Les Emirats apportent leur soutien aux nouvelles autorités libyennes

Le Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibah prend la parole lors d'un rassemblement pendant sa visite à Tawergha, à quelque 200 kilomètres (125 miles) à l'est de la capitale libyenne, près de la ville portuaire de Misrata, le 3 avril 2021. (STRINGER / AFP)
Le Premier ministre libyen Abdul Hamid Dbeibah prend la parole lors d'un rassemblement pendant sa visite à Tawergha, à quelque 200 kilomètres (125 miles) à l'est de la capitale libyenne, près de la ville portuaire de Misrata, le 3 avril 2021. (STRINGER / AFP)
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Publié le Jeudi 08 avril 2021

Les Emirats apportent leur soutien aux nouvelles autorités libyennes

  • Le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohamed ben Zayed a "renouvelé le soutien des Emirats arabes unis au nouvel exécutif libyen et à son action pour assurer la sécurité et la stabilité de la Libye"
  • Le responsable libyen est en visite aux Emirats qui avaient assuré fin janvier "être prêts" à coopérer "étroitement" avec le Conseil de sécurité de l'ONU

ABOU DHABI : Les Emirats arabes unis, accusés dans le passé d'appuyer l'homme fort de l'Est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, ont apporté leur soutien aux nouvelles autorités libyennes nées d'un processus parrainés par l'ONU, a rapporté jeudi l'agence officielle WAM.

Le prince héritier d'Abou Dhabi, cheikh Mohamed ben Zayed a "renouvelé le soutien des Emirats arabes unis au nouvel exécutif libyen et à son action pour assurer la sécurité et la stabilité de la Libye", a écrit la Wam en rendant compte d'une rencontre tard mercredi entre l'homme fort des Emirats et le nouveau Premier ministre libyen Abdelhamid Dbeibah.

Le responsable libyen est en visite aux Emirats qui avaient assuré fin janvier "être prêts" à coopérer "étroitement" avec le Conseil de sécurité de l'ONU et la nouvelle administration américaine pour une solution pacifique au conflit.

Cette déclaration avait suivi une visioconférence du Conseil de sécurité sur la Libye, lors de laquelle les Etats-Unis avaient réclamé "à toutes les parties extérieures, incluant la Russie, la Turquie et les Emirats de respecter la souveraineté libyenne et de cesser immédiatement toutes les interventions militaires en Libye".

Jusqu'à alors, les Emirats étaient considérés, avec l'Egypte et la Russie, comme l'un des principaux soutiens du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est de la Libye, opposé au Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli.

Le nouvel exécutif libyen a obtenu la confiance du Parlement en mars dernier.


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.