Les frappes saoudiennes immobilisent l'offensive des chars houthis

De la fumée s'échappe du site des frappes aériennes menées par l'Arabie saoudite contre des positions houthies à Sanaa, au Yémen, le 7 mars 2021 (Photo, REUTERS / Archives).
De la fumée s'échappe du site des frappes aériennes menées par l'Arabie saoudite contre des positions houthies à Sanaa, au Yémen, le 7 mars 2021 (Photo, REUTERS / Archives).
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Publié le Lundi 22 mars 2021

Les frappes saoudiennes immobilisent l'offensive des chars houthis

  • L'UE et la Russie se joignent à la condamnation de l'attaque de drone contre la raffinerie de Riyad
  • La coalition a révélé avoir lancé les frappes aériennes pour « déjouer la tentative de la milice houthie d’avancer vers Marib à Al-Kasrah »

JEDDAH: Les frappes aériennes de samedi par des avions de guerre de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite ont arrêté une offensive de chars et d'infanterie à Marib menée par la milice houthie soutenue par l'Iran au Yémen.

La coalition a révélé avoir lancé les frappes aériennes pour « déjouer la tentative de la milice houthie d’avancer vers Marib à Al-Kasrah », au nord-ouest de la ville de Marib, le dernier bastion du gouvernement yéménite dans le nord. La coalition a affirmé avoir détruit du matériel militaire houthi, en particulier des chars, en infligeant « de lourdes pertes » aux forces ennemies.

Un responsable du gouvernement yéménite a signalé que la coalition avait lancé au moins 20 frappes. « Les rebelles ont lancé une attaque violente, surtout avec des chars, à Al-Kasrah mais l'attaque a été contrecarrée par les frappes aériennes de la coalition », a déclaré le même responsable.

« Au cours des 48 dernières heures, au moins 70 combattants ont été tués, dont 22 des forces gouvernementales, et des dizaines ont été blessés dans des affrontements ».

Les analystes affirment que les Houthis ont intensifié leur offensive à Marib dans le but de s'emparer de plus de territoires pour prendre l’avantage dans d'éventuels pourparlers de paix.

La perte de la ville serait certes un coup dur pour le gouvernement yéménite, mais menacerait également les civils d’une vraie catastrophe, dont au moins 1 million de personnes déplacées qui s'abritent dans la région où beaucoup d’entre eux vivent dans des camps délaissés dans le désert environnant.

FAIT MARQUANT

Les Houthis n’ont pas cessé d'attaquer les civils saoudiens. La coalition a intercepté et détruit samedi un drone armé transportant des explosifs tout près de Khamis Mushayt.

Cependant, les analystes affirment également que la ville ne tombera probablement pas aux mains des Houthis, en raison de la force de frappe aérienne écrasante de la coalition.

Pendant ce temps-là, la milice soutenue par Téhéran a poursuivi samedi ses attaques contre les civils saoudiens. La coalition a intercepté et détruit un drone armé transportant des explosifs tout près de la ville saoudienne du sud, Khamis Mushayt.

La coalition a déclaré qu'elle prendra « toutes les mesures opérationnelles afin de protéger les civils et les infrastructures civiles contre les attaques terroristes ».

L'attaque faisait suite à une attaque de drones armés des Houthis vendredi contre une raffinerie de pétrole à Riyad, la deuxième attaque considérable ce mois-ci contre les infrastructures énergétiques saoudiennes. L’attaque de vendredi a toutefois suscité une large condamnation internationale qui s’est poursuivie samedi.

« Ces agressions doivent cesser », a déclaré l'UE. « L'intensification des combats en cours au Yémen et dans ses environs sape les efforts de l'envoyé spécial de l'ONU et ne fait que retarder tout espoir d'une solution au conflit et augmenter l'instabilité régionale encore et encore », a-t-il soutenu.

La Russie a aussi condamné l'attaque de la raffinerie samedi et a exhorté « toutes les parties au conflit yéménite à respecter à la lettre les dispositions du droit international humanitaire ».

Moscou a appelé toutes les parties à « abandonner immédiatement et complètement les opérations militaires qui conduisent à la destruction des infrastructures civiles et augmentent le nombre des victimes parmi les personnes civiles ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.