Virus: les Palestiniens reçoivent 100 000 doses du vaccin chinois

Une infirmière vérifie la température des Palestiniens alors qu'ils arrivent pour recevoir une dose du vaccin russe Spoutnik V à la clinique Sheikh Redwan de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Gaza le 16 mars 2021 (Photo, AFP)
Une infirmière vérifie la température des Palestiniens alors qu'ils arrivent pour recevoir une dose du vaccin russe Spoutnik V à la clinique Sheikh Redwan de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans la ville de Gaza le 16 mars 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 29 mars 2021

Virus: les Palestiniens reçoivent 100 000 doses du vaccin chinois

  • Ce lot de 100 000 doses va «contribuer grandement à accélérer la campagne de vaccination», s'est félicitée la ministre palestinienne de la Santé Mai al-Kaila
  • L'Autorité palestinienne a lancé le 21 mars la vaccination des personnes de plus de 75 ans et de certains malades

RAMALLAH: Les Palestiniens ont reçu lundi 100 000 doses du vaccin chinois anticoronavirus Sinopharm, données par Pékin et constituant le plus gros lot de vaccins reçus depuis le début de la pandémie. 

Ces doses « représentent la promesse faite par la Chine de mettre les vaccins au service du monde et de soutenir pleinement les efforts de l'Autorité palestinienne dans sa lutte contre le coronavirus », a affirmé l'ambassadeur chinois auprès de l'Autorité palestinienne, Guo Wei, lors d'une conférence de presse à Ramallah. 

Ce lot de 100 000 doses va « contribuer grandement à accélérer la campagne de vaccination », s'est félicitée la ministre palestinienne de la Santé Mai al-Kaila, qui avait récemment alerté sur une recrudescence du nombre de cas de malades en Cisjordanie occupée. 

L'Autorité palestinienne a lancé le 21 mars la vaccination des personnes de plus de 75 ans et de certains malades, quelques jours après la réception d'un premier lot de 60 000 vaccins anticoronavirus du dispositif Covax destiné aux régions défavorisées. 

Plus de 20 000 des 60 000 doses Covax ont été transférées vers la bande de Gaza, enclave palestinienne sous blocus israélien. 

Quelque 60 000 autres doses du vaccin russe Spoutnik V avaient déjà été livrées à Gaza, en provenance des Emirats arabes unis, un envoi revendiqué par Mohammed Dahlane, un dissident du mouvement palestinien Fatah en exil aux Emirats et devenu conseiller du prince héritier émirati. 

Les Palestiniens en Cisjordanie ont aussi reçu quelques milliers de doses du vaccin russe en février, destinés en priorité au personnel médical. 

Israël, pays qui a vacciné plus de la moitié de ses neuf millions d'habitants, s'est engagé à fournir aux Palestiniens 5 000 vaccins et a vacciné plus de 100 000 travailleurs ayant un permis de travail en Israël ou dans les colonies israéliennes en Cisjordanie. 

Des ONG et des responsables palestiniens ont récemment affirmé qu'Israël avait « l'obligation », à titre de puissance « occupante », de « fournir » des vaccins aux 2,8 millions de Palestiniens de Cisjordanie et aux deux millions de la bande de Gaza. La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé depuis 1967 par Israël. 

Depuis le début de la pandémie, environ 174 800 personnes contaminées ont officiellement été recensées en Cisjordanie occupée, dont près de 2 000 décès. Quelque 63 750 cas ont été détectés dans la bande de Gaza, dont plus de 600 décès. 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.