Pour ravir la mairie de Londres, deux candidats de la diversité

Candidat à sa succession, le maire de Londres, Sadiq Khan, s'adresse à des journalistes lors d'une campagne électorale à la mairie de Londres / AFP
Candidat à sa succession, le maire de Londres, Sadiq Khan, s'adresse à des journalistes lors d'une campagne électorale à la mairie de Londres / AFP
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Publié le Mardi 04 mai 2021

Pour ravir la mairie de Londres, deux candidats de la diversité

  • Candidat à sa succession lors des municipales jeudi, le travailliste Sadiq Khan, 50 ans, est donné gagnant face à son adversaire conservateur d'un an son cadet, Shaun Bailey
  • En 2016, Sadiq Khan avait battu le richissime tory Zac Goldsmith, pur produit de l'élite dont la campagne aux relents islamophobes n'avait pas convaincu

LONDRES : L'un est d'origine pakistanaise, l'autre a des racines jamaïcaines: issus de la diversité, les deux principaux candidats à la mairie de Londres restent des exceptions dans le paysage électoral d'un Royaume-Uni en pleine introspection sur le racisme.

Candidat à sa succession lors des municipales jeudi, le travailliste Sadiq Khan, 50 ans, est donné gagnant face à son adversaire conservateur d'un an son cadet, Shaun Bailey, qui a grandi comme lui dans une famille modeste de la capitale de neuf millions d'habitants. 

Reportées d'un an à cause de la pandémie, ces élections locales doivent aussi permettre à 48 millions d'électeurs en Angleterre de renouveler quelque 5.000 sièges dans 143 assemblées locales, et aux Ecossais de désigner un nouveau Parlement régional, un vote crucial sur fond de velléités d'indépendance. 

Attribué au caractère cosmopolite propre à la métropole où seuls 45% des habitants se déclaraient comme "Britanniques blancs" d'après le recensement de 2011, ce face-à-face reste exceptionnel dans un scrutin où la majorité des candidats de tête sont blancs. 

Il intervient au moment où le mouvement Black Lives Matter a relancé le débat sur le racisme et le colonialisme dans un pays où la politique reste encore souvent l'apanage d'une élite façonnée au moule des universités de Cambridge et Oxford.

"En 2016, la ville m'a choisi comme maire, montrant à quel point elle est progressiste", confie  Sadiq Khan, fils d'un chauffeur de bus pakistanais devenu le premier édile musulman d'une grande capitale occidentale, succédant à l'impétueux Boris Johnson. 

Shaun Bailey rêve lui de devenir "le premier maire noir de Londres", une fonction jouissant d'une grande visibilité au niveau national, "et le premier politicien noir de cette envergure en Europe", estimant "important que les gens se sentent représentés". 

Polémiques

En 2016, Sadiq Khan avait battu le richissime tory Zac Goldsmith, pur produit de l'élite dont la campagne aux relents islamophobes n'avait pas convaincu. 

"Il n'est dès lors pas surprenant que les conservateurs aient décidé de choisir un candidat issu d'une minorité ethnique", afin de se présenter comme "un parti libéral, inclusif", analyse Steven Fielding, professeur d'histoire politique à l'université de Nottingham. 

Shaun Bailey n'est toutefois pas exempt de polémiques, critiqué pour des propos, tenus il y a quelques années, questionnant certains aspects du multiculturalisme ou jugés rétrogrades sur les femmes. 

Mais au-delà de l'origine des candidats et des clivages partisans, leur "personnalité" joue aussi, nuance le politologue Simon Usherwood, de l'université de Surrey, rappelant le cas de Boris Johnson. 

Shaun Bailey abonde: "J'ai une expérience unique grâce à mon parcours, mais ce n'est pas la seule chose que je peux apporter". 

Cet ancien travailleur social élevé par sa mère, qui fut conseiller spécial de l'ex-Premier ministre David Cameron, veut donner à Londres "un nouveau départ" avec plus d'emplois et de logements.

Il promet aussi un tour de vis sécuritaire contre le fléau des crimes à l'arme blanche, que Sadiq Khan est accusé d'avoir échoué à endiguer.  

 

Shaun Bailey
Shaun Bailey, candidat du Parti conservateur à l'élection du maire de Londres / AFP

 

Progrès « en surface »

Pour les experts, la situation à Londres atteste des avancées réalisées ces dernières années en matière de diversité en politique, même si la marge de progression reste importante.

