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Médine: Knowledge Economic City reçoit un financement de 209 millions de dollars
Knowledge City Hub comprendra un centre commercial, des services commerciaux, résidentiels et de divertissement, ainsi qu'un hôtel 5 étoiles de 325 chambres, géré par le groupe Hilton. (SPA)
La porte de Médine est l'un des nombreux projets de réaménagement d’envergure de la région. (Photo Fournie)
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Publié le Vendredi 23 avril 2021
Arab News
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Médine: Knowledge Economic City reçoit un financement de 209 millions de dollars
Le projet, prévu pour commencer en août, comprendra un centre commercial, des zones résidentielles et un hôtel Hilton 5 étoiles de 325 chambres
La région attire de nombreux nouveaux investissements
Publié le Vendredi 23 avril 2021
Arab News
RIYAD: Le groupe Knowledge Economic City (KEC) a accepté d'emprunter 782 millions de riyals saoudiens, soit 209 millions de dollars (1 dollar = 0,83 euro) au Fonds de développement du tourisme saoudien (TDF) et à Riyad Bank pour le développement du projet Knowledge City Hub à Médine.
Le financement, qui couvre 79 % du coût de développement du projet, sera remboursé sur treize ans avec des garanties sous forme de parcelles de terrain provenant du portefeuille foncier de la société, selon une déclaration à la bourse.
Le TDF et Riyad Bank assureront chacun la moitié de l’investissement nécessaire au projet, a annoncé jeudi le TDF dans un communiqué de presse. Le projet, d’un coût total de 1,3 milliard de riyals saoudiens, couvrira une surface de 68 000 mètres carrés sur un site situé à près de 6 kilomètres de la mosquée du Prophète.
Knowledge City Hub comprendra un centre commercial, des services commerciaux, résidentiels et de divertissement, ainsi qu'un hôtel 5 étoiles de 325 chambres, géré par le groupe Hilton.
La construction devrait débuter en août et s'achever d'ici à la fin de 2023, à l'exception de l'hôtel, qui devrait s'achever d'ici à mai 2024.
«Cet accord s'inscrit dans le cadre de plusieurs accords fructueux avec des banques locales dont le but est de fournir aux investisseurs des solutions financières attractives qui encouragent les investissements dans ce secteur prometteur», déclare Qusai al-Fakhri, directeur général de TDF, dans le communiqué de presse.
«C’est une illustration de notre engagement à mettre en œuvre la stratégie nationale en matière de tourisme, en augmentant la contribution du secteur du tourisme au produit intérieur brut (PIB) de 3 % à 10 % d'ici à 2030 et en créant 1 million de nouveaux emplois.»
KEC est également convenu avec Riyad Capital des conditions de la gestion du projet de Madinah Gate Fund Project Development.
Madinah Gate est un vaste projet de réaménagement de terrains adjacents à la gare de lignes à grande vitesse de Haramain. Il comprendra un hôtel 4 étoiles et une gare routière reliée directement à la gare ferroviaire, un centre commercial de 23 000 mètres carrés abritant 78 boutiques, 39 restaurants et cafés, 2 centres de divertissement, 1 cinéma de 800 places, et 800 places de parking.
KEC a également signé un accord avec le groupe Mobco pour construire des écoles internationales d'élite à Knowledge Economic City. Le complexe sera construit sur un terrain de 20 000 mètres carrés dans le cadre d'un bail de vingt-cinq ans et pourra accueillir près de 1 700 étudiants. La première école devrait ouvrir en septembre 2022.
Le TDF a été créé en juin 2020 avec un financement initial de 4 milliards de dollars. L'Arabie saoudite s'est ouverte au tourisme international en 2019, initiant un nouveau régime de visas tout en appelant les entreprises étrangères à investir dans le secteur, qui, espère-t-elle, contribuera à plus de 10 % du PIB d'ici à 2030, contre 3 % à l'époque.
En septembre, le TDF a annoncé que des projets touristiques seraient financés dans le Royaume pour un montant total de 160 milliards de riyals saoudiens, après avoir conclu un accord avec les banques locales, selon l'agence de presse saoudienne.
Le PDG du fonds, Qusai al-Fakhri, a déclaré à ce propos: «Cet accord constitue une étape essentielle dans le soutien et le développement de projets touristiques dans le Royaume.»
