Le prince Philip et les pays du Golfe : l’histoire d'une longue amitié

Le roi Abdallah d'Arabie saoudite accompagné du prince Philip passent en revue la garde d'honneur avant une procession en calèche le long du Mall, à Londres, le 30 octobre 2007. (Photo, AFP / Archives)
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite accompagné du prince Philip passent en revue la garde d'honneur avant une procession en calèche le long du Mall, à Londres, le 30 octobre 2007. (Photo, AFP / Archives)
La famille royale avec le roi Faisal II d'Irak le 26 septembre 1952 dans le parc du château de Balmoral. (Photo, AFP/Archive)
La famille royale avec le roi Faisal II d'Irak le 26 septembre 1952 dans le parc du château de Balmoral. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique avec le président des EAU Sheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahayan lors d'une cérémonie de réception à Windsor le 30 avril 2013. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique avec le président des EAU Sheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahayan lors d'une cérémonie de réception à Windsor le 30 avril 2013. (Photo, AFP/Archive)
Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite en conversation avec la reine Elizabeth II et le prince Philip avant un banquet officiel au Palais de Buckingham à Londres après la première journée de la visite du monarque saoudien.
Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite en conversation avec la reine Elizabeth II et le prince Philip avant un banquet officiel au Palais de Buckingham à Londres après la première journée de la visite du monarque saoudien.
Photo prise le 26 septembre 1952 dans le parc du château de Balmoral, montrant la reine Elizabeth II, le prince Philip tenant par la main sa fille la princesse Anne, le roi Faisal II d'Irak, et le régent d'Irak. (Photo, AFP/Archive)
Photo prise le 26 septembre 1952 dans le parc du château de Balmoral, montrant la reine Elizabeth II, le prince Philip tenant par la main sa fille la princesse Anne, le roi Faisal II d'Irak, et le régent d'Irak. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique accueillant le roi Abdallah d'Arabie saoudite au Palais de Buckingham à Londres, le 30 octobre 2007. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique accueillant le roi Abdallah d'Arabie saoudite au Palais de Buckingham à Londres, le 30 octobre 2007. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et son mari le prince Philip se tiennent aux côtés du prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahayan, à leur arrivée pour visiter la grande mosquée Sheikh Zayed dans la capitale émiratie le 24 novembre 2010. (Photo, AFP / Archives)
La reine Elizabeth II et son mari le prince Philip se tiennent aux côtés du prince héritier d'Abou Dhabi, le cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahayan, à leur arrivée pour visiter la grande mosquée Sheikh Zayed dans la capitale émiratie le 24 novembre 2010. (Photo, AFP / Archives)
Le couple royal britannique reçu à Mascate par le Sultan Qabous ben Said le 25 novembre 2010, suite à leur visite aux Emirats arabes unis. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique reçu à Mascate par le Sultan Qabous ben Said le 25 novembre 2010, suite à leur visite aux Emirats arabes unis. (Photo, AFP/Archive)
A Madinat al-Hidayat, la reine Elizabeth II et le prince Philip assistent avec le Sultan Qabous ben Said à une présentation équestre incluant la Cavalerie royale omanaise le 27 novembre 2010. (Photo, AFP / Archives)
A Madinat al-Hidayat, la reine Elizabeth II et le prince Philip assistent avec le Sultan Qabous ben Said à une présentation équestre incluant la Cavalerie royale omanaise le 27 novembre 2010. (Photo, AFP / Archives)
La reine et le duc d'Édimbourg se tiennent à côté du prince héritier d'Arabie saoudite de l'époque, le prince Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, après son arrivée au château de Balmoral pour le déjeuner lors d'une visite au Royaume-Uni. (Photo, AFP / Archives)
La reine et le duc d'Édimbourg se tiennent à côté du prince héritier d'Arabie saoudite de l'époque, le prince Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, après son arrivée au château de Balmoral pour le déjeuner lors d'une visite au Royaume-Uni. (Photo, AFP / Archives)
Le couple royal britannique en compagnie du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania lors d'un banquet au château de Windsor le 6 novembre 2001. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique en compagnie du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania lors d'un banquet au château de Windsor le 6 novembre 2001. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le duc d'Edimbourg accueillant le roi de Bahrein Hamad ben Issa Al-Khalifa et Sheikha Sabika bent Ibrahim Al-Khalifa au Château de Windsor le 18 mai 2012. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le duc d'Edimbourg accueillant le roi de Bahrein Hamad ben Issa Al-Khalifa et Sheikha Sabika bent Ibrahim Al-Khalifa au Château de Windsor le 18 mai 2012. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le duc d'Edimbourg accueillant le roi Hussein de Jordanie et la reine Dina lors de leur voyage de lune de miel à Londres le 19 juin 1955. La photo est prise au château de Windsor où l'on y voit également la princesse Anne et le prince Charles. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le duc d'Edimbourg accueillant le roi Hussein de Jordanie et la reine Dina lors de leur voyage de lune de miel à Londres le 19 juin 1955. La photo est prise au château de Windsor où l'on y voit également la princesse Anne et le prince Charles. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le prince Philip reçus par le shah Mohammed Reza Pahlavi et Farah Pahlavi lors d'une visite officielle en mars 1961 à Téhéran. (Photo, AFP/Archive)
La reine Elizabeth II et le prince Philip reçus par le shah Mohammed Reza Pahlavi et Farah Pahlavi lors d'une visite officielle en mars 1961 à Téhéran. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique lors d'une cérémonie de réception à Mascate par le Sultan Qabous ben Said le 26 novembre 2010. (Photo, AFP/Archive)
Le couple royal britannique lors d'une cérémonie de réception à Mascate par le Sultan Qabous ben Said le 26 novembre 2010. (Photo, AFP/Archive)
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Publié le Samedi 10 avril 2021

