USA: la Chambre approuve un texte pour lutter contre les violences faites aux femmes

La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi (D-CA) (G) et la représentante Shelia Jackson Lee (D-TX) discutent lors d'une conférence de presse sur le renouvellement de la loi sur la violence contre les femmes dans la salle Rayburn du Capitole des États-Unis, le 17 mars 2021 à Washington, DC. La Chambre des représentants est prête à voter sur le renouvellement de cette loi. (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)
La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi (D-CA) (G) et la représentante Shelia Jackson Lee (D-TX) discutent lors d'une conférence de presse sur le renouvellement de la loi sur la violence contre les femmes dans la salle Rayburn du Capitole des États-Unis, le 17 mars 2021 à Washington, DC. La Chambre des représentants est prête à voter sur le renouvellement de cette loi. (CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)
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Publié le Jeudi 18 mars 2021

USA: la Chambre approuve un texte pour lutter contre les violences faites aux femmes

  • "Cela ne devrait pas être une question démocrate ou républicaine, il s'agit de lutter contre l'abus de pouvoir et d'empêcher les violences" a réagi Joe Biden
  • Le projet de loi a été adopté par 244 voix contre 172 à la chambre basse

Washington : La Chambre américaine des représentants a voté mercredi en faveur d'une loi contre les violences faites aux femmes, qui étend l'interdiction d'acheter une arme à feu à tout ancien partenaire, ou harceleur, condamné, un point qui pourrait compliquer son adoption au Sénat.

"Cela ne devrait pas être une question démocrate ou républicaine, il s'agit de lutter contre l'abus de pouvoir et d'empêcher les violences", a réagi, en saluant ce vote, le président américain Joe Biden.

Longtemps sénateur, il fut l'auteur de la première version de cette loi, adoptée en 1994. Une de ses plus grandes fiertés, aime-t-il à rappeler.

"J'exhorte désormais le Sénat" à adopter le texte "afin que je puisse le promulguer aussi vite que possible", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le vote à la Chambre, contrôlée par les démocrates, est survenu au lendemain de fusillades à Atlanta, où un tireur a tué huit personnes, dont sept femmes, par balles. Six de ses victimes étaient d'origine asiatique.

"La terrible fusillade d'hier à Atlanta, en Géorgie est encore un exemple de la violence par armes à feu contre les femmes", a affirmé l'organisation de lutte pour un encadrement plus strict des armes, "Everytown for Gun Safety", en saluant également le vote.

Le projet de loi a été adopté par 244 voix contre 172 à la chambre basse. Fait rare dans un Congrès très divisé, 29 républicains ont voté en faveur du texte.

Mais son adoption au Sénat, où il faudrait que dix républicains se rallient aux 50 démocrates, apparaît difficile. 

Depuis 1994, de nouvelles versions amendées de cette loi contre les violences faites aux femmes ("Violence Against Women Act") avaient été approuvées grâce au soutien des deux partis.

Mais une mouture adoptée à la Chambre en 2019 avait été bloquée au Sénat, où les républicains, majoritaires à l'époque, avaient empêché qu'elle soit soumise à un vote.

Au coeur de leurs critiques: une nouvelle disposition qui étend l'interdiction d'acheter ou de détenir une arme à tous les partenaires condamnés pour violence domestique, ainsi qu'à une personne condamnée pour harcèlement.

Auparavant, cette interdiction ne s'appliquait que si la victime avait été mariée, avait vécu avec ou avait un enfant avec la personne condamnée.

Ce projet sert "les politiques identitaires de la gauche radicale", a estimé une élue républicaine de la Chambre, Debbie Lesko.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.