Brut lance BrutX, sa plateforme de «divertissement engagé» par abonnement

Interview en direct du président français Emmanuel Macron sur la plateforme Brut, le 4 décembre 2020 à Paris (Photo, AFP)
Interview en direct du président français Emmanuel Macron sur la plateforme Brut, le 4 décembre 2020 à Paris (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 07 avril 2021

Brut lance BrutX, sa plateforme de «divertissement engagé» par abonnement

  • Environnement, droits des femmes, lutte contre les discriminations, réflexions sur le genre, l'amour, la diversité ou le pouvoir : la nouvelle plateforme promet de brasser toutes ces thématiques
  • Brut a compté 300 millions de spectateurs mensuels dans le monde, 1 milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, dont 70% âgés de moins de 35 ans

PARIS: Brut, média d'information 100% vidéo, a annoncé mercredi le lancement de BrutX, une offre de streaming « de divertissement engagé » par abonnement, basé sur sa ligne éditoriale, qui fait la part belle aux enjeux sociétaux internationaux. 

Nouveau-né sur le marché désormais encombré du streaming vidéo par abonnement (SVOD), BrutX est disponible en France pour 4,99 euros par mois via internet, application ou télévision avec certains opérateurs (Free et Orange) ou plateformes tierces (Apple TV, Android TV, Chromecast, Airplay). 

Environnement, droits des femmes, lutte contre les discriminations, réflexions sur le genre, l'amour, la diversité ou le pouvoir : la nouvelle plateforme, revendiquée « progressiste », promet de brasser toutes ces thématiques au travers de formats plus longs. 

Au programme : un documentaire par semaine et « une grande série en exclusivité par mois », pour une offre de contenus appelée »à monter en puissance », a assuré Claire Basini, directrice générale adjointe de Brut, lors d'une conférence de presse. 

En tête d'affiche côté fiction, la série Veneno, nouvelle création des producteurs de La Casa de papel, relatant la vie sulfureuse d'une égérie transgenre espagnole des années 90. 

« Il nous semblait important de pouvoir proposer à notre communauté, mais aussi à un public plus large des films, des séries, des documentaires alignés sur les grandes valeurs qui fondent Brut », a exposé Guillaume Lacroix, l'un des cofondateurs du media vidéo. 

« On veut vraiment être un couloir d'expression pour des créateurs engagés avec un regard très fort sur le monde », a ajouté le PDG, pour qui « l'humanisme à la francaise » sur lequel repose le succès de Brut « marche partout dans le monde pour les nouvelles générations ». 

Selon les données d'audiences de Tubular Global en 2020, Brut a compté 300 millions de spectateurs mensuels dans le monde, 1 milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, dont 70% âgés de moins de 35 ans.  

Fort de ce statut de média global, Brut entend lancer à terme BrutX à l'international, en suivant une « stratégie très claire » : d'abord « produire et acquérir au moins deux tiers de nos contenus à horizon deux ans » pour en détenir tous les droits et pouvoir ensuite « les exploiter comme on veut », a précisé M. Lacroix. 

Au plan international, « peut-être qu'on fera l'Europe, puis le monde entier, mais on est déjà en train de réfléchir avec nos équipes » en Inde, où Brut est numéro un, a indiqué le patron du média. 


55 ans de barbasuccès des Barbapapa

Nés dans une brasserie parisienne, les Barbapapa, ces personnages multicolores, écolos et changeant de forme à volonté, traversent les générations et les frontières depuis 55 ans, forts du nouveau souffle apporté par les enfants de leurs discrets créateurs. (Photo site officiel Barbapapa)
Nés dans une brasserie parisienne, les Barbapapa, ces personnages multicolores, écolos et changeant de forme à volonté, traversent les générations et les frontières depuis 55 ans, forts du nouveau souffle apporté par les enfants de leurs discrets créateurs. (Photo site officiel Barbapapa)
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  • Avec 8 millions de livres vendus en France depuis 1970, les aventures de Barbapapa, Barbamama et leurs sept barbabébés, traduites dans plus de 30 langues (pour près de 80 titres), s'écoulent à un million d'exemplaires chaque année dans le monde
  • Adaptées à l'écran dès 1974 sur l'ORTF, accompagnées d'un générique culte, elles se déclinent depuis 2019 dans une nouvelle série, "Barbapapa en famille", qui compte parmi les cinq dessins animés les plus populaires de TF1

PARIS: Nés dans une brasserie parisienne, les Barbapapa, ces personnages multicolores, écolos et changeant de forme à volonté, traversent les générations et les frontières depuis 55 ans, forts du nouveau souffle apporté par les enfants de leurs discrets créateurs.