Le prince Philip et les pays du Golfe : l’histoire d'une longue amitié

  • Le couple royal attache une importance particulière au maintien des relations historiques de la Grande-Bretagne avec les monarchies du Golfe
  • En février 1965, le prince Philip s'est envolé pour Riyad en tant qu'invité du roi Faisal et il y est revenu avec la reine en 1979 lors d'une visite officielle

LONDRES : La mort vendredi du prince britannique Philip, la «force et le pilier» de la reine Elizabeth II tout au long des années de son règne, est pleurée dans le monde entier, et en particulier dans les États du Golfe, avec lesquels le couple royal maintenait une longue et étroite relation.

Le roi Salmane d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont adressé leurs condoléances à la reine Elizabeth II du Royaume-Uni et à Charles, prince de Galles.

«Nous avons appris avec une grande tristesse la nouvelle de la mort de Son Altesse Royale le Prince Philip, duc d'Édimbourg, et nous exprimons à Votre Majesté, à la famille royale et au peuple ami du Royaume-Uni nos plus sincères condoléances et notre sincère sympathie», a affirmé le roi dans un message à la reine Elizabeth II.

Les messages ont été envoyés séparément à la reine et au prince de Galles.

Les dirigeants des EAU, de Bahreïn et d'Oman ont envoyé des messages de condoléances à la reine.

Des EAU, des messages ont été envoyés par le président Cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyan, Cheikh Mohammed ben Rashid Al-Maktoum, Premier ministre des EAU et gouverneur de Dubaï, et Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, prince héritier d'Abou Dhabi.

Dans son message de condoléances à la reine, au gouvernement britannique et au peuple, le roi de Bahreïn Hamad ben Isa Al-Khalifa a salué les efforts de Philip pour servir le Royaume-Uni et son peuple ami. Selon un communiqué de l'Agence de presse d'Oman, «le sultan Haïtham ben Tarik a adressé un message de condoléances à Sa Majesté la reine Elizabeth II, reine du Royaume-Uni, de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et Présidente du Commonwealth».

Né le 10 juin 1921, le duc d’Édimbourg - il avait récemment passé un mois à l’hôpital - est décédé deux mois à peine avant son 100e anniversaire. Ce fut un siècle d’une remarquable existence.

dates importantes

* 10 juin 1921 - Naissance dans l'île grecque de Corfou.

* 5 décembre 1922 - La famille s'enfuit à Paris lorsque le roi Constantin Ier de Grèce est renversé.

