Italie: des chiens s'entraînent à détecter le Covid chez les humains

Un chien apprend à détecter la présence du coronavirus dans la sueur humaine, au Campus Bio-Medico, un hôpital universitaire dans la banlieue de Rome (Photo, AFP)
Un chien apprend à détecter la présence du coronavirus dans la sueur humaine, au Campus Bio-Medico, un hôpital universitaire dans la banlieue de Rome (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 31 mars 2021

Italie: des chiens s'entraînent à détecter le Covid chez les humains

  • Ce projet lancé il y a une dizaine de jours au Campus Bio-Medico, vise à apprendre aux chiens à détecter la présence du coronavirus dans la sueur humaine
  • Les chiens, avec leur truffe hypersensible dotée de récepteurs olfactifs, sont de plus en plus utilisés pour détecter les maladies humaines comme le cancer ou le diabète

ROME: C'est le premier jour de Harlock à l'école de détection du Covid-19 dans les environs de Rome et elle est déjà très prometteuse. 

La première tâche de ce berger allemand ce matin est simplement de poser sa truffe humide sur un tuyau noir. 

« Renifle », l'encourage son maître, Massimiliano Macera, qui récompense son élève avec des friandises à chaque fois que sa truffe touche le tuyau. 

« Elle a déjà tout compris ! » s'extasie Massimiliano à propos de Harlock, qui fait partie d'un groupe de chiens s'entraînant à repérer par le flair le virus responsable de la pandémie mondiale. 

Ce projet lancé il y a une dizaine de jours au Campus Bio-Medico, un hôpital universitaire dans la banlieue de Rome, vise à apprendre aux chiens à détecter la présence du coronavirus dans la sueur humaine. 

S'il s'avère fiable, ce procédé pourrait devenir un moyen plus rapide et économique pour détecter le virus lors de rassemblements comme un match de foot ou un concert. 

« Si nous devons tester un millier de personnes avec un test traditionnel, cela prend une vingtaine de minutes par personne », explique Massimo Ciccozzo, professeur d'épidémiologie. « Un chien utilisant son odorat aurait besoin de 30 secondes au maximum ».  

Les chiens, avec leur truffe hypersensible dotée de récepteurs olfactifs, sont de plus en plus utilisés pour détecter les maladies humaines comme le cancer ou le diabète. 

Avec la pandémie, des chercheurs ont lancé plusieurs essais avec des chiens à travers le monde, notamment en Finlande, en Allemagne, en France et aux Emirats arabes unis. 

Mais certains scientifiques estiment que les tests de ce genre n'ont pas encore été adoptés à grande échelle en partie à cause du manque d'études scientifiques sur le sujet. 

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La première tâche de ce berger allemand ce matin est simplement de poser sa truffe humide sur un tuyau noir (Photo, AFP)

 « Un jeu »  

Six chiens appartenant à la société de M. Macera, SecurityDogs, participent au programme, dont Rome, un berger hollandais de 4 ans revêtu d'un harnais noir et turquoise portant l'inscription « Cov19Dog ». 

« La première partie de l'entraînement des chiens consiste à leur faire reconnaître les composés organiques volatils caractérisant le Covid », observe Silvia Angeletti, directeur de laboratoire à l'hôpital. 

Selon elle, cette étude est la première basée à la fois sur la recherche en laboratoire et l'expérimentation sur le terrain. 

Durant la phase d'entraînement, des échantillons biologiques ont été prélevés sur des patients malades du coronavirus soignés dans l'hôpital. 

Lorsque les chiens pourront reconnaître le virus de façon suffisamment fiable, leur truffe sera sollicitée pour détecter des cas positifs dans le centre de test drive-in se trouvant près de l'hôpital. 

Les personnes volontaires pour participer à cette expérience devront remettre un morceau de gaze avec leur sueur, qui sera placé dans une salle de test où il pourra être reniflé par les chiens. 

Les résultats de ces tests seront ensuite comparés à ceux des tests traditionnels réalisés sur chaque patient. 

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« Renifle », l'encourage son maître, Massimiliano Macera, qui récompense son élève avec des friandises à chaque fois que sa truffe touche le tuyau (Photo, AFP)

Pour le moment, Harlock s'amuse juste dans la salle d'entraînement sans avoir conscience de l'importance potentielle de son travail et de celui de ses congénères. 

« Le matin ils ont hâte de commencer », se réjouit M. Macera. « Pour eux, ce travail est un jeu. Ce sont déjà des experts, ils le font avec un certain naturel ». 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.