"Il y avait déjà tout dans les livres d'origine", assure à l'AFP Alice Taylor, fille du couple franco-américain Annette Tison (disparue en 2010) et Talus Taylor (2015).

Avec 8 millions de livres vendus en France depuis 1970, les aventures de Barbapapa, Barbamama et leurs sept barbabébés, traduites dans plus de 30 langues (pour près de 80 titres), s'écoulent à un million d'exemplaires chaque année dans le monde, selon Les Livres du Dragon d'Or, leur éditeur depuis 2003.

Adaptées à l'écran dès 1974 sur l'ORTF, accompagnées d'un générique culte, elles se déclinent depuis 2019 dans une nouvelle série, "Barbapapa en famille", qui compte parmi les cinq dessins animés les plus populaires de TF1 et que la chaîne Nickelodeon JR diffuse dans une centaine de pays.

Les héros en forme de poire et de quille ont même suscité plus de 15 millions de publications en ligne en 2025, aidés par une tendance TikTok, la "barbatrend", consistant à rajouter "barba" devant des mots.

Dans la nouvelle série, plus de "hup hup hup barbatruc" avant une transformation ni la voix du chanteur Ricet Barrier, mais toujours les valeurs d'entraide de cette famille précurseure en matière d'écologie, avec des histoires traitant du rapport aux écrans comme des dangers des algues vertes.

Déjà, dans l'album "L'Arche", paru en 1974 à "L'école des Loisirs", les Barbapapa sauvent des animaux malades de la pollution ou traqués par des humains, fuyant sur une autre planète.

"On a l'impression qu'ils parlent d'aujourd'hui, c'est fou", dit Alice Taylor, qui écrit et réalise avec son frère Thomas les nouveaux épisodes produits par le studio tricolore Normaal.

"Âneries sur la serviette" 

Difficile de retracer le parcours des créateurs, avares en interviews.

"Ils estimaient, et je ne suis pas loin de partager leur avis, que c'est leur travail qui parle pour eux", justifie Alice Taylor.

À l'origine prof de mathématiques, Talus Taylor a "beaucoup voyagé" et "fait plein de trucs" avant l'aventure Barbapapa, née de sa rencontre avec Annette Tison, architecte de formation au parcours "plus linéaire".

Le couple se trouve au Zeyer, une brasserie parisienne, avec d'autres étudiants quand naissent les premières esquisses de cette "espèce d'animal qui change de forme". "Cela se passe autour des années 1968 parce que mon père trouvait ça marrant d'aller faire le zozo à regarder les étudiants sur les barricades".

"Lui n'arrivait pas à suivre parce que son français n'était pas bon et il dessinait des âneries sur la serviette", ajoute la quinquagénaire.

Le nom du personnage leur vient d'une balade quand les enfants ont réclamé des barbe-à-papa et fait découvrir ce mot à Talus Taylor.

S'ensuit un premier album, traduit en "anglais, hollandais, japonais, et après le tour du monde".

La série animée connaît deux saisons en 1974 et 1977, avant une nouvelle déclinaison en 1999 au Japon. Depuis le début des années 2000, TF1 gère la marque pour les produits dérivés.

Alice et Thomas Taylor, qui ont tous deux fait des études d'architecture, signent leurs premiers livres Barbapapa en 2015, avant de s'atteler au nouveau dessin animé, auquel certains scripts écrits par leur mère ont servi de base.

Thomas Taylor, qui vit à l'étranger, s'occupe davantage des scénarios, et Alice plus du "côté graphique" - proportions des personnages, décors, transformations "extrêmement rigolotes à faire"-.

Un héritage que cette diplômée de la section animation de l'Ensad (Arts décoratifs), invitée à "faire du rangement" dans l'entreprise familiale au tournant du XXIe siècle, n'envisageait pas forcément.