* 1939 – Il rejoint la Royal Navy.

* 1947 – Il renonce aux titres royaux grec et danois. Est naturalisé britannique.

* 1947 – Il épouse la princesse Elizabeth à Westminster Abbey et devient duc d'Édimbourg.

* 1952 - Sa femme Elizabeth devient reine.

* 1956 – Il fonde le Duke of Edinburgh Award, un programme visant à encourager les jeunes.

* 1961 – Il devient le premier président du World Wildlife Fund UK.

* 2017 – Il se retire des fonctions royales, à l’âge de 96 ans.

* 9 avril 2021 – Il décède au château de Windsor, à l’âge de 99 ans.

Né en 1921 à Corfou en tant que prince de Grèce et du Danemark, Philip a rejoint la Royal Navy britannique en 1939 et a servi avec distinction pendant la Seconde guerre mondiale, présent lors des combats dans la mer du Nord, l'océan Indien et la Méditerranée, où il a participé à la bataille de Crète.

Il a été cité dans des dépêches pour son service pendant la bataille du cap Matapan, qui lui a également valu la Croix de guerre grecque, et à bord du HMS Wallace, il a participé à l'invasion de la Sicile par les Alliés.

À bord du destroyer HMS Whelp avec la flotte britannique du Pacifique, il était présent dans la baie de Tokyo pour assister à la reddition officielle des Japonais le 2 septembre 1945 et à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En tant que prince Philip de Grèce et du Danemark, il avait rencontré la princesse Elizabeth, future reine de Grande-Bretagne, en 1934. Au début de la guerre, Philip, alors âgé de 18 ans, et la princesse de 13 ans ont commencé à échanger des lettres. Pendant qu'il naviguait à travers le monde avec la Royal Navy et qu'elle servait au sein du Service Territorial Auxiliaire (ATS), la branche féminine de l'armée britannique, et bravait les bombes du Blitz, leurs lettres ont fait remonter leur moral et elles sont devenues des vrais amis.

en chiffres

* 143 - Pays visités par le prince Philip en qualité officielle.

* 22 191 - Engagements en solo en tant que consort le plus ancien de l'histoire du Royaume-Uni.

En juillet 1947, deux ans après la cessation des hostilités, ils annoncent leurs fiançailles.

Avant l'annonce des fiançailles, le prince a renoncé à ses titres grecs et danois, a pris le nom de ses grands-parents maternels, Mountbatten, et il est devenu un citoyen britannique.

Avec sa beauté fringante et son record militaire exceptionnel, le fiancé de la reine a immédiatement conquis le cœur des Britanniques.

À la veille du mariage - une cérémonie étincelante à l'abbaye de Westminster à Londres le 20 novembre 1947 qui a soulevé les esprits non seulement des Britanniques, mais aussi d'un Empire britannique fatigué par la guerre, Philip a été nommé duc d'Édimbourg par le père de la princesse, Le roi George VI qui lui a accordé le titre de Son Altesse Royale.

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Le roi Abdallah d'Arabie saoudite accompagné du prince britannique Philip passent en revue une garde d'honneur avant une procession en calèche le long du Mall, à Londres, le 30 octobre 2007. (Photo, AFP / Archives)

Le 6 février 1952, quelques jours après le départ du prince et de la princesse pour leur première tournée dans les pays du Commonwealth, le couple reçut la nouvelle de la mort du père d'Elizabeth, le roi George VI.

Ils sont rentrés directement en Angleterre et à partir de ce moment, l'homme qui avait si bravement servi la Grande-Bretagne tout au long de la Seconde Guerre mondiale a eu un nouveau rôle d'une importance vitale à jouer.

Au cours des 69 prochaines années, l’arrière-arrière-petit-enfant de la reine Victoria était toujours au côté de la reine Elizabeth, la soutenant dans tout ce qu’elle fait, de l’accueil des chefs d’État en visite de la Grande Bretagne aux visites d’État accomplies par la reine à travers le monde.