«Le secteur du tourisme est l'un des piliers fondamentaux de soutien à l'économie. Nous sommes impatients de commencer cette collaboration avec le fonds afin d’accompagner des projets de qualité, qui devraient accroître la recherche d'opportunités d'investissement prometteuses dans le Royaume», ajoute Tarek al-Sadhan, le PDG de Riyad Bank.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com
Une réunion virtuelle a eu lieu en marge de la 38e réunion ministérielle de l'OPEP et des pays non membres de l'OPEP. (Photo Fournie)
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AFP
Publié le 03 août 2025
En pleine reconquête de parts de marché, Ryad, Moscou et six autres producteurs de pétrole de l'Opep+ se réunissent dimanche pour, selon toute attente, augmenter une nouvelle fois leurs quotas.
Bousculé à la fois par la politique commerciale erratique de Donald Trump et par les tumultes géopolitiques mondiaux qui menacent l'approvisionnement, l'avenir du marché pétrolier est difficile à prédire pour les experts.
Publié le Dimanche 03 août 2025
AFP
03 août 2025
LONDRES : C'est devenu un rendez-vous mensuel : en pleine reconquête de parts de marché, Ryad, Moscou et six autres producteurs de pétrole de l'Opep+ se réunissent dimanche pour, selon toute attente, augmenter une nouvelle fois leurs quotas.
La rencontre en ligne des huit ministres de l'Énergie doit fixer l'objectif pour septembre et parachever une série de hausses entamée en avril.
Début juillet, ils avaient déjoué les pronostics en accélérant le rythme à 548 000 barils par jour (b/j), contre 411 000 les mois précédents. Ils devraient poursuivre sur cette cadence, selon les analystes interrogés par l'AFP.
Selon Giovanni Staunovo d'UBS, cette hausse est « largement prise en compte dans les prix » et il ne prévoit pas de remous à la réouverture des marchés lundi.
Le cours du Brent, référence mondiale, évolue actuellement autour de 70 dollars. Si l'on est loin des sommets à 120 dollars atteints au printemps 2022 à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) préfèrent désormais se concentrer sur la reconquête du terrain.
Ils ont opéré ce tournant ces derniers mois, après avoir longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant une raréfaction de l'offre via plusieurs coupes de production.
C'est l'une d'entre elles, de 2,2 millions de barils par jour, consentie par l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman, qui est actuellement réintroduite sur le marché.
- « Trouver un équilibre » -
Une hausse de 548 000 barils par jour signifierait le retour complet de cette tranche, avant des horizons plus incertains.
« Notre scénario de base parie sur le fait que le groupe marquera ensuite une pause dans ses hausses », avance Warren Patterson, chez ING.
Les prix du pétrole ont mieux résisté que prévu au début de la réouverture des vannes en avril, soutenus par une demande estivale traditionnellement forte et une prime de risque géopolitique élevée, notamment depuis le début de la guerre entre l'Iran et Israël.
De plus, entre mars et juin, l'augmentation effective de la production a été moindre que celle des quotas affichés sur la même période, comme le soulignait récemment M. Staunovo dans une note.
Cependant, « le marché devrait connaître un excédent important d'offre de pétrole à partir du quatrième trimestre de cette année, et l'Opep+ devra veiller à ne pas aggraver cet excédent », estime M. Patterson.
« L'alliance s'efforce de trouver un équilibre entre regagner des parts de marché et éviter une chute brutale des cours du pétrole », ajoute Tamas Varga, de PVM.
L'Arabie saoudite, son membre le plus influent, compte particulièrement sur la rente pétrolière pour financer ses projets d'investissement et de modernisation du pays.
Pour l'instant, le retour des autres coupes de production (environ 3,7 millions de barils par jour) doit être discuté lors de la prochaine réunion ministérielle de l'Opep+ fin novembre, avec l'ensemble des 22 membres cette fois.
- Environnement instable -
Bousculé à la fois par la politique commerciale erratique de Donald Trump et par les tumultes géopolitiques mondiaux qui menacent l'approvisionnement, l'avenir du marché pétrolier est difficile à prédire pour les experts.
Dernier rebondissement en date, le président américain a donné mardi un délai de « dix jours » à Moscou pour mettre un terme au conflit en Ukraine, sous peine de sanctions américaines contre la Russie.
« Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses », a averti le milliardaire républicain, qui avait précédemment évoqué une surtaxe indirecte de 100 % sur les pays qui achètent des produits russes, notamment des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
Le locataire de la Maison Blanche a notamment ciblé l'Inde, deuxième importateur de barils russes avec environ 1,6 million de barils par jour depuis le début de l'année.