Plusieurs ministres conservateurs sont issus de minorités ethniques, comme ceux de l'Intérieur ou des Finances. 

Mais la question se pose de savoir "à quel point c'est sincère", souligne Steven Fielding: les partis travailliste et conservateur restent très blancs et peinent à régler le racisme, l'islamophobie ou l'antisémitisme en leur sein, qui s'exprime notamment sur les réseaux sociaux. 

Pour Dibyesh Anand, chef du département de sciences sociales à l'université de Westminster, c'est un progrès "en surface" seulement car le discours politique reste essentiellement orienté vers le Royaume-Uni blanc, avec un positionnement très droitier et nationaliste du gouvernement. 

Ainsi, malgré l'examen de conscience sur le racisme, ce dernier a cautionné un rapport controversé réfutant le caractère institutionnellement raciste du pays et défend bec et ongles des héros nationaux comme Winston Churchill, remis en question dans le sillage du mouvement Black Lives Matter, relève-t-il. 

Pour les experts, le changement viendra par l'éducation, la mobilisation de la société civile ou une réforme du mode de désignation des candidats.

Sadiq Khan se veut "optimiste" pour l'avenir, car "il y a une nouvelle génération de politiciens vraiment talentueux venant de différents horizons qui accéléreront le progrès". 

Sadiq Khan, le visage de la diversité et de la continuité à Londres

Après avoir offert un nouveau visage à Londres, il est vu comme celui de la continuité. Le travailliste Sadiq Khan s'est hissé au sommet de la capitale britannique sans oublier ses origines étrangères et modestes, dont il est fier.

L'élu de 50 ans, ancien avocat spécialisé en droits humains, avait pour la première fois ravi la mairie de Londres en 2016, devenant le premier musulman à diriger une capitale occidentale. Les sondages le donnent largement réélu lors des municipales jeudi.

Une ascension remarquable pour ce fils d'immigrants pakistanais, qui a grandi dans un logement social, comme son adversaire conservateur aux racines jamaïcaines, Shaun Bailey. 

Durant son mandat, Sadiq Khan s'est taillé un nom comme europhile convaincu, féroce envers le Brexit et son apôtre, le Premier ministre conservateur Boris Johnson, son prédécesseur à la mairie.

Ce petit gabarit de 1m65 à la chevelure poivre et sel fait aussi parler de lui pour ses escarmouches avec le président américain Donald Trump, qui le cible personnellement durant une vague d'attentats jihadistes à Londres. 

"Une fois, il m'a qualifié (...) de loser. Un seul d'entre nous est un loser, et ce n'est pas moi", plaisante Sadiq Khan, interrogé une semaine avant le scrutin, laissant transparaître une volonté à toute épreuve. 

« L'emploi, l'emploi, l'emploi »

Pour sa campagne, Sadiq Khan a adopté comme mantra "l'emploi, l'emploi, l'emploi" afin de redynamiser l'économie d'une métropole marquée par la pandémie et le Brexit, un coup dur pour le secteur financier, dont Londres est une plateforme. 

Lors de son premier mandat, il a notamment gelé le prix des transports publics et créé des zones à faible émission pour lutter contre la pollution automobile. 

Il se voit cependant reprocher de n'avoir pu endiguer les attaques à l'arme blanche, un fléau qu'il attribue à la baisse des effectifs policiers découlant des mesures d'austérité des gouvernements conservateurs.

Plus récemment, il a mis en place une commission visant à améliorer la diversité dans l'espace public, dans le sillage du mouvement Black Lives Matter qui avait abouti au déboulonnage de statues d'esclavagistes au Royaume-Uni. 

"Le consensus général est qu'il s'en est tiré en matière de transports et d'environnement, mais rien de spectaculaire", analyse Steven Fielding, politologue à l'université de Nottingham.

Boxe

Dans un pays où la politique reste encore souvent l'apanage d'une élite majoritairement blanche, Sadiq Khan avait dit n'avoir "jamais imaginé" être choisi pour concourir au poste de maire, quelques mois avant son élection. 

Lui a fréquenté le lycée public de son quartier, pas franchement réputé, et l'université de North London. 

Disant devoir "tout à Londres", il encourage après sa victoire les Londoniens musulmans et d'autres minorités à suivre son exemple.  

Sadiq Khan est né le 8 octobre 1970 dans une famille pakistanaise alors immigrée au Royaume-Uni depuis peu. 