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La reine et le duc d'Édimbourg se tiennent à côté du prince héritier d'Arabie saoudite de l'époque, le prince Abdallah Ben Abdel Aziz Al-Saoud, après son arrivée au château de Balmoral pour le déjeuner lors d'une visite au Royaume-Uni. (Photo, AFP / Archives)

Excellent causeur, avec un esprit vif, un sens de l'humour et un mépris espiègle pour le protocole étouffant, c'est souvent Philip qui ajoute un visage humain pour le milieu potentiellement intimidant de la monarchie, allégeant l'ambiance et mettant à l'aise tous ceux qui sont découragés par la rencontre de la reine.

Tout au long de ces années, la reine Elizabeth et le prince Philip ont attaché une importance particulière au maintien des relations spéciales de la Grande-Bretagne avec les monarchies du Golfe.

VISITES D'ÉTAT DE LA REINE ELIZABETH II ET DU PRINCE PHILIP DANS LES PAYS ARABES

* Koweït : 12-14 février 1979.

* Bahreïn : 14-17 février 1979.

* Arabie Saoudite : 17-20 février 1979.

* Qatar : 21-24 février 1979.

* EAU : 24-27 février 1979.

* Oman : 28 février-2 mars 1979.

* Tunisie : 21-23 octobre 1980.

* Algérie : 25-27 octobre 1980.

* Maroc : 27-30 octobre 1980.

* Jordanie : 26-30 mars 1984.

* EAU : 24-25 novembre 2010.

* Oman : 25-28 novembre 2010.

Lors d’une première visite en solo dans la région, en février 1965, le prince Philip s’est envolé pour Riyad en tant qu’invité du roi d’Arabie saoudite Faisal. Deux ans plus tard, le roi Faisal a renouvelé sa connaissance du prince lors d'une visite d'État à Londres.

Pendant plus de 150 ans, la Grande-Bretagne avait eu les liens les plus étroits, attestés par des traités signés au XIXe siècle, avec ce qu'on appelait les États de la Trêve, mais le 1er décembre 1971, ces traités ont été retirés.

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La reine Elizabeth II et son mari le prince Philip à côté du président des Émirats arabes unis, le cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahayan, lors d'une cérémonie de bienvenue dans la ville de Windsor le 30 avril 2013 (Photo, AFP / Archives)

Dirigés par le cheikh Zayed ben Sultan Al-Nahyan, le gouverneur d'Abou Dhabi, les États de la Trêve sont devenus les Émirats arabes unis.

Cependant, les liens entre la Grande-Bretagne et les États du Golfe, sont restés solides, en grande partie grâce aux efforts du couple royal.

DATES IMPORTANTES DES VISITES ROYALES BRITANNIQUES-SAOUDITES

* 9-17 mai 1967 : le roi Faisal effectue une visite d'État au Royaume-Uni.

* 17-20 février 1979 : la reine Elizabeth II et le prince Philip visitent l'Arabie saoudite.

* 9-12 juin 1981 : le roi Khaled effectue une visite d'État au Royaume-Uni.

* 24-27 mars 1987 : le roi Fahd effectue une visite d’État au Royaume-Uni.

* 30 octobre- 1er novembre 2007 : le roi Abdallah effectue une visite d'État au Royaume-Uni.

En 1979, le prince Philip était aux côtés de la reine lorsqu'elle a visité les Émirats arabes unis, accueillant Sheikh Zayed à bord du Britannia le yacht royal, qui avait navigué vers le Golfe pour l'occasion.

Trente et un ans plus tard, la reine Elizabeth et le prince Philip sont revenus à Abu Dhabi en 2010 pour visiter la tombe et la grande mosquée de Sheikh Zayed en compagnie de son fils, le prince héritier d'Abou Dhabi, Sheikh Mohammed ben Zayed Al -Nahayan.

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La reine Elizabeth II et son mari le prince Philip se tiennent aux côtés du prince héritier d'Abu Dhabi, le cheikh Mohammed bin Zayed Al-Nahayan, à leur arrivée pour visiter la grande mosquée Sheikh Zayed dans la capitale émiratie le 24 novembre 2010. (Photo, AFP / Archives)

Certaines des photographies de l’album des nombreuses rencontres du prince Philip avec les leaders du Moyen-Orient sont éclipsées par les événements qui ont suivi.

