à Arab News Nasif Siddiqi, directeur général des marchés internationaux d'Infiniti.

Cette poussée du numérique se poursuivra en 2021 pour l'industrie automobile au niveau mondial, le marché chinois occupant le devant de la scène.

En Chine, près de 71% des clients affirment qu'ils achèteraient leur prochaine voiture en ligne, contre seulement 35% en Europe et 42% aux États-Unis, peut-on lire dans le rapport d’Arthur D. Little.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".