Kendji Girac, le Gipsy Prince français

Le chanteur français Kendji Girac pose lors d'une séance photo à Paris le 22 mars 2021 (Photo, AFP)
Le chanteur français Kendji Girac pose lors d'une séance photo à Paris le 22 mars 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 28 mars 2021

Kendji Girac, le Gipsy Prince français

  • «J'ai toujours aimé mélanger les sons, c'est un peu ma marque de fabrique», dit Kendji Girac
  • C'est «un peu par accident» qu'il accède à la célébrité, lorsqu'en août 2013 son oncle publie une vidéo dans laquelle il reprend à la guitare le tube de Gims, Bella

PARIS: Il a découvert sa voix de ténor enfant en s'entraînant sur Luis Mariano et Julio Iglesias. A 24 ans et plus de quatre millions de disques vendus, Kendji Girac veut chanter haut et fort l'identité gitane, à la manière de ses illustres aînés, les Gipsy Kings. 

Sorti l'automne dernier, « Mi vida », son dernier opus, qui vient de ressortir dans une édition premium agrémentée de versions acoustiques, est comme ses précédents albums, un succès commercial.  

Écoulé à plus de 100 000 exemplaires, l'album est traversé par différents courants musicaux, allant de la musique traditionnelle gipsy à la pop en passant par la musique orientale avec le titre « habibi » (mon amour en arabe, ndlr). 

« J'ai toujours aimé mélanger les sons, c'est un peu ma marque de fabrique », dit-il lors d'un entretien. Au mélange des sons s'ajoute aussi une diversité dans le choix des collaborations allant, là encore, du rappeur Gims aux chanteurs Vianney et Slimane. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Gipsy pop 

Malgré cet éclectisme musical, le chanteur aux deux millions d'auditeurs mensuels sur la plateforme Spotify reste fidèle à son ADN musical : la musique traditionnelle gipsy, bercée d'influences hispaniques, dont le flamenco. 

« La base reste et restera toujours le gipsy auquel j'ajoute des sons qui peuvent m'intéresser car la particularité du gipsy, c'est qu'on peut le mélanger à tout », estime-t-il, décrivant son style comme « gipsy pop ».  

Originaire de Périgueux en Dordogne, Kendji Maillé, de son vrai nom, est né dans une famille d'origine gitane catalane. Il passe son enfance dans la caravane familiale, l’été sur les routes, l’hiver sédentarisé en Dordogne. 

La musique, c'est son père qui la lui fait découvrir. « A la maison on écoutait beaucoup Camarón de la Isla, Paco de Lucia, Luis Mariano et bien sûr les Gipsy Kings », détaille-t-il. 

C'est comme ça qu'il apprendra l'espagnol, lui dont la langue maternelle est le catalan. De la même manière, il n'apprendra le français qu'à l'école, qu'il quitte à la fin du collège.  

Il commence à chanter dans les cafés à l'âge de 13 ans où il se fait remarquer grâce à sa voix de ténor et à sa maîtrise de la guitare, devenue son objet fétiche. « Je l'emmène partout, elle me fait créer des choses, elle me fait faire des rencontres. J'ai une très très belle relation avec elle », souligne-t-il. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Pas un porte-parole 

C'est « un peu par accident » qu'il accède à la célébrité, lorsqu'en août 2013 son oncle publie une vidéo dans laquelle il reprend à la guitare le tube de Gims, Bella. 

En quelques heures, la vidéo devient virale et il est invité à participer à l’émission The Voice, qu'il remportera. Quelques mois plus tard, alors qu'il est tout juste majeur, il sort son premier album, « Kendji », qui s'écoulera à plus d'un million et demi d’exemplaires. 

Porté par les hits « Color Gitano » et « Andalouse », respectivement 138 et 351 millions de vues sur YouTube, il pose les bases de ce qui deviendra son identité musicale: un son aux tonalités de flamenco, le tout sur une langue française parsemée de mots en espagnol.  

Dans la foulée, il enregistre la version française du tube « One last time » avec la star de la pop américaine, Ariana Grande (près de 58 millions d'auditeurs mensuels sur Spotify). Une consécration pour un artiste français. 

Moins d'un an plus tard il revient avec son second opus « Ensemble », puis, en 2018 paraît « Amigo ». Sans être un porte-parole de la communauté des gens du voyage, Kendji Girac veut toutefois porter « haut et fort (s)on identité gitane », dans un pays où les stéréotypes visant cette communauté ont encore la vie dure.  

Privé de scène, crise sanitaire oblige, Kendji Girac, qui vient de devenir papa, se surprend à rêver d'une collaboration avec la star espagnole - elle aussi d'origine catalane - Rosalia, icône mondiale de la musique urbaine, plébiscitée pour ses chansons alliant flamenco, Reggaeton, trap et pop.  

« J'ai demandé à ma maison de disque d'envoyer à un message à son équipe. J'espère qu'elle va répondre et que cela pourra se faire », s'enthousiasme-t-il. 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com