Cela pourrait inciter l'Opep+ à poursuivre son offensive. Mais elle « ne réagira qu'en cas de perturbations réelles de l'offre », estime Giovanni Staunovo.
Depuis sa création en 2019, Lean a établi des partenariats avec plus de 300 entreprises clientes et institutions financières à travers les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
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Nour el-Shaeri
Publié le 03 août 2025
Les plans futurs comprennent un engagement réglementaire plus approfondi, une introduction en bourse potentielle
Fondée en 2019, Lean Technologies a entrepris de combler les lacunes en matière d'infrastructures critiques qui ont longtemps étouffé l'innovation fintech dans toute la région.
Publié le Dimanche 03 août 2025
Nour el-Shaeri
03 août 2025
RIYAD : Lean Technologies se prépare à saisir de nouvelles opportunités alors que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis déploient des réformes réglementaires majeures prêtes à transformer le paysage des services financiers de la région.
Avec l'introduction de services d'initiation de paiement et de cadres financiers ouverts prévue au cours des 18 prochains mois, l'entreprise entre dans une phase charnière de ses efforts pour construire l'infrastructure numérique qui sous-tend l'innovation financière dans tout le Golfe.
"Nous nous concentrons actuellement sur le déploiement des deux mises à jour réglementaires", a déclaré Hisham Al-Falih, PDG de Lean Technologies, dans une interview accordée à Arab News.
"Il s'agit de deux opportunités massives que nous attendons depuis le début", a-t-il ajouté, en faisant référence au déploiement prochain de la finance ouverte aux Émirats arabes unis et des services d'initiation de paiement en Arabie saoudite.
Fondée en 2019, Lean Technologies a entrepris de combler les lacunes en matière d'infrastructures critiques qui ont longtemps étouffé l'innovation fintech dans toute la région.
Al-Falih, qui est revenu en Arabie saoudite après plusieurs années passées dans la Silicon Valley, a été frappé par le manque de services financiers numériques dans un marché marqué par une forte pénétration du mobile, une population jeune et un écosystème de capital-risque en pleine croissance.
"Il y avait une grande lacune sur le marché lorsqu'il s'agissait d'accéder aux données des consommateurs et aux capacités de paiement de pointe", a-t-il déclaré.
L'offre principale de Lean permet aux entreprises d'accéder aux données bancaires autorisées par les consommateurs et aux services de paiement en temps réel dans un cadre entièrement réglementé.
La société collabore étroitement avec les régulateurs et les institutions financières pour fournir une connectivité sécurisée et conforme qui supporte une variété d'applications - de l'onboarding et de l'évaluation du crédit au traitement des paiements et à la vérification des comptes.
Depuis sa création, Lean a établi des partenariats avec plus de 300 entreprises clientes et institutions financières dans les Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
Elle gère actuellement un volume de transactions de plus de 2 milliards de dollars et prévoit d'atteindre un volume annualisé de 2 milliards de dollars dans les seuls Émirats arabes unis d'ici la fin de l'année.
La dynamique de Lean a été renforcée par un tour de table très médiatisé en 2023, ce qui porte le total des capitaux levés à plus de 100 millions de dollars depuis la création de l'entreprise. Le dernier tour de table comprenait un investissement de 67,5 millions de dollars mené par des investisseurs mondiaux tels que Sequoia Capital, General Catalyst et Bain Capital Ventures.
Hisham Al-Falih, PDG de Lean Technologies. (Photo Fournie)
Bien que M. Al-Falih n'ait pas révélé la valorisation de Lean ni confirmé son statut de licorne, il a souligné que l'entreprise était "très bien financée pour l'avenir prévisible" et qu'elle restait concentrée sur l'exécution plutôt que sur la collecte de fonds.
Les projets futurs comprennent un engagement réglementaire plus approfondi, l'innovation de produits et la préparation à long terme d'une éventuelle introduction en Bourse.
"Nous voulons faire ce qui est juste pour nos parties prenantes", a déclaré M. Al-Falih.
L'une des priorités immédiates de Lean est de guider les clients à travers les changements réglementaires à venir en Arabie saoudite et dans les Émirats arabes unis.
Ces changements réglementaires étendent l'accès réglementé au-delà des comptes bancaires traditionnels pour englober une gamme plus large de données financières, y compris les prêts, les assurances et les investissements.
