Yémen : Le don de carburant saoudien permettra de remédier aux pannes d'électricité

 Le don saoudien est tombé à pic alors que le gouvernement yéménite cherchait désespérément des fonds pour acheter du carburant afin de faire fonctionner les centrales électriques. (AFP / Fichier)
Le don saoudien est tombé à pic alors que le gouvernement yéménite cherchait désespérément des fonds pour acheter du carburant afin de faire fonctionner les centrales électriques. (AFP / Fichier)
Short Url
Publié le Jeudi 01 avril 2021

Yémen : Le don de carburant saoudien permettra de remédier aux pannes d'électricité

  • «Nous tenons à remercier nos frères d'Arabie saoudite pour ce soutien et ce don», souligne M. Kalshat, ministre de l’Électricité du Yémen
  • Mustafa Nasr, directeur du Centre des médias économiques, déclare à Arab News que la demande de dollar diminuera temporairement pendant la distribution du carburant saoudien

AL-MUKALLA: Le don de carburant saoudien d’un montant de 422 millions de dollars (1 dollar = 0,85 euro) pour les centrales électriques au Yémen permettra d'économiser des millions de dollars et contribuera à réduire les longues pannes d'électricité qui favorisent les troubles dans les villes yéménites chaudes et humides, ont déclaré mercredi des responsables et des analystes.

Anwar Mohammed Kalshat, le ministre de l’Électricité du Yémen, déclare à Arab News que le don saoudien est tombé à pic, le gouvernement yéménite cherchant désespérément des fonds pour acheter du carburant afin de faire fonctionner les centrales électriques.

«Il s'agit d'un grand coup de pouce pour le secteur de l'électricité qui stabilisera considérablement les services d'électricité. Cela va rapidement alléger les souffrances de la population en été», déclare le ministre, remerciant les dirigeants saoudiens de soutenir les Yéménites pendant ces «temps difficiles».

«Nous tenons à remercier nos frères d'Arabie saoudite pour ce soutien et ce don», souligne M. Kalshat.

Peu de temps après l’annonce du don par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, le riyal yéménite a commencé à rebondir face au dollar et d'autres devises fortes.

Principalement dus à une pénurie chronique de carburant, les rationnements d'électricité dans certaines villes yéménites, dont la ville portuaire d'Aden, atteignent actuellement dix-huit heures par jour.

Le gouvernement yéménite se plaint depuis longtemps que les factures de carburant des centrales électriques entament les maigres revenus du pays et que le Yémen est incapable de financer des projets vitaux dans d’autres secteurs importants tels que la santé et l’éducation.

En septembre de l'année dernière, le gouverneur d'Aden, Ahmed Hamid Lamlis, a déclaré que les autorités locales d'Aden dépensaient plus d'un million de dollars par jour pour acheter du carburant destiné aux centrales électriques. Le don de carburant saoudien stabilisera également l'approvisionnement des stations d’essence à travers le pays et mettra fin aux longues files d'attente, précisent des responsables yéménites.

Khaled Salman al-Akbari, directeur de la Yemeni Oil Company à Hadramout, un organisme gouvernemental responsable de l'importation de carburant pour les réseaux électriques et le marché local, déclare à Arab News que l'approvisionnement des centrales électriques locales avec le carburant financé par l'Arabie saoudite allègera la pression sur les Yéménites et contribuera à consacrer le carburant au marché local.

La pénurie de pétrole a entraîné des troubles et de longues files d'attente devant les stations d’essence au Yémen.

Peu de temps après l’annonce du don par le prince héritier saoudien, le riyal yéménite a commencé à rebondir face au dollar. (SPA)

«C’est un grand soulagement pour le peuple yéménite dans toutes les provinces et pour la compagnie yéménite qui a été soumise à d'énormes pressions pour approvisionner les centrales électriques et le marché local en carburant», indique M. Al-Akbari, précisant que les fonds économisés sur les factures de carburant seront consacrés à des projets vitaux.

De longues pannes d'électricité dans les villes yéménites, principalement dans des villes extrêmement chaudes et humides telles qu'Aden et Al-Mukalla, ont déclenché des troubles et d’importantes manifestations au cours des dernières années.

Mardi, un manifestant a été tué lorsque les forces de sécurité de Mayfa, dans la région de Hadramout, ont fait usage de la force pour disperser des foules de personnes en colère qui avaient bloqué une route pour réclamer de l’électricité.

La mort du manifestant a provoqué l'indignation dans la province, incitant le gouverneur de Hadramout à interdire les grands rassemblements pour contenir les troubles.

À Aden, la capitale provisoire du Yémen, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour demander au gouvernement d'importer des services, notamment de l'électricité.

Les analystes politiques du Yémen estiment que la stabilisation de la fourniture en électricité atténuera la colère croissante contre le gouvernement en raison de l'effondrement des services de base.

Saleh al-Baydani, un analyste politique yéménite, a conseillé au gouvernement de profiter «rationnellement» du don saoudien et de trouver des solutions durables aux longues pannes d'électricité et à d'autres problèmes rencontrés sur le territoire.

