La famille d’un photographe britannique assassiné appelle à une enquête libyenne

L’épouse d’Anton Hammerl, Penny Sukhraj-Hammerl, a dit espérer que le nouveau gouvernement libyen prendra des mesures pour retrouver le corps de son mari et expliquer sa mort (Photo)
L’épouse d’Anton Hammerl, Penny Sukhraj-Hammerl, a dit espérer que le nouveau gouvernement libyen prendra des mesures pour retrouver le corps de son mari et expliquer sa mort (Photo)
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Publié le Jeudi 01 avril 2021

La famille d’un photographe britannique assassiné appelle à une enquête libyenne

  • Anton Hammerl a été assassiné par les forces de Kadhafi en 2011
  • Son épouse place tous ses espoirs dans le nouveau gouvernement libyen

LONDRES: La famille d’un photographe britannique assassiné en Libye par les forces de Mouammar Kadhafi lors de la révolution qui a ébranlé le pays en 2011 a lancé une campagne exhortant le nouveau gouvernement à enquêter sur sa mort. 

Le corps d’Anton Hammerl n’a jamais été retrouvé après avoir été abattu dans le désert et laissé pour mort en 2011. 

Il faisait partie d’un petit groupe de journalistes tombés dans une embuscade, tout comme le journaliste américain James Foley, enlevé et plus tard assassiné par Daech en Syrie. 

Une courte enquête pour crimes de guerre concernant la mort de Hammerl a été abandonnée lorsque le régime de Kadhafi a été renversé par les rebelles soutenus par le soutien aérien de l’Otan. 

La famille de Hammerl espère que, avec le calme relatif qui s’installe après des années d’instabilité en Libye, le nouveau gouvernement provisoire rouvrira l’enquête sur sa mort. 

Lundi prochain, à l’occasion du 10e anniversaire de sa mort, la famille envisage de porter l’affaire devant le rapporteur spécial de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, et le groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées. «Nous pensons a priori qu’il existe des preuves raisonnables pour croire que la mort d’Anton était un crime de guerre», a déclaré une représentante de la famille. 

Elle a ajouté que les recherches sur la mort de Hammerl sur lesquelles Foley travaillait avant d’être lui-même assassiné avaient été fournies aux responsables de la campagne pour sa libération. 

«Il ne s’agissait pas seulement de journalistes pris entre deux feux. Ils étaient identifiables comme journalistes lorsqu’ils ont été pris pour cible, et Anton a été tué lors d’un enlèvement», a-t-elle affirmé. «La communauté internationale a traité sa mort avec un haussement d’épaules». 

Hammerl couvrait la guerre libyenne lorsque le groupe avec lequel il était venu dans le pays a été pris pour cible par les soldats de Kadhafi dans un désert éloigné, près de Brega, en avril 2011. 

Le régime de Kadhafi avait initialement informé la famille que l’enlèvement de Hammerl avait été  organisé par ses forces. Mais, deux mois plus tard, sa famille a découvert qu’il avait été abattu et que son corps avait été abandonné dans le désert. 

Le mois dernier, les parties belligérantes en Libye sont parvenues à un accord de partage du pouvoir et ceux qui le soutiennent espèrent qu’il apportera la paix dans ce pays fracturé. 

L’épouse de Hammerl, Penny Sukhraj-Hammerl, qui venait de donner naissance à leur deuxième enfant lorsqu’il a été tué, a dit espérer que le nouveau gouvernement libyen prendra des mesures pour aider à retrouver le corps de son mari et expliquer sa mort. 

«Ces dix ans ont été très difficiles pour la famille, mais nous espérons qu’il y aura, après toutes ces années, une saveur différente dans l’air, un autre leadership qui pourra considérer les choses de manière différente», a-t-elle déclaré. «Nous avons donc bon espoir.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.