La Biennale de Venise annonce la 17e  Exposition internationale d'architecture

Le programme d'exposition de la Biennale d’architecture 2021 comprend des pavillons d'Égypte, du Koweït, du Liban, du Pakistan, d'Arabie saoudite, de Turquie et des Émirats arabes unis (Photo, Reuters)
Le programme d'exposition de la Biennale d’architecture 2021 comprend des pavillons d'Égypte, du Koweït, du Liban, du Pakistan, d'Arabie saoudite, de Turquie et des Émirats arabes unis (Photo, Reuters)
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Publié le Mardi 13 avril 2021

La Biennale de Venise annonce la 17e  Exposition internationale d'architecture

  • Le commissaire de l'exposition est l’architecte et professeur libanais du MIT, Hashim Sarkis
  • Le programme comprend des pavillons d'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït et d'Égypte

ROME: La 17e Exposition internationale d’architecture de la Biennale de Venise sera ouverte au public du 22 mai au 21 novembre, ont annoncé lundi les organisateurs. 

L'exposition s'intitule «How will we live together?» et se tiendra dans les zones de Giardini, Arsenale et Forte Marghera, conformément aux mesures et aux règles de prévention contre la Covid-19, ont-ils déclaré. 

L’exposition sera présentée par Hashim Sarkis, un architecte libanais qui, depuis 2015, est professeur et doyen de l'École d'architecture et de planification du Massachusetts Institute of Technology (MIT). 

Hashim Sarkis avait été nommé commissaire de la Biennale d'architecture de Venise 2020 en 2018, mais cette édition a été annulée en raison de la pandémie.  

L'exposition comprendra 110 participants de 46 pays, avec une représentation forte de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie. 

Quatre pays participent pour la première fois à la Biennale d’architecture 2021: l'Irak, l'Azerbaïdjan, la Grenade, et l'Ouzbékistan. 

Le programme des expositions comprend des pavillons d'Égypte, du Koweït, du Liban, du Pakistan, d'Arabie saoudite, de Turquie et des Émirats arabes unis. 

Le pavillon de l’Arabie saoudite, dont les commissaires sont Uzma Rizvi et Murtaza Vali, se trouvera dans la zone Arsenale et s’appellera «Accommodations». Hessa al-Bader, Hussam Dakkak et Basmah Kaki exposeront leurs œuvres.  

Vivre ensemble généreusement 

«Nous avons besoin d'un nouveau contrat spatial», a déclaré Hashim Sarkis lors d'une conférence de presse. «Dans le contexte de l'aggravation des divisions politiques et des inégalités économiques croissantes, nous appelons les architectes à imaginer des espaces dans lesquels nous pouvons vivre ensemble généreusement.» 

Les architectes invités à participer sont encouragés à inclure d'autres professions telles que les artistes, les constructeurs et les artisans, mais aussi les politiciens, les journalistes, les spécialistes des sciences sociales et les citoyens ordinaires. 

«La Biennale d’architecture 2021 affirme le rôle vital de l'architecte en tant que responsable de la convivialité et gardien du contrat spatial», ajoute M. Sarkis. «En parallèle, la 17e Exposition souligne également que l'architecture inspire les manières de vivre ensemble, dans leur spécificité matérielle, spatiale et culturelle. À cet égard, nous demandons aux participants de mettre en évidence les aspects qui sont uniquement architecturaux du thème principal.» 

Le commissaire déclare que le titre de l’exposition relève autant d’une question «sociale et politique» que «spatiale». 

«L'évolution rapide des normes sociales, la polarisation politique croissante, le changement climatique et les vastes inégalités mondiales nous amènent à poser cette question de manière plus urgente et à des échelles différentes. En parallèle, la faiblesse des modèles politiques proposés aujourd'hui nous oblige à mettre l'espace au premier plan et peut-être, à l’instar d’Aristote, à regarder la façon dont l'architecture façonne l'habitat, pour y trouver des modèles potentiels sur la manière dont nous pourrions vivre ensemble.» 

Pour M. Sarkis, la Biennale d’architecture 2021 est motivée par de nouveaux types de problèmes que le monde soumet à l'architecture, et qu'elle est également inspirée par l'activisme émergent des jeunes architectes et les révisions radicales proposées par la profession d'architecte pour relever ces défis. 

«Aujourd’hui plus que jamais, les architectes sont appelés à proposer des alternatives. En tant qu'artistes, ils défient l'inaction qui vient de l'incertitude pour demander «et si?»… Enfin, en tant que constructeurs, ils puisent dans leur infini optimisme. La confluence des rôles en ces temps obscurs ne peut que rendre notre agence plus forte et, nous l'espérons, notre architecture plus belle.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com