Gigantesque incendie dans une fabrique historique de Saint-Pétersbourg

Un gigantesque incendie dévastait une fabrique historique de Saint-Pétersbourg, d'immenses flammes et une épaisse fumée noire s'élevant au-dessus de cet emblématique bâtiment de l'ancienne capitale impériale russe, le 12 avril 2021 (Photo, AFP)
Un gigantesque incendie dévastait une fabrique historique de Saint-Pétersbourg, d'immenses flammes et une épaisse fumée noire s'élevant au-dessus de cet emblématique bâtiment de l'ancienne capitale impériale russe, le 12 avril 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 12 avril 2021

Gigantesque incendie dans une fabrique historique de Saint-Pétersbourg

  • «Selon des données préliminaires, une personne est morte, deux ont été hospitalisées», a annoncé le ministère russe des Situations d'urgence
  • Construite par un industriel anglais au XIXe siècle, la «manufacture Nevski» a longtemps été une des plus grandes usines textiles de Russie et d'URSS

SAINT-PÉTERSBOURG: Un gigantesque incendie continuait de s'étendre lundi sur le territoire d'une fabrique historique de Saint-Pétersbourg, d'immenses flammes et une épaisse fumée noire s'élevant au-dessus de cet emblématique bâtiment de l'ancienne capitale impériale russe. 

Les circonstances de départ du feu étaient toujours inconnues alors que les pompiers luttaient contre les flammes, visibles depuis le centre historique de Saint-Pétersbourg et qui touchent plus de 10 000 mètres carrés. 

La « manufacture Nevski » , un vaste complexe en briques rouges construit par un industriel anglais au XIXe siècle et classé monument historique régional, a longtemps été une des plus grandes usines textiles d'URSS et reste en partie un site industriel, le reste étant abandonné ou loué comme local commercial. 

Un pompier qui participait aux opérations de secours est mort et deux autres ont été blessés, a indiqué le ministère des Situations d'urgence. 

« Selon des données préliminaires, une personne est morte, deux ont été hospitalisées » , a déclaré le ministère russe qui avait d'abord affirmé avoir perdu le contact avec ce pompier, qui a finalement trouvé la mort. 

Selon les secours, l'état de santé des blessés est jugé sérieux. Le ministère des Situations d'urgence avait précisé qu'ils étaient brûlés sur 40 à 50% du corps. 

Sur place, les flammes étaient toujours intense et brûlaient même les arbres à proximité des bâtiments, selon une journaliste. Environ 350 pompiers ont été déployés alors que les toits et les plafonds d'une partie des bâtiments touchés se sont effondrés. 

Nombreuses violations  

Le ministère russe a précisé que 40 personnes avaient été évacuées de l'usine, située au sud-est de Saint-Pétersbourg. Le Comité d'enquête russe a indiqué pour sa part avoir ouvert une enquête pour négligence ayant entraîné la mort. 

Fontanka.ru, un site internet local d'information, a diffusé d'impressionnantes images filmées par un drone au-dessus de l'usine, montrant plusieurs bâtiments totalement dévastés par les flammes. L'énorme colonne de fumée noire était visibles du centre historique, distant d'une dizaine de kilomètres. 

Selon l'agence de presse publique TASS, une visite d'inspection effectuée en février et mars avaient relevé de nombreuses violations, notamment l'absence de systèmes d'alarme ou d'extinction automatique de feu. 

« Il y avait des violations assez graves » , a indiqué une source citée par TASS, ajoutant qu'une procédure pénale avait été ouverte suite à cette visite. 

Les explosions ou incendies accidentels et meurtriers sont relativement courants en Russie du fait de la vétusté des infrastructures ou du non-respect des normes de sécurité. En décembre, onze personnes avaient été tuées par un incendie dans une maison de retraite dans la région de l'Oural. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.