M. Al-Falih a expliqué que si l'open banking offre aux tiers un accès sécurisé et consenti par l'utilisateur aux données des comptes bancaires, l'open finance élargit cet accès à d'autres produits financiers tels que les investissements, les prêts, l'épargne et l'assurance.
Il a décrit cette évolution comme une progression naturelle de l'open banking, qui a déjà permis aux consommateurs de partager en toute sécurité leurs données bancaires avec des fournisseurs tiers.
Les avantages de cet accès élargi aux données sont déjà évidents. La plateforme de Lean soutient des clients dans divers secteurs, notamment le prêt, le commerce électronique, le négoce et l'assurance.
Par exemple, le fournisseur de services d'achat immédiat et de paiement ultérieur Tabby a intégré la plateforme de Lean pour réduire les délais de demande des clients de quelques jours à quelques minutes, en améliorant les décisions de crédit grâce à l'accès aux données bancaires en temps réel.
Talabat a utilisé Lean pour automatiser les paiements des fournisseurs et les remboursements des clients, ce qui a permis d'améliorer l'efficacité opérationnelle.
Capital.com a utilisé les outils de vérification de compte de Lean pour réduire les taux d'abandon de 30 % et les coûts de transaction de 20 %.
"Ce sont des entreprises qui bénéficient de nos capacités de souscription, de nos flux d'intégration et de nos capacités de paiement", a déclaré M. Al-Falih.
Lean joue également un rôle de conseiller au sein de l'écosystème réglementaire, en collaborant activement avec les autorités financières du Golfe pour offrir des conseils techniques et garantir l'alignement sur les cadres de conformité en constante évolution.
"Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les banques centrales et les parties associées de l'écosystème afin de leur faire part de nos commentaires", a-t-il déclaré.
La société est titulaire d'une licence de l'Autorité de régulation des services financiers d'Abu Dhabi Global Market et se prépare à une supervision directe par la Banque centrale des Émirats arabes unis.
Lean est également conforme à la norme System and Organization Controls 2 et a réalisé d'importants investissements dans l'infrastructure de cybersécurité afin de protéger sa plateforme.
SOC 2 est une norme de conformité élaborée par l'American Institute of CPAs qui se concentre sur la sécurité des systèmes et des contrôles d'une organisation de services liés au traitement des données des clients.
"Nous avons littéralement investi des millions de dollars dans notre posture et notre maturité en matière de cybersécurité", a souligné M. Al-Falih. "C'est une responsabilité que les utilisateurs finaux nous confient, et nous ne la prenons pas à la légère.
Malgré la forte adhésion des entreprises clientes, M. Al-Falih reconnaît que l'open banking reste relativement peu connu du grand public. "Nous confondons parfois la terminologie avec l'adoption", a-t-il déclaré.
Le PDG a fait remarquer que les services bancaires ouverts sont souvent intégrés dans les expériences numériques quotidiennes - telles que les virements bancaires, les rechargements de portefeuilles et l'embarquement en ligne - même si les consommateurs ne sont pas conscients de l'infrastructure qui les sous-tend.La confiance, a-t-il ajouté, reste cruciale pour l'adoption par les utilisateurs.
Lean a observé que les consommateurs sont plus enclins à opter pour des services bancaires ouverts lorsqu'ils sont proposés par des marques connues et établies.
"Le taux de conversion le plus élevé est obtenu auprès des commerçants qui sont déjà une marque de confiance", a-t-il déclaré.
Si la conception de l'interface utilisateur et une communication claire jouent un rôle dans l'adoption, M. Al-Falih a souligné que les performances techniques et la solidité des références en matière de sécurité sont en fin de compte les facteurs les plus critiques.
Pour l'avenir, Lean explore la convergence de l'intelligence artificielle et des actifs numériques comme une nouvelle frontière pour l’innovation. L’entreprise voit des cas d'utilisation prometteurs pour l'IA générative, qui aide les consommateurs à mieux gérer leurs finances, ainsi que pour les technologies des stablecoins, qui pourraient réduire les coûts de transaction et améliorer la rapidité des paiements numériques.
M. Al-Falih a souligné l'essor de l'IA agentique - des systèmes autonomes capables de prendre des décisions au nom des utilisateurs - qui pourrait changer la donne dans le domaine des finances personnelles. De tels outils, a-t-il dit, pourraient un jour optimiser l'activité des comptes en temps réel en fonction du profil de risque et des objectifs financiers d'un individu.
