La technologie favorise la position prépondérante de l'Arabie saoudite

Des bâtiments et la Kingdom Centre Tower à Riyad, en Arabie saoudite. (Photo d'archive REUTERS)
Des bâtiments et la Kingdom Centre Tower à Riyad, en Arabie saoudite. (Photo d'archive REUTERS)
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Publié le Dimanche 04 avril 2021

La technologie favorise la position prépondérante de l'Arabie saoudite

  • L'objectif de l' approche saoudienne consiste à introduire plus rapidement les technologies numériques dans le royaume et de pénétrer les marchés émergents
  • Trois organismes lanceront un programme intégré destiné à soutenir les entrepreneurs, sous la supervision d’une équipe de tuteurs et d'experts internationaux

RIYAD - Le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT) poursuit ses efforts visant à promouvoir le progrès numérique en établissant des partenariats avec des entreprises technologiques mondiales. L'objectif de cette approche consiste à introduire plus rapidement les technologies numériques dans le royaume et de pénétrer les marchés émergents.

Le MCIT a donc annoncé la conclusion d'un accord de partenariat avec l'accélérateur mondial TechStars, spécialisé dans le développement technique, en association avec le Fonds d'investissement Raed Ventures, un organisme de financement qui investit dans les phases initiales des projets dans le but de renforcer la réussite des entreprises émergentes du Royaume.

Par ailleurs, ces trois organismes lanceront un programme intégré destiné à soutenir les entrepreneurs, sous la supervision d’une équipe de tuteurs et d'experts internationaux. Le programme prévoit une série d'ateliers et de cours de formation qui permettront aux experts de coopérer avec les entrepreneurs afin de déceler les facteurs de réussite que ces derniers présentent et les moyens de les renforcer dans leurs projets. Par ailleurs, ils s'efforceront de trouver des solutions aux obstacles qu'ils pourraient rencontrer lors du lancement des projets.

L'accélérateur intégrera 10 startups dans le cadre de son premier programme.

Les projets participant aux programmes bénéficieront également d'un financement de 450 000 SAR (soit 120 000 dollars), à condition que le projet réponde à certaines exigences pour réussir.

Ibrahim Al-Hudhaif, spécialisé dans le développement des entreprises au sein de la Sulaiman Abdelaziz Al Rajhi Holding Company, déclare à Arab News que la technologie constitue l'un des principaux leviers de l'économie dans la mesure où elle améliore l'efficacité. Selon M. Al-Hudhaif, la mise en place d'un système bien structuré et la création d'une chaîne de valeur favoriseront la place prépondérante du Royaume, attireront les compétences et serviront d'incubateurs pour l'innovation et les nouvelles idées.

D'après lui, les accélérateurs sont en mesure de mettre en œuvre de manière accélérée une idée commerciale, de réduire les risques d'échec et de la rendre exploitable par le biais de fonds.

M. Al-Hudhaif ajoute que « L'application Careem a offert plus de 200 000 opportunités d'emploi dans le secteur des transports ainsi qu'un revenu mensuel de 7 000 SAR. La Saudi Venture Capital Company a investi 1 milliard de SAR par le biais de ses nombreux programmes, alors que le total de ses investissements, y compris les actionnaires, s'élève à 4,26 milliards de SAR. En effet, 17 fonds d'investissement ont investi dans 63 startups saoudiennes dans des domaines allant du commerce électronique à la technologie financière, en passant par les solutions d'information technologique, ainsi que l'éducation, la livraison et le transport ».

Le Dr Ahmad Al-Thunayan, vice-ministre chargé des emplois et de l'entrepreneuriat numérique de l'avenir auprès du MCIT, met en avant la volonté du ministère de soutenir et de stimuler les entreprises émergentes. Pour lui, les entreprises émergentes constituent la force motrice de la quatrième révolution industrielle et le véritable investissement qui favorisera une transformation numérique intégrale.

Le Dr Al-Thunayan indique également que ce sont les compétences et l'expertise de cet accélérateur qui ont amené le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information (MCIT) à se lancer dans ce nouveau partenariat.

Pour sa part, Talal Al-Asmari, cofondateur de Raed Ventures, déclare que l'autonomisation des entrepreneurs permet de créer une économie florissante qui contribuera à la réalisation de la Vision 2030. Par ailleurs, il fait valoir que ce programme encouragera l'émergence de nouveaux entrepreneurs locaux au cours des prochaines années.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Aarbnews.com.

 

FAITS MARQUANTS

Le programme prévoit une série d'ateliers et de formations où des experts travailleront avec les entrepreneurs pour découvrir les éléments de réussite et la manière de les renforcer dans leurs projets.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.

 


Genève mise sur l'excellence horlogère pour renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient

À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
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  • Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse
  • La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe

DUBAÏ: La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe. À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur.

Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse, qui représente plus de 26 milliards de francs suisses d’exportations annuelles, dont une part croissante est destinée aux Émirats arabes unis, au Qatar et à l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient demeure l’un des marchés les plus dynamiques pour les montres haut de gamme, soutenu par une clientèle jeune, fortunée et férue de pièces d’exception.

Pour Adrien Genier, directeur général de Genève Tourisme, l’événement constitue un levier majeur pour renforcer la visibilité et les relations commerciales de Genève :
« Le Golfe est aujourd’hui un marché stratégique pour Genève. Présenter notre savoir-faire ici, là où la demande pour le luxe et l’artisanat d’exception ne cesse de croître, permet de consolider notre attractivité économique et d’encourager de nouvelles collaborations. »

Raymond Loretan, président du GPHG, souligne l’importance de Dubaï dans l’écosystème mondial de l’horlogerie :
« La Dubai Watch Week joue un rôle clé dans le développement du marché régional. Y présenter nos créations permet de renforcer la présence suisse dans un hub économique qui façonne les tendances et les investissements du secteur du luxe. »

Genève, qui abrite des maisons prestigieuses telles que Patek Philippe, Rolex et Vacheron Constantin, combine tradition artisanale et innovation technologique pour alimenter une industrie qui représente un pilier essentiel de l’économie suisse. La ville attire également des talents et investisseurs internationaux, séduits par son écosystème horloger et son cadre économique stable.

Au-delà de son industrie phare, Genève s’appuie sur un art de vivre haut de gamme — gastronomie, nature, culture, shopping — pour renforcer son positionnement auprès des voyageurs du Golfe, dont le pouvoir d’achat et la fidélité constituent un moteur important pour le tourisme suisse.

Avec cette nouvelle édition de la Dubai Watch Week, Genève réaffirme sa volonté de renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient, un marché incontournable pour l’avenir du luxe, du tourisme et des investissements liés à l’horlogerie.