"La société a été créée par ma mère pour la gestion des droits dérivés, et au bout d'un moment elle m'a dit: +je vous laisse les clés, salut+", relate-t-elle, en riant.

 


L'association de la mode met en valeur les talents saoudiens grâce à des partenariats stratégiques

Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Photo Fournie)
Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Photo Fournie)
Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Photo Fournie)
Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Photo Fournie)
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  • L'objectif général, selon M. Moumena, est de préparer une nouvelle génération de professionnels créatifs capables de rivaliser aux niveaux national et international tout en restant ancrés dans la culture et l'identité saoudiennes.
  • Le marché a besoin de plus d'esprits créatifs, déclare Rajaa Moumena, chef de file de l'industrie.

MAKKAH : Alors que le secteur de la mode se développe en Arabie saoudite, l'Association de la mode apparaît comme une force essentielle qui soutient les jeunes créateurs grâce à un réseau de partenariats à fort impact.

Rajaa Moumena, membre du conseil d'administration de l'association et PDG et fondatrice du Future Institute of Higher Education and Training, a déclaré à Arab News que ces partenariats sont plus que symboliques - ce sont des voies pratiques vers le développement des compétences et l'autonomisation.

Elle a décrit ces partenariats comme des ponts reliant les jeunes créateurs à un écosystème intégré, leur offrant un accès à des instituts de formation et à des ateliers, à des experts en stratégie de marque, à des créateurs de contenu et à des fournisseurs. 

Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Fourni)
Les partenariats stratégiques de la Fashion Association relient les jeunes créateurs à un écosystème intégré afin de leur permettre d'acquérir des compétences et de l'expérience. (Photo Fournie)

L'écosystème permet aux créateurs émergents d'être exposés à un éventail d'expériences, ce qui les aide à progresser plus efficacement dans leur parcours professionnel.

Parmi les partenariats récents de l'association, citons celui avec le Future Institute for Higher Education and Training, qui propose des programmes spécialisés dans la mode.

Une autre collaboration avec Alem Al-Ahjar (Gemstones of the World) soutient l'entrepreneuriat dans le secteur de la bijouterie.

D'autres accords avec des usines offrent une formation pratique à des stylistes hommes et femmes afin de combler le fossé entre la théorie et la pratique et de renforcer la préparation au marché de l'emploi. 

Rajaa Moumena, PDG et fondatrice du Future Institute of Higher Education and Training (Institut du futur pour l'enseignement supérieur et la formation)
Rajaa Moumena, PDG et fondatrice de Institut du futur pour l'enseignement supérieur et la formation(Photo Fournie)

Les partenariats contribuent également à mettre les jeunes professionnels en contact direct avec des employeurs et des collaborateurs potentiels, ce qui leur permet d'acquérir une expérience précoce et précieuse et de renforcer leur confiance en eux.

La stratégie de l'association, qui consiste d'abord à doter les membres de connaissances fondamentales, est suivie d'une expérience pratique et d'une intégration dans l'industrie.

L'objectif général, selon M. Moumena, est de préparer une nouvelle génération de professionnels créatifs capables de rivaliser aux niveaux national et international tout en restant ancrés dans la culture et l'identité saoudiennes.

La créativité seule ne suffit pas ; il faut la traduire en valeur réelle qui touche les gens et répond à leurs besoins. 

Rajaa Moumena, PDG et fondatrice du Future Institute of Higher Education and Training (Institut du futur pour l'enseignement supérieur et la formation)

Si le secteur de la mode attire naturellement un grand nombre de femmes, en particulier dans des domaines tels que les accessoires, les parfums et les bijoux, les programmes de l'association sont ouverts à tous.

Moumena a également reconnu qu'il était difficile d'aligner les objectifs du partenariat sur la vision à long terme de l'association et de gérer l'exécution des programmes.

Malgré ces obstacles, elle a déclaré que l'association s'engageait à fournir des résultats qui profitent à ses membres.

La prise de conscience par les créateurs que la distinction mondiale commence par des racines locales s'est traduite par des créations qui incarnent la beauté de la région et de la société saoudiennes, contribuant à des produits qui gagnent en popularité tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Royaume.

"Le marché a besoin de plus d'esprits créatifs", encourage Moumena aux jeunes professionnels. "Ne vous précipitez pas. Planifiez, comprenez votre public et construisez votre projet sur des bases solides.