Bien que Lean n'ait pas encore annoncé de produits spécifiques dans ce domaine, M. Al-Falih a confirmé que l'entreprise étudie activement la manière d'intégrer ces technologies dans sa plateforme afin d'offrir une plus grande valeur à long terme aux utilisateurs.
Malgré les progrès réalisés par l'entreprise, M. Al-Falih a souligné que la mission de Lean était loin d'être achevée.
"Nous n'avons pas l'impression que la mission est terminée", a-t-il déclaré. "Il nous reste encore un très long chemin à parcourir.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Le PIB réel de l'Arabie saoudite devrait croître à un taux moyen de 3,5 % entre 2025 et 2028. (Shutterstock)
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Nour el-Shaeri
Publié le 02 août 2025
La croissance des activités non pétrolières a atteint 4,7 %
Le secteur non pétrolier a été le principal moteur de la croissance du PIB, ajoutant 2,7 points de pourcentage
Publié le Samedi 02 août 2025
Nour el-Shaeri
02 août 2025
RIYAD : L’économie de l’Arabie saoudite a enregistré une croissance de 3,9 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2025, portée par de solides performances dans les secteurs non pétroliers, selon les données officielles.
D’après les estimations rapides de l’Autorité générale des statistiques (GASTAT), les activités hors pétrole ont progressé de 4,7 %, surpassant la croissance du secteur pétrolier (3,8 %) ainsi que celle des services publics (0,6 %).
Le secteur non pétrolier a contribué à hauteur de 2,7 points de pourcentage à la croissance du PIB, contre 0,9 point pour les activités pétrolières. Les activités gouvernementales et les taxes nettes sur les produits ont chacune contribué à hauteur de 0,1 et 0,2 point respectivement.
Ces données sont conformes aux prévisions macroéconomiques de S&P Global Ratings, qui anticipent une croissance moyenne du PIB réel de 3,5 % entre 2025 et 2028, contre 0,8 % en 2024.
« Le PIB réel corrigé des variations saisonnières a augmenté de 2,1 % au T2 2025 par rapport au T1 2025 », précise GASTAT dans sa mise à jour trimestrielle.
« Cette hausse s’explique par la plus forte progression des activités pétrolières depuis le troisième trimestre 2021, en hausse de 5,6 % ce trimestre. Les activités non pétrolières ont augmenté de 1,6 %, tandis que les activités gouvernementales ont reculé de 0,8 % », ajoute-t-elle.
GASTAT indique que les activités pétrolières ont contribué à hauteur de 1,3 point à la croissance trimestrielle, contre 0,9 point pour les secteurs non pétroliers.
Les activités gouvernementales et les taxes nettes ont chacune eu un impact négatif de 0,1 point.
Appuyant la dynamique de croissance hors pétrole, les exportations non pétrolières du Royaume, y compris les réexportations, ont atteint 31,11 milliards de riyals saoudiens (8,29 milliards de dollars) en mai, soit une hausse de 6 % par rapport à mai 2024, selon les données préliminaires publiées la semaine dernière par GASTAT.
Les Émirats arabes unis sont restés la première destination des produits non pétroliers saoudiens, avec des exportations s’élevant à 9,54 milliards de riyals. L’Inde suit avec 2,78 milliards, devant la Chine (2,03 milliards), Bahreïn (989,1 millions) et la Turquie (924,7 millions).
Par ailleurs, dans son rapport intitulé « Tendances du crédit en Arabie saoudite : un changement en cours », publié le 30 juillet, S&P Global affirme que les initiatives de la Vision 2030 devraient « renforcer la croissance hors pétrole à moyen terme », soutenues par l’activité dans le BTP, la demande des consommateurs et une main-d’œuvre élargie.
La participation des femmes au marché du travail a plus que doublé depuis 1999, atteignant 36 % depuis 2022.
S&P Global souligne que le tourisme représente désormais environ 6 % du PIB et 14 % des recettes courantes en 2024, contre 5 % en 2022.
Le secteur devrait continuer à croître grâce à des processus de visa améliorés et à l’élargissement de l’offre de loisirs.
Malgré des déficits budgétaires estimés en moyenne à 4,4 % du PIB jusqu’en 2028, les investissements publics liés à la Vision 2030, notamment les grands événements comme l’Expo 2030 et la Coupe du Monde FIFA 2034, devraient maintenir l’élan économique, selon S&P.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com