Égypte: 11 morts, près de 100 blessés dans un nouvel accident de train

Selon un communiqué officiel, quatre wagons du train ont déraillé au niveau de la cité agricole de Toukh (Photo, AP)
Selon un communiqué officiel, quatre wagons du train ont déraillé au niveau de la cité agricole de Toukh (Photo, AP)
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Publié le Lundi 19 avril 2021

Égypte: 11 morts, près de 100 blessés dans un nouvel accident de train

  • «Onze personnes ont été tuées et 98 blessées dans l'accident de train à Toukh», dans le Delta du Nil
  • Les accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d'infrastructures et de maintenance

LE CAIRE: Au moins onze personnes ont été tuées et près de 100 blessées dimanche dans le déraillement d'un train au nord du Caire, trois semaines après une collision ferroviaire meurtrière en Egypte.

Selon un communiqué du gouvernement, quatre wagons du train qui se rendait du Caire à Mansoura, à 130 km plus au nord, ont déraillé au niveau de la cité agricole de Toukh. Les causes de l'accident n'étaient pas connues dans l'immédiat. 

«Onze personnes ont été tuées et 98 blessées dans l'accident de train à Toukh», dans le Delta du Nil, d'après un dernier bilan du ministère de la Santé. Quatorze blessés légers ont pu quitter l'hôpital.

Des dizaines d'ambulances ont été dépêchées sur le lieu de l'accident, selon le ministère de la Santé. Des enquêteurs ont été envoyés sur place pour tenter d'en établir les causes.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a chargé le service d'ingénierie  militaire d'enquêter sur ce nouveau drame. 

D'après la source de sécurité, le conducteur du train et d'autres responsables ferroviaires ont été détenus pour être interrogés.

L'Egypte est régulièrement endeuillée par de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées.

Des gens montent dans un wagon renversé alors qu'ils se rassemblent sur les lieux d'un accident ferroviaire dans la ville de Toukh, dans la province égyptienne de Qalyubiya, au centre du delta du Nil, le 18 avril 2021. (Photo, AFP)

Les accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d'infrastructures et de maintenance.

Le 26 mars, au moins 20 personnes sont mortes et près de 200 ont été blessées dans une collision entre deux trains de voyageurs dans le village de al-Samaa Gharb, à 460 km au sud du Caire, près de la ville de Sohag.

Au moins huit personnes, dont le chauffeur et son assistant, ont été interpellées. Et le parquet général a indiqué début avril que le conducteur du train et son assistant n'étaient pas à leur poste lors de l'accident, ce que les deux hommes ont contesté.

Après ce drame, le ministre égyptien des Transports, Kamel el-Wazir a déclaré que le «facteur humain» était souvent à l'origine des catastrophes ferroviaires, promettant la mise en place d'un réseau automatisé d'ici 2024.

M. Sissi a promis des sanctions contre les responsables des drames ferroviaires.

Prêt de la BAD

Début avril, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé l'octroi d'un prêt de 145 millions d'euros à l'Egypte pour «financer l'amélioration de la fiabilité et de la performance du système de chemins de fer du pays dans le cadre du projet national de modernisation des chemins de fer».

«Le financement sera utilisé pour le renforcement de la sûreté opérationnelle et l'accroissement de la capacité du réseau national de voies ferrées», a-t-elle affirmé. Ces améliorations visent principalement les «40% de la population égyptienne aux revenus faibles qui comptent sur les trains comme moyen de transport abordable».

La tragédie ferroviaire la plus meurtrière de l'histoire du pays s'était produite en 2002, avec l'incendie d'un train qui avait fait plus de 370 morts à une quarantaine de kilomètres au sud du Caire.

En février 2019, un train s'était encastré dans un mur de la gare centrale Ramsès au Caire, entraînant une explosion et un incendie dans lesquels une vingtaine de personnes avaient péri.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com