Il a grandi dans un lotissement HLM à Tooting, quartier populaire du sud de Londres, avec ses six frères et sa soeur. Son père était chauffeur de bus, sa mère couturière.

A l'école, il veut d'abord étudier les sciences pour devenir dentiste. 

Mais un de ses professeurs repère son don pour les joutes oratoires et l'oriente vers des études de droit. Il présidera pendant trois ans l'ONG Liberty.

Dans la rue aussi, Sadiq Khan est accrocheur: enfant, il fait de la boxe pour pouvoir plus facilement rabattre le caquet de ceux qui osent le traiter de "Paki".

A 15 ans, il adhère au Parti travailliste quand Margaret Thatcher est au pouvoir. Il est élu conseiller municipal de Wandsworth, dans le sud de Londres, en 1994, jusqu'en 2006.

En 2005, il abandonne sa carrière d'avocat pour se faire élire député de Tooting, où il habite avec sa femme et leurs deux filles. 

Trois ans plus tard, Gordon Brown lui offre le poste de ministre chargé des Communautés, puis celui des Transports l'année suivante. Il devient le premier musulman à siéger au cabinet d'un Premier ministre britannique.

Sera-t-il un jour le Premier ministre musulman du pays? Il y en aura un "dans un avenir pas trop éloigné", estime-t-il auprès de l'AFP. "Mais ce ne sera pas moi" parce que "j'aime être maire de Londres". 


La CPI rejette un appel d'Israël contestant sa compétence

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. (AFP)
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  • Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas
  • Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a rejeté lundi une demande en appel d'Israël qui contestait sa compétence pour enquêter sur des crimes présumés dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas.

La CPI, qui siège à La Haye, a émis en novembre 2024 des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.

Ils sont soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza. Famine, meurtre et persécution font partie des chefs d'accusation.

Dans un document de 44 pages publié lundi, les juges ont maintenu leur décision d'enquêter sur des faits survenus dans le territoire palestinien après l'attaque meurtrière du 7 octobre 2023, perpétrée contre Israël par le groupe militant palestinien Hamas.

Le porte-parole de la diplomatie israélienne Oren Marmorstein a indiqué, dans un message sur X, rejeter la décision, accusant la CPI de "politisation" et de "mépris flagrant des droits souverains des Etats non parties".

La Cour examine actuellement une autre contestation israélienne de sa compétence, en plus d'une demande de récusation du procureur Karim Khan.

Elle a dit non en juillet à une demande d'Israël de rejet des mandats d'arrêts, ainsi qu'à l'appel de cette décision en octobre.

Créée en 2002, la CPI poursuit des individus accusés des pires atrocités tels que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide.

Israël n'adhère pas au traité de Rome ayant institué la CPI, ce qui ne les empêche pas d'introduire des contestations juridiques auprès de la Cour.

La Cour avait déjà statué en 2021 que sa compétence territoriale s'étendait à Gaza.

Les accusations de génocide commis par Israël envers les Palestiniens dans la bande de Gaza se sont multipliées depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023, après l'attaque du Hamas contre Israël ayant coûté la vie à 1.221 personnes côté israélien, principalement des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes à Gaza ont depuis fait plus de 70.000 morts, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, que l'ONU considère comme fiables.

Sous fortes pressions américaines, une trêve fragile est en vigueur depuis le 10 octobre.

 


Un pilote de ligne dit avoir évité une collision avec un avion militaire américain au large du Venezuela

Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
Cette capture d'écran tirée d'une vidéo publiée par la procureure générale américaine Pam Bondi sur son compte X le 10 décembre 2025 montre ce que Mme Bondi décrit comme l'exécution d'un « mandat de saisie d'un pétrolier utilisé pour transporter du pétrole sanctionné provenant du Venezuela et d'Iran » au large des côtes vénézuéliennes le 10 décembre. Photo d'illustration. (AFP)
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  • Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne
  • Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants

NEW YORK: La compagnie américaine JetBlue a annoncé lundi avoir fait état aux autorités d'un incident en vol, l'un de ses pilotes ayant affirmé avoir dû modifier sa trajectoire pour éviter une collision avec un avion ravitailleur de l'armée américaine, au large du Venezuela.

Ce signalement intervient sur fond de tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, l'armée américaine ayant mobilisé d'importantes forces aux alentours de la République bolivarienne.

