Oscars 2021: Les récompenses d'une année atypique

Chloé Zhao remporte le prix du meilleur réalisateur pour « Nomadland » (Photo, AFP).
Chloé Zhao remporte le prix du meilleur réalisateur pour « Nomadland » (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 26 avril 2021

Oscars 2021: Les récompenses d'une année atypique

  • La cérémonie la plus suivie d'Hollywood se tenait exceptionnellement cette année dans une gare historique du centre de Los Angeles
  • «Nomadland» a confirmé son statut de grand favori des Oscars en remportant la récompense suprême du meilleur long-métrage

LOS ANGELES: La cérémonie la plus suivie d'Hollywood se tenait exceptionnellement cette année dans une gare historique du centre de Los Angeles.

«Nomadland» a confirmé son statut de grand favori des Oscars en remportant la récompense suprême du meilleur long-métrage.

Après une année de pandémie, cette 93e cérémonie des Oscars ne pouvait pas être ordinaire.

La cérémonie la plus suivie d'Hollywood se tenait exceptionnellement cette année dans une gare historique du centre de Los Angeles accueillant les stars en lice, qui pour beaucoup ont foulé un tapis rouge pour la première fois depuis le début de la pandémie.

La Union Station de Los Angeles où a eu lieu la cérémonie (Photo, AFP).

Lumière tamisée, comité restreint, les invités, sans masque, attablés dans des alcôves, le musicien Questlove aux platines, le coronavirus a forcé l'Académie à s'adapter pour donner un semblant de normalité à l'événement.

Privée de présentateur officiel pour la troisième année d'affilée, et donc de l'essentiel de ses traits d'humour forcés ou de ses éclats de voix, la soirée a été feutrée, un peu plombée par un an de pandémie.

Le réalisateur Martin Desmond Roe s’est paré de belles chaussures (Photo, AFP).

« Nomadland » a confirmé son statut de grand favori des Oscars en remportant la récompense suprême du meilleur long-métrage tandis que sa réalisatrice Chloé Zhao est devenue la première cinéaste non blanche à remporter le prix du meilleur réalisateur.

Avant Chloé Zhao, seule une autre femme avait reçu ce prix convoité, Kathryn Bigelow en 2010 pour « Démineurs ».

Les actrices Frances McDormand et la réalisatrice Chloé Zhao, toutes deux primées pour le film « Nomadland » (Photo, AFP).

Frances McDormand, l'une des rares comédiennes professionnelles de cet hybride de road movie, de drame social et de documentaire sur des Américains âgés vivant sur les routes après avoir tout perdu lors de la crise financière, rafle quant à elle l'Oscar de la meilleure actrice.

Son rôle de veuve désargentée et désabusée vivotant dans un vieux camping-car lui permet de devenir la deuxième femme à obtenir trois Oscars dans cette catégorie, derrière la championne toute catégorie, Katharine Hepburn, qui en détient quatre.

Scénario, son, documentaire, les Français récompensés aux Oscars

Florian Zeller couronné pour la meilleure adaptation, Nicolas Becker pour le son ou la productrice Alice Doyard pour un documentaire, les Français se sont illustrés dimanche lors de la 93e cérémonie des Oscars, à Los Angeles.

Le plus en vue aura évidemment été l'auteur de la pièce « Le Père », devenue « The Father » au cinéma, qui a remporté un Oscar dès son premier film, à 41 ans.

Dans les catégories techniques, le Français Nicolas Becker fait partie de l'ensemble récompensé pour le son du film « Sound of Metal ». Element incontournable d'un film, le son a une importance particulière dans ce long métrage qui évoque l'histoire d'un batteur de rock qui perd l'ouïe.

Enfin, la productrice française Alice Doyard a été sacrée dimanche dans la catégorie documentaire, format court, pour « Colette », un film réalisé par l'Américain Anthony Giacchino sur une ancienne résistante nonagénaire qui se rend, pour la première fois, sur le site de l'ancien camp de concentration de Nordhausen, en Allemagne, pour honorer la mémoire de son frère, mort là-bas.