«Ces manifestations et tensions dans les rues diminueraient naturellement si les citoyens constataient une amélioration tangible de la distribution d’électricité», souligne M. Al-Baydani.

À la suite de la subvention saoudienne, le riyal yéménite a commencé à rebondir face au dollar et aux autres devises fortes.

Le riyal yéménite, qui avait fortement chuté au cours des deux derniers mois, s'est redressé face au dollar, atteignant 850 mercredi contre 880 mardi.

Les économistes yéménites déclarent que la subvention saoudienne freinera la demande croissante de dollars des négociants en carburant et en marchandises, principale raison de la chute du riyal.

Mustafa Nasr, directeur du Centre des médias économiques, déclare à Arab News que la demande de dollar diminuera temporairement pendant la distribution du carburant saoudien car le pays n’importera pas beaucoup de carburant.

«L’achat en devises fortes sur le marché pour importer du carburant est une des raisons qui contribuent à la chute du riyal. L'injection de près d'un demi-milliard de dollars avec la subvention saoudienne devrait alléger la demande en devises fortes», ajoute M. Nasr.

«Mais c'est une solution temporaire au problème. Le gouvernement devrait mettre en place des solutions durables face à la dévaluation de la monnaie, comme la reprise des exportations», conclut-il.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Cisjordanie: 25 immeubles d'habitation menacés de destruction dans un camp de réfugiés

Short Url
  • "Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre"
  • "Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie

TULKAREM: L'armée israélienne va démolir 25 immeubles d'habitation du camp de réfugiés de Nour Chams, dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué lundi à l'AFP des responsables locaux.

Abdallah Kamil, le gouverneur de Tulkarem où se situe le camp, a déclaré à l'AFP avoir été informé par le Cogat --l'organisme du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens-- que les démolitions interviendraient d'ici la fin de la semaine.

"Nous avons été informés par la coordination militaire et civile que l'occupation (Israël, NDLR) procédera à la démolition de 25 bâtiments le jeudi 18 décembre", a indiqué à l'AFP Faisal Salama, responsable du comité populaire du camp de Tulkarem, proche de celui de Nour Chams, précisant qu'une centaine de familles seraient affectées.

Le Cogat n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de l'AFP, l'armée israélienne indiquant se renseigner.

"Il n'y a aucune nécessité militaire à mener ces démolitions", a affirmé à l'AFP Roland Friedrich, responsable de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) en Cisjordanie.

Il estime qu'elles s'inscrivent "dans une stratégie plus large visant à modifier la géographie sur le terrain", qualifiant la situation de "tout simplement inacceptable".

"Crise" 

La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.

Début 2025, l'armée israélienne y a lancé une vaste opération militaire visant selon elle à éradiquer des groupes armés palestiniens, en particulier dans les camps de réfugiés du nord, comme ceux de Jénine, Tulkarem et Nour Chams.

Au cours de cette opération, l'armée a détruit des centaines de maisons dans les camps, officiellement pour faciliter le passage des troupes.

Selon M. Friedrich, environ 1.600 habitations ont été totalement ou partiellement détruites dans les camps de la région de Tulkarem, entraînant "la crise de déplacement la plus grave que la Cisjordanie ait connue depuis 1967".

Lundi, une vingtaine de résidents de Nour Chams, tous déplacés, ont manifesté devant des véhicules militaires blindés bloquant l'accès au camp, dénonçant les ordres de démolition et réclamant le droit de rentrer chez eux.

"Toutes les maisons de mes frères doivent être détruites, toutes! Et mes frères sont déjà à la rue", a témoigné Siham Hamayed, une habitante.

"Personne n'est venu nous voir ni ne s'est inquiété de notre sort", a déclaré à l'AFP Aïcha Dama, une autre résidente dont la maison familiale de quatre étages, abritant environ 30 personnes, figure parmi les bâtiments menacés.

Disparaître 

Fin novembre, l'ONG Human Rights Watch a indiqué qu'au moins 32.000 personnes étaient toujours déplacées de chez elles dans le cadre de cette opération.

Comme des dizaines d'autres, le camp de Nour Chams a été établi au début des années 1950, peu après la création d'Israël en 1948, lorsque des centaines de milliers de Palestiniens ont fui ou été expulsés de leurs foyers.

Avec le temps, ces camps se sont transformés en quartiers densément peuplés, où le statut de réfugié se transmet de génération en génération.

De nombreux habitants ont affirmé à l'AFP ces derniers mois qu'Israël cherchait à faire disparaître les camps, en les transformant en quartiers des villes qu'ils jouxtent, afin d'éliminer la question des réfugiés.

Nour Chams a longtemps été un lieu relativement paisible où vivaient dans des maisons parfois coquettes des familles soudées entre elles.

Mais depuis quelques années, des mouvements armés s'y sont implantés sur fond de flambées de violence entre Palestiniens et Israéliens et de précarité économique.

 


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com