Le gouvernement américain reproche notamment au président vénézuélien, Nicolas Maduro, réélu en 2024 à l'issue d'un scrutin aux résultats contestés par la communauté internationale, de contrôler un vaste trafic de stupéfiants.

Le dirigeant a toujours réfuté ces allégations, affirmant que Washington s'en servait comme d'un prétexte pour le renverser et mettre la main sur les immenses réserves de pétrole du pays.

Vendredi, l'un des pilotes d'un vol JetBlue assurant la liaison entre l'île caribéenne de Curaçao et New York, a signalé, par radio au contrôle aérien, avoir dû interrompre son ascension après détection d'un avion ravitailleur de l'US Air Force.

Toujours selon le pilote, dont la conversation avec les contrôleurs a été enregistrée et est disponible sur le site LiveATC.net, l'appareil militaire n'avait pas activé son transpondeur, l'émetteur-récepteur qui permet au trafic aérien de le repérer.

"On a failli avoir une collision", explique le pilote. "C'est scandaleux."

"Scandaleux", lui répond le contrôleur aérien. "Vous avez tout à fait raison."

Sollicité par l'AFP, JetBlue a salué l'initiative de l'équipage ayant "rapporté promptement cet incident" à sa hiérarchie, qui en a fait état "aux autorités fédérales". La compagnie américaine "contribuera à toute enquête" sur les circonstances de ce chassé-croisé.

Le commandement militaire américain dédié à cette région, l'US Southern Command, a expliqué à l'AFP "étudier" le dossier, tout en rappelant que "la sécurité (demeurait sa) priorité absolue".

Fin novembre, l'Agence de régulation de l'aviation civile, la FAA, avait demandé aux vols opérant dans la région où se trouve le Venezuela de "faire preuve de prudence".

Elle avait justifié cet avis par "une détérioration des conditions de sécurité et du renforcement de l'activité militaire au Venezuela et dans ses environs".

La FAA avait évoqué des "menaces qui pourraient présenter un risque pour les appareils (commerciaux) à toutes altitudes, que ce soit en vol, à l'atterrissage et au décollage".

 


Le réalisateur hollywoodien Rob Reiner et sa femme retrouvés morts à leur domicile

Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN. (AFP)
Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN. (AFP)
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  • D'abord acteur dans des séries télévisées dans les années 1970, Bob Reiner a commencé sa carrière comme réalisateur en 1984 avec le film "Spinal Tap" sur un groupe de rock imaginaire
  • Il restera l'auteur de nombreux films cultes, notamment "Quand Harry rencontre Sally" mais aussi "Stand by me" ou encore "Misery"

LOS ANGELES: Le réalisateur américain Rob Reiner et son épouse Michele Singer ont été retrouvés morts à leur domicile dans le sud de la Californie, ont rapporté dimanche les médias américains NBC et CNN.

La police de Los Angeles a fait état de deux personnes retrouvées mortes dans la maison du réalisateur du film "Quand Harry rencontre Sally", mais n'a pas confirmé publiquement leur identité, lors d’une conférence de presse dimanche soir.

Selon la chaîne NBC, le couple serait mort des suites de coups de couteau.

Rob Reiner était âgé de 78 ans.

D'abord acteur dans des séries télévisées dans les années 1970, Bob Reiner a commencé sa carrière comme réalisateur en 1984 avec le film "Spinal Tap" sur un groupe de rock imaginaire. Il restera l'auteur de nombreux films cultes, notamment "Quand Harry rencontre Sally" mais aussi "Stand by me" ou encore "Misery".

Retrouvant parfois son rôle de comédien, il était apparu récemment dans la série "The Bear".

"C'est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès tragique de Michele et Rob Reiner. Nous sommes bouleversés par cette perte soudaine et nous demandons le respect de notre vie privée en cette période incroyablement difficile", a annoncé la famille du couple dans un communiqué cité par la revue Variety.

"C'est une perte immense pour notre ville et notre pays. L'héritage de Rob Reiner est profondément ancré dans la culture et la société américaines", a déclaré la maire de Los Angeles, Karen Bass sur son compte X.

Elle a salué "son oeuvre créative ainsi que son engagement pour la justice sociale et économique" qui "ont transformé la vie d'innombrables personnes".

"Acteur, réalisateur, producteur, scénariste et militant politique engagé, il a toujours mis ses talents au service des autres", a ajouté Mme Bass.