Florian Zeller, une plume française à la conquête d'Hollywood

L’auteur français Florian Zeller (Photo, AFP).
L’auteur français Florian Zeller (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 24 avril 2021

Florian Zeller, une plume française à la conquête d'Hollywood

  • Auteur français le plus joué au monde, sa plume dans l'apparence simple mais exigeante a convaincu jusqu'à Anthony Hopkins
  • Le quotidien britannique The Guardian comme «l'auteur de théâtre le plus passionnant de notre époque»

PARIS: Bien avant les Oscars, Florian Zeller connaissait déjà un succès fou à l'international. Auteur français le plus joué au monde, sa plume dans l'apparence simple mais exigeante a convaincu jusqu'à Anthony Hopkins.

Le Figaro a décrit l'homme de 41 ans comme un « génie du pays », le quotidien britannique The Guardian comme « l'auteur de théâtre le plus passionnant de notre époque », avec des œuvres jouées dans plus de 40 pays par des acteurs aussi prestigieux qu'Isabelle Huppert, et une kyrielle de prix.

C'est avec « Le Père » que le nom de cet homme aux cheveux blonds et au visage juvénile connaîtra une irrésistible ascension, jusqu'à ces six nominations aux Oscars qui pourraient sacrer dimanche « The Father », son premier film, avec Anthony Hopkins dans le rôle d'un vieil homme sombrant dans la démence.

Avant cette icône du 7e art, à la création au Théâtre Hébertot en 2012, Zeller avait confié le rôle à l'immense acteur français Robert Hirsch qui le jouera pas moins de 350 fois. 

Une histoire à succès française de cet ancien étudiant et professeur à Sciences Po, mais qui est tout aussi bien une « success story » anglaise. 

« Simplicité et puissance »

« Les scènes françaises étaient une destination merveilleuse...mais c'est lorsque mes pièces ont commencé à être jouées à Londres, avec parfois trois pièces en mêmes temps, qu'elles ont été montées en Asie et en Amérique Latine », affirme l'auteur qui s'est fait d'abord connaître par ses romans dès ses 22 ans (« Les Amants du n'importe quoi »,  « La Fascination du pire », « La Jouissance »...).

La presse britannique le voit même comme un successeur de Harold Pinter, une « référence forte » pour lui. 

« Son œuvre parle directement au public, avec simplicité et puissance, il tient beaucoup des écrivains britanniques », affirme Christopher Hampton, l'éminent scénariste qui a traduit les œuvres de Zeller en anglais et co-adapté « The Father » au cinéma.

Aux débuts à Londres, un théâtre a été réservé « pour huit semaines, les producteurs pensant qu'il n'y aurait pas tellement de monde. Ils ont dû prolonger de huit semaines car c'était salle comble. Ça a été un succès fulgurant », se souvient le Britannique, connu notamment pour la transposition à Hollywood des « Liaisons dangereuses ».

La pièce a été inspirée par la grand-mère de l'écrivain dont il était très proche et qui a commencé à souffrir de démence lorsqu'il avait 15 ans.

Tombé amoureux du théâtre lorsque Françoise Sagan le recommande à un metteur en scène, il explique vouloir que le spectateur soit « engagé avec l'histoire » de ses pièces.

Après « Le Père », les deux autres volets de la trilogie remportent également un vif succès : « La Mère », créée avec Catherine Hiegel et jouée à Broadway par Isabelle Huppert, puis « Le Fils » (Comédie des Champs-Elysées, 2018), qui va également être transposée au cinéma, avec un tournage cet été avec Hugh Jackman et Laura Dern, et montée bientôt à Tokyo par l'autre complice de Zeller, le metteur en scène Ladislas Chollat.

« Chirurgien de l'âme »

L'écrivain, marié à l'actrice Marine Delterme et père de deux enfants, a également écrit une nouvelle pièce qui doit être créée en mai en Israël.

Mais si les Britanniques s'émerveillent du côté « essentiellement shakespearien » de sa plume, en France, on n'en pense pas moins.

« C'est un enfant de Molière », assure l'acteur Pierre Arditi, qui avait interprété « La Vérité » (2011) et « Le Mensonge » (2015). « Quand on lit ses pièces, on pense que c'est facile mais c'est beaucoup plus complexe, c'est digne d'un grand auteur ».

Il le qualifie de « jeune chirurgien de l'âme humaine » et de « cousin germain de Yasmina Reza », dont la pièce culte « Art » (1994) continue d'être jouée dans le monde.

Fabrice Luchini qui interprète en 2013 « Une heure de tranquillité », relève une « dichotomie entre son physique fragile et séduisant et sa maturité bien plus grande que son âge ».

D'autres grands acteurs ont joué pour lui: Catherine Frot (« Si tu mourais »), Daniel Auteuil (« L'Envers du décor »), sans compter de grands comédiens britanniques.

Ces triomphes « l'ont autorisé à envisager le rêve » d'avoir Anthony Hopkins, « le plus grand acteur vivant » selon lui.

« J'avais conscience que ce n'était pas facile, mais je me suis accroché », indique l'auteur.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com