CRITIQUE: «The Mauritanian» fort de ses vedettes, mais évite les questions difficiles

«The Mauritanian» met en vedette Tahar Rahim dans le rôle de Slahi. (Photo fournie)
«The Mauritanian» met en vedette Tahar Rahim dans le rôle de Slahi. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 09 avril 2021

CRITIQUE: «The Mauritanian» fort de ses vedettes, mais évite les questions difficiles

  • Le drame juridique tendu présente les performances exceptionnelles de ses principales vedettes, mais manque d’impact
  • Le film de Kevin Macdonald raconte les 14 ans de captivité d'un détenu sans être inculpé, dans la tristement célèbre prison de Guantánamo

LONDRES: Il y a eu quelques froncements de sourcils lorsque les nominations pour la 93e cérémonie des Oscars ne comprenaient aucune mention du drame juridique de Kevin Macdonald «The Mauritanian» - mais peut-être moins qu'il n’y aurait pu y en avoir, sachant que la pandémie de la Covid-19 a (comme dans tant de cas) limité sa large diffusion aux services de streaming, de sorte que ce n’est qu’à présent que le public à l’extérieur des États-Unis a la chance de voir l'adaptation de Macdonald du récit de Mohamedou Ould Slahi de 2015 «Guantánamo Diary» (Les carnets de Guantánamo).

«The Mauritanian» met en vedette Tahar Rahim dans le rôle de Slahi, et raconte ses 14 ans de captivité dans la tristement célèbre prison militaire américaine, où il est détenu sans être inculpé. Lorsque les avocats de la défense Nancy Hollander (Jodie Foster) et Teri Duncan (Shailene Woodley) prennent connaissance de la situation de Slahi, ils se retrouvent face au tenace procureur militaire Stuart Couch (Benedict Cumberbatch) et à la puissance (sans parler de la capacité de faire traîner les choses) du gouvernement américain.

Le drame juridique «The Mauritanian» est réalisé par Kevin Macdonald. (Photo fournie)
Le drame juridique «The Mauritanian» est réalisé par Kevin Macdonald. (Photo fournie)

D’une durée d’un peu plus de deux heures, «The Mauritanian» n'est pas facile à regarder - il y a beaucoup de sourcils froncés qui examinent des documents et quelques actes violents du traitement auquel Slahi a été soumis pendant sa détention. Foster fait preuve de beaucoup de puissance cependant que le pragmatisme de Hollander et Cumberbatch est correct, en tant que procureur zélé cherchant à en découdre, mais Rahim a la présence la plus marquée en tant que Mauritanien assiégé, montrant une rage impuissante, une acceptation conciliante, un pardon philosophique, et bien d’autres choses encore.

Mais c'est là que réside le principal problème de ce film. En tant que spectateurs, nous sommes tellement indignés par le traitement infligé à Slahi et l'injustice de son histoire (même après avoir obtenu sa disculpation légale, il a été détenu pendant encore six ans), que le niveau de grâce et de pardon que Rahim décrit - en face d'une telle faute professionnelle déplorable et généralisée derrière les murs de Guantánamo – sonne faux. Alors que Macdonald révèle la nature choquante de ces installations et le pouvoir considérable qui leur a permis de fonctionner en toute impunité, il y a peu d’accusations directes au-delà de cet épilogue.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.