Une photographie en noir et blanc prise le 26 septembre 1952, par exemple, montre Philip, tenant la main de sa fille, la princesse Ann, marchant dans le parc du château de Balmoral en Écosse avec la reine et leurs invités, le jeune roi Faisal II et le prince Abdallah, le régent de l'Irak. Les deux hommes, ainsi que des membres de leur famille et du personnel, ont été brutalement assassinés en juillet 1958 lorsque Faisal a été renversé lors d'un coup d'État sanglant.

En mars 1961, le couple royal s'est envolé pour l'Iran pour une visite d'État dans un pays qui, 18 ans plus tard, allait subir une transformation choquante. Des photographies de la visite montrent le prince Philip et le Shah Mohammad Reza Pahlavi souriant avec un large sourire aux côtés de la reine et de Farah Pahlavi lors d'une cérémonie officielle. En 1979, la monarchie iranienne serait balayée par une révolution islamique qui a entièrement bouleversé toute la région du Moyen-Orient.

VISITES D'ÉTAT DE LEADERS DU MOYEN-ORIENT ET DE L'AFRIQUE DU NORD AU ROYAUME-UNI

* 16-19 juillet 1956 : Le roi d’Irak Faisal II.

* 5-8 mai 1959 : Le Shah Mohammad Reza Pahlavi d’Iran.

* 19-28 juillet 1966 : Le roi de Jordanie Hussein et la princesse Muna.

* Du 9 au 17 mai 1967 : le roi d’Arabie saoudite Faisal.

* 9-12 juin 1981 : Le roi Khaled d’Arabie saoudite.

* 16-19 mars 1982 : Le Sultan Qabous d’Oman.

* 10-13 avril 1984 : L’émir de Bahreïn Sheikh Issa.

* Du 12 au 15 novembre 1985 : L’émir du Qatar, Sheikh Khalifa.

* 24-27 mars 1987 : Le roi Fahd d’Arabie saoudite.

* 14-17 juillet 1987 : Le roi du Maroc Hassan II.

* 18-21 juillet 1989 : Le président des Émirats arabes unis, Sheikh Zayed.

* 23-26 juillet 1991 : Le président égyptien Hosni Moubarak et la première dame Suzanne Moubarak.

* 23-26 mai 1995 : L’émir du Koweït Sheikh Jaber.

* Du 6 au 9 novembre 2001 : Le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie.

* 30 octobre - 1er novembre 2007 : Le roi Abdallah d’Arabie saoudite.

* 25-28 octobre 2010 : L’émir du Qatar, Sheikh Hamad.

* 30 octobre -1er novembre 2007 : Le roi Abdallah d’Arabie saoudite.

* 25-28 octobre 2010 : L’émir du Qatar, Sheikh Hamad.

* 27-29 novembre 2012 : L'émir du Koweït Sheikh Sabah.

*30 avril-1er mai 2013 : Le président des Émirats arabes unis, Sheikh Khalifa.

Mais dans l'ensemble, l’album photographique de la longue relation du prince Philip avec la région n'évoque que des souvenirs heureux, comme la visite de lune de miel en Grande-Bretagne en 1955 du roi Hussein de Jordanie et de son épouse la reine Dina, la visite d'État de quatre jours en Grande-Bretagne en 2001 du roi Abdallah et de la reine Rania de Jordanie, et la visite d'État du roi Abdallah d'Arabie saoudite en 2007.

Les visages joyeux et souriants de nombreuses photographies prises du prince Philip au fil des ans, que ce soit lors de visites d'État ou lors de promenades à pied, ont également capturé quelque chose du fond de l'homme et du rôle qu'il a joué dans le maintien des liens entre les familles royales, et aider à rendre la monarchie plus accueillante.

Dans un discours pour marquer l'anniversaire de mariage en or du couple en 1997, La reine Elizabeth, l'a exprimé ainsi: «Il a, tout simplement, été ma force et il l’est resté toutes ces années. Moi, et toute sa famille, et bien d'autres pays, lui doivent une dette plus élevée qu’il n’aurait jamais réclamé ou que nous ne saurons jamais rendre la pareille».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com