Dans la bande de Gaza, la cuisine Karmoussa propose des spécialités du ramadan

Les femmes partagent les tâches et chaque groupe assume un travail précis qu'il doit achever dans le délai le plus court. (Fourni)
Les femmes partagent les tâches et chaque groupe assume un travail précis qu'il doit achever dans le délai le plus court. (Fourni)
Les femmes partagent les tâches et chaque groupe assume un travail précis qu'il doit achever dans le délai le plus court. (Fourni)
Les femmes partagent les tâches et chaque groupe assume un travail précis qu'il doit achever dans le délai le plus court. (Fourni)
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Publié le Mercredi 21 avril 2021

Dans la bande de Gaza, la cuisine Karmoussa propose des spécialités du ramadan

  • La cuisine Karmoussa, qui doit son nom à une gourmandise algérienne, se sert des plates-formes de médias sociaux pour promouvoir et commercialiser ses produits
  • En dépit des mesures imposées par la pandémie, la demande des hors-d'œuvre et des desserts du ramadan correspond à la moyenne annuelle

GAZA: Dans une cuisine dans la bande de Gaza, en compagnie d'autres femmes, Warda Erbee prépare des plats et des douceurs pour le ramadan.

Warda Erbee et ses collègues travaillent près de sept heures par jour dans la cuisine Karmoussa, créée par l'association de développement Baraem, pour subvenir à la demande grandissante pendant le mois de jeûne.

Mme Erbee, qui a rejoint l'équipe en 2017, est devenue la principale source de revenus du foyer après le licenciement de son mari en raison de la pandémie.

La jeune femme travaille tous les jours, de 7h à 14h. «Tout au long de l'année, le rythme de travail est normal, mais il s'accroît considérablement pendant le mois sacré du ramadan, dans la mesure où la demande augmente, notamment en ce qui concerne les produits qu’on associe à ce mois, comme le kebbé et le sambousak», explique-t-elle.

Le reste de l'année, la star des plats est le maftoul. Fait de farine de blé ou de farine blanche, il suscite la satisfaction et même l’admiration des clients.

La cuisine Karmoussa, qui doit son nom à une gourmandise algérienne, se sert des plates-formes de médias sociaux pour promouvoir et commercialiser ses produits.

Lorsque l'association de développement Baraem a lancé ce projet, son objectif était d'aider les femmes marginalisées à surmonter de mauvaises conditions de vie.

La responsable de la cuisine, Khetam Arafat, confie que, sur l’ensemble de l’année, le travail ne s'arrête pas, mais la production double pendant le ramadan, ce qui apporte des opportunités d'emploi supplémentaires aux femmes démunies.

Les femmes partagent les tâches et chaque groupe assume un travail précis qu'il doit achever dans le délai le plus court. Ces salariées doivent maintenir une précision et une qualité optimales afin de répondre aux exigences des clients, de préserver le positionnement de leurs produits sur le marché et de concurrencer les autres usines et cuisines.

Selon Mme Arafat, les produits les plus célèbres de la cuisine sont le sambousak farci aux légumes et au fromage ainsi que le kebbé syrien, fait de boulgour et farci de viande hachée.

«On commence à se préparer au ramadan quelques jours en amont afin de répondre aux demandes et de préparer en grandes quantités les plats qui sont les plus sollicités et les plus consommés durant ce mois.»

En dépit des mesures imposées par la pandémie, la demande des hors-d'œuvre et des desserts du ramadan correspond à la moyenne annuelle, selon Mme Arafat.

«La hausse de la demande observée cette année a fait doubler le nombre de cuisinières, qui est passé de cinq à dix, et ce nombre dépend de la nature et de la quantité des commandes.»

À partir de la moitié et jusqu'à la fin du ramadan, on se concentre à Karmoussa sur la confection de gâteaux et de maamoul, des douceurs associées à l'Aïd Al-Fitr.

Cependant, Mme Arafat redoute que la multiplication des infections de Covid-19 à Gaza ne conduise à une fermeture complète de la ville, infligeant ainsi de grosses pertes à Karmoussa ainsi qu'aux autres secteurs économiques.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.