"La créativité seule ne suffit pas ; vous devez la traduire en valeur réelle qui touche les gens et répond à leurs besoins. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Wafaa Al-Tajal souligne l'importance de la culture dans le développement de l'enfant

Un séminaire de dialogue sur le rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant s'est tenu à la Foire du livre de Médine. (SPA)
Un séminaire de dialogue sur le rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant s'est tenu à la Foire du livre de Médine. (SPA)
Un séminaire de dialogue sur le rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant s'est tenu à la Foire du livre de Médine. (SPA)
Un séminaire de dialogue sur le rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant s'est tenu à la Foire du livre de Médine. (SPA)
Wafaa Al-Tajal, chercheuse et consultante en éducation de la petite enfance, parle du rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant. (SPA)
Wafaa Al-Tajal, chercheuse et consultante en éducation de la petite enfance, parle du rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant. (SPA)
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  • Le Dr Wafaa Al-Tajal a déclaré que la culture est un facteur clé dans la construction de la personnalité des enfants.
  • Le pavillon des petits artisans de la foire est devenu une attraction majeure pour les jeunes visiteurs et leurs parents.

MEDINE : Le Dr Wafaa Al-Tajal, chercheur et consultant en éducation de la petite enfance, a déclaré que la culture est un facteur clé dans la construction de la personnalité des enfants, soulignant son rôle essentiel dans le développement de leurs compétences intellectuelles et sociales.

Lors de sa participation à un séminaire de dialogue sur le rôle de la culture dans la formation de la personnalité de l'enfant, qui s'est tenu à la Foire du livre de Médine, elle a souligné l'importance des activités culturelles telles que la lecture, le théâtre et les arts visuels pour développer les talents des enfants et leur donner confiance en eux.

Elle a également souligné le rôle de ces activités dans l'inculcation des valeurs humaines et de la tolérance, ainsi que dans la préservation du patrimoine culturel et des traditions, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'amélioration des compétences linguistiques des enfants, a-t-elle ajouté, constitue une étape importante dans le développement de leur personnalité intellectuelle et créative en mettant l'accent sur le vocabulaire utile et les compétences en matière de communication, ainsi qu'en renforçant leur capacité à s'exprimer et à interagir avec leur environnement.

Selon Mme Al-Tajal, ces possibilités de développement peuvent être maximisées grâce à un environnement favorable et au rôle actif de la famille et de l'école dans la promotion d'un sentiment d'appartenance.

Le pavillon des petits artisans de la foire est devenu une attraction majeure pour les jeunes visiteurs et leurs parents.

Dans le cadre du programme culturel de la foire, le pavillon interactif propose des ateliers conçus pour enseigner aux enfants des techniques artisanales simples tout en cultivant des compétences essentielles pour la vie.

Dirigés par une équipe de formateurs experts, les ateliers fournissent des instructions faciles à suivre qui permettent aux enfants d'appliquer leurs nouvelles compétences dans un environnement créatif et positif.

L'initiative vise à améliorer la dextérité manuelle et l'expression artistique tout en promouvant des valeurs telles que l'autonomie et la patience et en donnant la satisfaction de créer quelque chose à la main.

Selon la SPA, les parents et les visiteurs ont fait l'éloge du pavillon, notant son impact éducatif et émotionnel unique sur les enfants.

Le théâtre pour enfants de la foire est également une attraction majeure, offrant des divertissements quotidiens et des expériences éducatives conçues pour favoriser les valeurs culturelles et émotionnelles.

Parmi les activités proposées, des conteurs racontent des histoires aux significations profondes, suivies de discussions visant à approfondir la compréhension et à encourager la participation.

Un autre espace met en scène une grand-mère qui partage des proverbes populaires, inculquant des leçons de sagesse et de respect des racines culturelles.

Un théâtre de marionnettes emmène les enfants dans un voyage vers un coffre au trésor où ils découvrent que la connaissance elle-même est le véritable trésor.

Grâce à ce programme varié, la foire transforme l'expérience des enfants en un voyage émotionnel et éducatif, établissant une nouvelle relation entre la jeune génération et son héritage culturel.

Le salon se tient jusqu'au 4 août au King Salman International Convention Center et se targue de la participation de plus de 300 maisons d'édition et agences locales, régionales et internationales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com