Supergiant, le studio de jeux vidéo qui rend heureux joueurs et développeurs

Le jeu vidéo Hadès rencontre un très grand succès (AFP PHOTO/Supergiant Games LLC).
Le jeu vidéo Hadès rencontre un très grand succès (AFP PHOTO/Supergiant Games LLC).
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Publié le Dimanche 18 avril 2021

Supergiant, le studio de jeux vidéo qui rend heureux joueurs et développeurs

  • Les employés du studio indépendant Supergiant ont trouvé refuge dans la fabrication de «Hadès», un jeu vidéo où l'enfer a l'avantage d'être virtuel, drôle et distrayant
  • Le résultat a conquis les joueurs pour les mêmes raisons, surtout les amoureux des jeux à l'ancienne et des histoires bien ficelées, aux antipodes des suites de blockbusters

SAN FRANCISCO: Quand la pandémie et la politique américaine ont transformé la vie quotidienne en univers menaçant, les employés du studio indépendant Supergiant ont trouvé refuge dans la fabrication de « Hadès », un jeu vidéo où l'enfer a l'avantage d'être virtuel, drôle et distrayant.

Le résultat a conquis les joueurs pour les mêmes raisons, surtout les amoureux des jeux à l'ancienne et des histoires bien ficelées, aux antipodes des suites de blockbusters produites en temps record par des studios qui fonctionnent comme des usines.

« Hadès » a même remporté le prix du « meilleur jeu » aux Bafta 2021 des jeux vidéo, en mars.

« C'est un jeu très amusant, dans un style très tendance, qui semble avoir été conçu de façon éthique », a remarqué Mitchell Kernot, auteur d'un blog sur les jeux vidéo. « Supergiant a le don de concevoir des jeux dont le fonctionnement est intéressant et aussi agréable pour l'utilisateur ».

En 2009, les deux co-fondateurs, Gavin Simon et Amir Rao, ont quitté Electronic Arts - l'éditeur de titres tels que « Fifa » et « Apex Legends » - et déménagé de Los Angeles à San Jose, ville californienne où ils ont lancé Supergiant depuis la maison d'enfance du second, dans la plus pure tradition des start-up de la Silicon Valley.

« Mon père nous disait qu'on devrait fonder notre entreprise tant qu'on était jeunes, pour avoir la possibilité de retrouver du boulot deux ans plus tard en cas d'échec », a raconté Amir Rao lors du salon du jeu vidéo PAX, en 2019.

Au bout de neuf mois, les deux amis étaient devenus sept, et ils travaillaient sur "Bastion", un jeu dont le succès fulgurant a lancé leur petite entreprise.

Bienveillance et démons

Amir Rao dirige désormais une équipe de 23 personnes, à qui il tente d'insuffler le même esprit qu'il y a douze ans.

« On a établi des règles pour nous sauver de nous-mêmes, parce que nous adorons bosser ensemble et que nous sommes du genre à ne jamais nous arrêter », assure-t-il.

Supergiant interdit à ses employés d'envoyer des e-mails après 17h le vendredi, pour éviter qu'ils ne travaillent le week-end. Et ils sont obligés de prendre au moins 20 jours de vacances par an.

Avant la pandémie, ils avaient accès à des bureaux à San Francisco, mais le télétravail était déjà la norme. Les développeurs n'ont donc pas eu trop de mal à finir « Hadès » de chez eux.

« Pour beaucoup de membres de l'équipe, le plus difficile c'était quand ils ne travaillaient pas », se souvient Amir Rao. « Parce que dans ces moments-là ils étaient confrontés à ce qui se passait dans le monde ».

Il affirme que la start-up est fondée sur des valeurs de bienveillance et d'acceptation des limites de chacun et des circonstances imprévues.

« Si ce qui rend nos jeux différents des autres, ce sont les gens qui les conçoivent et leur manière de travailler, alors toute notre culture d'entreprise doit soutenir et encourager ces comportements sur le long terme », ajoute-t-il.

Sorti en septembre, Hadès est un jeu de rôle et d'action où les joueurs affrontent des adversaires démoniaques dans les différents sous-sols d'un donjon dont ils essaient de s'extraire.

Petit budget, grande imagination

Contrairement aux jeux de rôles à gros budget, qui ont des graphismes et histoires dignes de films hollywoodiens, les décors et personnages du jeu ressemblent à des dessins animés, et le scénario fait la part belle à l'imagination.

Il est basé sur la mythologie grecque, et le joueur incarne un fils rebelle du dieu et roi des enfers Hadès, décidé à s'échapper malgré le désaccord de son père. 

Tout le monde a mis la main à la pâte pour leur donner corps, même le chien d'Amir Rao, dont les aboiements ont servi pour le bruitage de Cerbère, le chien à plusieurs têtes qui garde l'entrée du royaume.

« 'Hadès' est un drame familial, au final », s'amuse Amir Rao. « Parce qu'on met en scène des dieux de l'Olympe qui ressemblent à une immense famille avec plein de problèmes ».

Avec un avantage de taille : mourir fait partie du plaisir. « Si tout marche bien, quand vous mourrez vous n'êtes pas trop déçu parce qu'il y a plein de choses qui se passent ».

Les joueurs apprécient aussi la liberté dont ils disposent en termes de progression, avec des batailles différentes en fonction de leur niveau.

« Le jeu s'adapte à vos compétences », note Lucas Garcia, un étudiant californien en informatique. « Je me suis senti bien dans le jeu même quand je n'étais pas bon. Leur concept est vraiment prometteur”.


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com