OMAN: Le 16 avril, Oman a introduit une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5%, devenant ainsi le quatrième pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à appliquer une telle taxe sur la consommation.
Oman suit ainsi les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite et Bahreïn. L'Arabie saoudite a triplé son taux de TVA à 15% en juillet dernier, pour aider à financer sa lutte contre le coronavirus.
Le sultanat prévoit de lever cette année 400 millions de riyals omanais (OMR), soit environ 870 millions d’euros (1 dollar = 0,83 euro) avec cette taxe, ce qui équivaut à 1,5% du PIB, alors que le pays cherche à réduire un déficit budgétaire croissant.
En juin 2016, les six États du CCG ont signé l'Accord commun sur la TVA, s'engageant à introduire un taux de TVA de 5%. Le Parlement koweïtien a repoussé la date de mise en application à plusieurs reprises, alors que le Fonds monétaire international (FMI) a affirmé l'année dernière qu'il s'attendait à ce que la TVA soit introduite dans le pays d'ici à 2022.
Le Qatar devrait mettre la TVA en application au deuxième ou troisième trimestre de cette année, ce qui devrait lui permettre de finaliser son système d’administration fiscale Dhareeba.
Les Omanais ont eu six mois pour se préparer à l’introduction de la TVA, qui pourrait être suivie du premier impôt sur le revenu du Golfe dans les années à venir.
Les biens et services exonérés de TVA incluent les services financiers, les soins de santé, l'éducation, le transport local de passagers, les terrains, la revente de biens immobiliers résidentiels et les loyers résidentiels. Les biens et services non taxés comprennent toutes les exportations, les produits alimentaires de base, les médicaments et le matériel médical, les investissements en or, en argent et en platine, le pétrole brut et ses dérivés, ainsi que le gaz naturel.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com