Six mois après son échec, Vega décolle avec des satellites d'observation de la Terre

La fusée européenne Vega VV18, décollant de sa rampe de lancement à Kourou /AFP PHOTO /ESA-CNES-ARIANE ESPACE /JM GUILLON
La fusée européenne Vega VV18, décollant de sa rampe de lancement à Kourou /AFP PHOTO /ESA-CNES-ARIANE ESPACE /JM GUILLON
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Publié le Jeudi 29 avril 2021

Six mois après son échec, Vega décolle avec des satellites d'observation de la Terre

  • La fusée européenne Vega, avait perdu deux satellites à l'automne 2020
  • Vega a placé à 628 km d'altitude Pléiades Neo 3 (920 kg), le premier satellite très haute résolution de la nouvelle constellation d’observation de la Terre

KOUROU : La fusée européenne Vega, qui avait perdu deux satellites à l'automne 2020, a "parfaitement réussi" cette fois sa mission dans la nuit de mercredi à jeudi depuis Kourou, en Guyane, a annoncé le centre national des études spatiales (CNES).

Le lancement a "parfaitement réussi", s'est réjoui par communiqué le CNES, à l'issue des opérations.

C'est un "retour en vol réussi" pour Vega, s'est aussi félicité par un autre communiqué Stéphane Israël, le président exécutif d’Arianespace, à la suite  de la mission qui a duré 1 heure et 42 minutes.

Vega a placé à 628 km d'altitude Pléiades Neo 3 (920 kg), le premier satellite très haute résolution de la nouvelle constellation d’observation de la Terre entièrement financé et fabriqué par son futur opérateur, Airbus.

Vega a aussi placé cinq satellites de petite taille via son service de déploiement et de "lancements partagés", SSMS, une offre de lancements à coûts abordables développée grâce au financement de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Union européenne.

Les satellites mis en orbite sont Norsat-3, microsatellite d’observation au profit de l’agence spatiale norvégienne et quatre cubesats, pour les opérateurs Eutelsat, NanoAvionics/Aurora Insight et Spire.

Le tir a eu lieu à 22H50 heure locale, 1H50 GMT.

Selon Arianespace, les opérations de production du lanceur et la préparation du tir avaient été menées suivant "l’ensemble des recommandations" qui avaient été "formulées" par la commission d’enquête indépendante mise en place après l’échec du vol Vega à l'automne 2020.

La fusée s'était échouée dans la mer le 17 novembre 2020, peu après son envol, avec à son bord un satellite espagnol d'imagerie optique, SEOSAT-Ingenio, et le satellite français Taranis, premier instrument scientifique d'observation.

L'échec de la mission de novembre était dû à un problème de fabrication lors de l'intégration du quatrième étage de la fusée, fabriquée par Avio en Italie. L'erreur de câblage n'avait pas été détectée par les contrôles.

D'une durée de vie de dix ans, la constellation Pléiades Neo offrira une capacité accrue de géolocalisation et une grande "réactivité" selon Arianespace, pour l'observation de la Terre, notamment lors des catastrophes naturelles.

NorSat-3 transportera un détecteur de radar de navigation expérimental pour accroître les capacités de détection des navires.

Il s'agit du troisième lancement opéré en 2021 par Arianespace, après les deux lancements Soyuz des 25 mars et 26 avril 2021 depuis la base spatiale de Vostochny, en Russie.Il s'agit du 18e tir d'une Vega depuis ses débuts en 2012.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.