Les #RamadanVibes de TikTok: des défis et des spectacles originaux tout au long du mois sacré

#RamadanCheck: les créateurs peuvent partager leurs activités quotidiennes du ramadan en utilisant ce hashtag. Ce défi a été visionné plus de 188,7 millions de fois, avec en particulier une contribution de Rand Majali. (Photo fournie)
#RamadanCheck: les créateurs peuvent partager leurs activités quotidiennes du ramadan en utilisant ce hashtag. Ce défi a été visionné plus de 188,7 millions de fois, avec en particulier une contribution de Rand Majali. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 23 avril 2021

Les #RamadanVibes de TikTok: des défis et des spectacles originaux tout au long du mois sacré

  • «Avec les restrictions imposées par la Covid-19, TikTok est vraiment devenue la plate-forme où revivaient les traditions du ramadan», explique Rami Zeidan, responsable de la vidéo et de la création à TikTok
  • Les offres de ramadan de TIkTok proposent toute une série d’événements en direct, des activités et des défis sur l'application, comme #GuessTheDish, #RamadanStyle ou #CookWithTheStars

DUBAÏ: TikTok célèbre ce mois-ci le ramadan en faisant participer sa communauté au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. On y retrouve les principales traditions du ramadan: fawazeer («les énigmes»), séries télévisées, drames et recettes sous le hashtag #RamadanVibes.

«L'année dernière, les musulmans ont adhéré à l'esprit du ramadan sur TikTok, et se sont rassemblés virtuellement pour célébrer des traditions importantes. Comme notre communauté ne pouvait pas se réunir avec familles et amis, conformément aux restrictions imposées par la Covid-19, TikTok est vraiment devenue la plate-forme où revivaient les traditions du ramadan», explique Rami Zeidan, responsable de la vidéo et de la création à TikTok.

«Cette année, nous nous appuyons sur ces traditions pour offrir à nos créateurs un espace de célébration, de reconnaissance et de divertissement», ajoute-t-il.

Image retirée.

Les offres de ramadan de TIkTok proposent des événements en direct, des activités et des défis sur l'application, et notamment:  #GuessTheDish: grâce à un quiz interactif sur des sujets divers, les utilisateurs auront à deviner le nom des plats du ramadan en moins de trois secondes, en fonction des ingrédients de base. Le défi #GuessTheDish a été vu plus de 50 millions de fois à ce jour, avec des contributions comme celle du chef Shahin et de Walid Yari.

#RamadanCheck: les créateurs peuvent partager leurs activités quotidiennes du ramadan en utilisant ce hashtag. Ce défi a été visionné plus de 188,7 millions de fois, avec en particulier une contribution de Rand Majali.

#RamadanMubarak: Avec 2,5 milliards de vues à ce jour, #RamadanMubarak met en scène la chanteuse et actrice égyptienne Yousra et la communauté de TikTok, présentant ses vœux de bonne santé et d’abondance aux utilisateurs.

#RamadanStyle: les créateurs sur TikTok peuvent montrer leurs tenues de ramadan en utilisant ce hashtag. L'icône de la mode Nirvana Abdul a déjà partagé ses propres tenues, au cours de ce ramadan.

#Ramadan_Preps: les utilisateurs de TikTok partagent des vidéos sur la façon dont ils se préparent pour le ramadan. Le défi a déjà été vu plus de 358 millions de fois, avec des contributions d'Ahmed Aziz et de Rania Ali.

Les émissions en direct sur TikTok incluent:

#CookWithTheStars: TikTok produira une série d'émissions sur la cuisine qui seront diffusées les 21, 24, 28 avril et le 1er mai à 16 h, heure saoudienne (SAST), avec des célébrités régionales populaires, notamment Amir Karara, Hend Sabry, Nelly Karim et Hana Shiha.

Ramadaniat Live Cooking: les utilisateurs pourront se connecter à des sessions de cuisine en direct avec plusieurs créateurs de contenu TikTok et des marques régionales, notamment Yara Aziz, Hadil Marei, AtyabTabkha.com et Arla.

Le Ramadan UTURN Show: diffusé les 28 avril, les 2 mai et 6 mai à 23 h, heure saoudienne (SAST), ce spectacle est un partenariat avec le premier réseau de divertissement en ligne saoudien UTURN. Il présentera des sketches divertissants et du contenu couvrant des sujets tels que le sport et le divertissement.

Ramadan Radio Shows: Les stations de radio des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), notamment Fujairah FM et Marina FM, diffuseront quotidiennement des émissions en direct, avec l’organisation de concours et des cadeaux à la clé.

Aghla Min al-Dahab: En partenariat avec la société de production Yas Pro Media, l'émission rassemble des interviews quotidiennes avec des célébrités régionales de renom tous les soirs à 1 heure du matin, heure saoudienne.

Fawazeer Ramadan: les utilisateurs peuvent se brancher sur la chaîne de Go Arabi un jour sur deux à 22 h, heure saoudienne, pour répondre à des questions de culture générale et participer à des défis.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


Le patrimoine de la conservation des dattes se perpétue à Al-Jouf

Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
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  • La région d’Al-Jouf préserve une tradition ancienne de conservation des dattes, appelChaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économiqueée Al-Maknuz, en parallèle des méthodes modernes
  • Chaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économique pour les producteurs

RIYAD : Parmi les nombreuses pratiques sociales traditionnelles héritées dans la région d’Al-Jouf figure la coutume du remplissage des dattes.

Les dattes fraîches récoltées en été sont conservées selon une méthode qui permet de les stocker en toute sécurité et de les consommer durant tout l’hiver.

Malgré le développement des techniques agricoles modernes utilisées dans les usines actuelles, les familles de la région tiennent à cette tradition ancestrale.

Ahmed Al-Arfaj et sa famille réalisent chaque année le processus de remplissage et de conservation de la récolte de leur ferme, et il tient à transmettre ce savoir-faire à ses enfants — qui, à leur tour, le transmettront aux générations futures.

Ils s’appuient principalement sur la production de dattes Hilwah Al-Jouf, a-t-il expliqué, et le processus commence par ce qu’on appelle Al-Laqat (cueillette) ou Al-Haddad (récolte). Les dattes sont ensuite séchées au soleil afin d’en évaporer toute l’humidité.

La prochaine étape est celle de Al-Taqmi‘ (tri), durant laquelle les noyaux sont retirés et les dattes non conformes écartées. Elles sont ensuite conditionnées dans des contenants hermétiquement fermés — une technique moderne, car auparavant, on utilisait de grands récipients en argile appelés Al-Khawabi.

Al-Arfaj a précisé que cette coutume est localement appelée Al-Maknuz (conservation). Elle permet notamment de produire du mélasse de dattes et des dattes Al-Mujarrash (transformées), dont les sucres ont cristallisé, leur donnant un goût et une texture uniques.

La région d’Al-Jouf célèbre cette production à travers le festival annuel des dattes qui se tient à Dumat Al-Jandal. En plus de mettre en valeur les différentes variétés de dattes, cet événement constitue un outil marketing important.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com