« Cette récompense et ce film », a dit Alice Doyard en recevant son prix, « sont un hommage aux femmes de tous âges, partout dans le monde, qui se donnent la main et se battent pour la justice. Vive Colette et vive la France ! »

Avec une pandémie qui a contraint de nombreuses salles de cinéma à fermer leurs portes, parfois définitivement, l'actrice, également productrice de « Nomadland », a profité des Oscars pour appeler le public à y retourner dès que possible. « S'il vous plaît, regardez notre film sur le plus grand écran possible. Et un jour, très très bientôt, emmenez tous ceux que vous connaissez au cinéma », a-t-elle dit.

Les acteurs Yuh-Jung Youn, Daniel Kaluuya et Frances McDormand, tous primés pour leurs rôles cette année (Photo, AFP).

Chez les hommes, le Britannique Anthony Hopkins a créé la surprise en raflant la statuette du meilleur acteur pour son rôle de vieillard sombrant dans la démence dans « The Father », film de l'auteur français Florian Zeller récompensé par l'Oscar du meilleur scénario adapté. « J'ai écrit le script pour lui », a-t-il dit. « Pour moi, c'est le plus grand acteur vivant. »

Thomas Vintenberg, réalisateur danois, tient l’Oscar du meilleur film étranger récompensant son film « Drunk » (Photo, AFP).

Le Danois Thomas Vinterberg, réalisateur de « Drunk », a pour sa part reçu l'Oscar du meilleur film étranger pour sa comédie douce-amère mettant en scène quatre amis menant une expérience de soûlographie quasi-scientifique. Une victoire dédiée à sa fille Ida, morte dans un accident de voiture quatre jours après le début du tournage et qui devait jouer dans son film.

« Nous avons fini par faire ce film pour elle, comme un monument », a expliqué le metteur en scène danois en recevant son prix, en larmes. « C'est un miracle qui vient de se produire. Peut-être que tu tires quelques ficelles quelque part. Tout ça est pour toi. Merci. »

Les victoires aux Oscars dans les principales catégories

Meilleur film: "Nomadland"

Meilleur réalisateur: Chloé Zhao, "Nomadland"

Meilleure actrice: Frances McDormand, "Nomadland"

Meilleur acteur: Anthony Hopkins, "The Father"

Meilleure actrice dans un second rôle: Youn Yuh-Jung, "Minari"

Meilleur acteur dans un second rôle: Daniel Kaluuya, "Judas and the Black Messiah"

Meilleur film étranger: "Drunk" (Danemark)

Meilleur film d'animation: "Soul" 

Meilleur documentaire: "La sagesse de la pieuvre"

Meilleur scénario original: "Promising Young Woman" - Emerald Fennell

Meilleur scénario adapté: "The Father" - Christopher Hampton, Florian Zeller 

Pandémie oblige, même des magnats d'Hollywood, comme Bob Iger, le tout-puissant patron de Disney, numéro un mondial du divertissement, n'ont pas reçu de carton d'invitation pour l'événement. Il n'a donc pas pu assister en chair et en os à la victoire de « Soul », fable onirique des studios Pixar (filiale de Disney) sur le sens de la vie sorti au beau milieu d'une pandémie meurtrière, dans la catégorie du meilleur film d'animation. 

L’actrice Halle Berry arrive à la cérémonie (Photo, AFP).

Après des années de controverse sur la composition de l'Académie des Oscars, jugée trop blanche et trop masculine pour représenter l'ensemble de la société, deux acteurs de couleur ont été récompensés : le Britannique Daniel Kaluuya, 32 ans, pour « Judas and the Black Messiah », et la septuagénaire sud-coréenne Youn Yuh-jung pour « Minari ».

L’actrice Olivia Colman, interviewée lors d’une projection de la cérémonie depuis Londres (Photo, AFP).

Même si elle repart avec sept récompenses au total, la plateforme Netflix a en revanche subi une nouvelle déception dimanche dans les catégories majeures, malgré plusieurs films qui abordaient des thèmes pourtant d'une actualité brûlante. 

Des nominés se sont rendus à une projection de la cérémonie depuis Paris (Photo, AFP).

 


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.