Parrainage pour aider les meilleurs étudiants saoudiens à exploiter leur potentiel

De gauche à droite et dans le sens des aiguilles d'une montre: Aalya Albeeshi, boursière du programme Qimam; les membres du programme de bourses, qui a enregistré une forte croissance en recevant 13 000 candidats au cours de sa première année; l'université du roi Saoud. (Fourni)
De gauche à droite et dans le sens des aiguilles d'une montre: Aalya Albeeshi, boursière du programme Qimam; les membres du programme de bourses, qui a enregistré une forte croissance en recevant 13 000 candidats au cours de sa première année; l'université du roi Saoud. (Fourni)
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Publié le Mercredi 05 mai 2021

Parrainage pour aider les meilleurs étudiants saoudiens à exploiter leur potentiel

  • Seuls cinquante étudiants ont été retenus parmi plus de 15 000 candidats
  • Depuis sa création, en 2018, ce programme de bourses a connu un développement considérable; il a reçu 13 000 candidatures la première année et 18 000 en 2019

DUBAÏ: Aalya Albeeshi est diplômée en sciences de l’audition et de la parole de l’université du roi Saoud (King Saud University). La mission qu'elle a choisie de mener concerne les personnes qui présentent un handicap auditif: Aalya les aide à s'exprimer grâce à des moyens technologiques innovants. Cette action n’aurait pu voir le jour sans la bourse Qimam (Qimam Fellowship).

Ce programme particulièrement prisé a été mis en place il y a quatre ans. Au terme d'un processus d'évaluation minutieux, seuls cinquante étudiants ont été retenus sur plus de 15 000 candidats pour participer à une formation intensive de douze jours.

Les boursiers bénéficient d’un parrainage individualisé assuré par des cadres supérieurs des secteurs public et privé, d’une formation au leadership dispensée par des spécialistes et des professionnels, ainsi que de la possibilité de visiter les bureaux des plus grandes entreprises nationales et internationales d’Arabie saoudite.

Créé par le cabinet McKinsey & Company et le Dr Annas Abedin, entrepreneur et ancien membre de la société McKinsey, ce programme a pour objectif d’aider les talents d'Arabie saoudite à exploiter leur potentiel, qu'il s'agisse d’étudiants de premier cycle ou de jeunes diplômés.

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Aalya Albeeshi, une boursière du programme Qimam. (Fourni)

Née à Riyad, Aalya Albeeshi, âgée de 22 ans, a grandi dans la capitale saoudienne. Elle a appris l’existence de la bourse Qimam durant sa dernière année à l'université, en 2019. Elle avait déjà acquis un grand nombre de connaissances grâce à sa formation, et cette bourse lui a permis de les mettre en application sur le terrain et de l’aider à établir un plan de carrière.

«J’avais entendu parler de ce programme et je savais qu'il offrait de nombreuses opportunités, telles que le parrainage et les visites d’entreprises», raconte Aalya à Arab News. «À ce moment-là, j'aimais bien ce que je faisais, mais j’ai voulu savoir s’il était possible d’aller plus loin.»

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Un homme et une femme marchent dans le campus de l'université des sciences et de la technologie du roi Abdallah (King Abdullah University of Science and Technology, ou Kaust), dans la ville de Thuwal, située à l'ouest de la mer Rouge, en Arabie saoudite. (AFP/File Photo).

 

«Après l’obtention de mon diplôme est venue l’heure des choix… Je me suis renseignée sur les différentes possibilités qui s'offraient à moi. J'ai profité de cette occasion pour en savoir plus [sur la bourse Qimam].»

L'expérience s'est révélée déterminante. «Le plus important pour moi, c'est le fait d’avoir fait partie de la communauté, et les liens que j'ai noués avec les autres étudiants boursiers. On rencontre des gens venus des quatre coins du pays, qui suivent des études dans des domaines très divers. Certains, qui étudiaient à l'étranger, sont venus participer au programme, avec des compétences tout à fait particulières», raconte-t-elle.

Depuis sa création, en 2018, ce programme de bourses a connu un développement considérable; il a reçu 13 000 candidatures la première année et 18 000 en 2019. Les boursiers sont sélectionnés sur leurs résultats universitaires, sur l’esprit d’initiative dont ils savent faire preuve en dehors des cours, ainsi que sur leurs actions ou leurs idées en matière de responsabilité sociale.

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Les membres du programme de bourses Qimam, qui a enregistré une forte croissance, recevant 13 000 candidats au cours de sa première année.

À ce jour, la bourse Qimam a intronisé cent cinquante boursiers – on compte 55% de femmes – issus de secteurs variés: le commerce, la médecine, les sciences, la technologie, l'ingénierie ou les mathématiques, entre autres.

Les diplômés viennent de plus de trente universités à travers tout le Royaume, ainsi que d'autres établissements à l'étranger. Les candidats retenus deviennent des membres exclusifs du réseau des anciens de Qimam (Qimam Alumni Network). Une cérémonie prestigieuse de remise de prix leur est réservée lorsqu’ils ont terminé leur cursus.

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L’université du roi Saoud. (Fourni)

«Compte tenu de l'immense potentiel des talents émergents et curieux – sur le plan intellectuel – dont dispose l'Arabie saoudite, les jeunes de ce pays ont l’opportunité d'influencer de manière directe les transformations qui se produisent en ce moment», affirme Abdallah Saidan, partenaire associé auprès du cabinet McKinsey au Moyen-Orient.

«Des initiatives stratégiques telles que le Qimam Fellowship nous donnent de l’espoir et de l’optimisme quant à l’avenir de la nation. En effet, ce programme connaît un succès croissant. Former de jeunes talents du Royaume représente pour nous un devoir auquel nous tenons beaucoup», ajoute Saidan.

En chiffres

* 150: le nombre d'étudiants admis à ce jour depuis 2018.

* 45 000: Le nombre de demandes de bourses déposées à ce jour.

* 55%: La proportion de femmes parmi les candidats retenus.

En effet, les candidats sélectionnés reçoivent une formation au leadership dispensée en personne par des cadres et des spécialistes confirmés, qui travaillent dans des entreprises de premier plan. Ils participent également à des ateliers qui leur révèlent les secrets d'une carrière réussie dans le secteur qui les concerne.

Des sessions individuelles, avec des cadres éminents, leur sont également proposées afin qu’ils reçoivent des conseils personnalisés sur la carrière qu'ils ont choisie. En outre, ils se rendent sur le terrain et visitent les bureaux des plus grandes entreprises du Royaume, parmi lesquelles Seera Group, Al-Khaleejiah, Careem, Cisco Systems, General Electric, Ma'aden, McKinsey, STC, pour n’en citer que quelques-unes.

Ces visites est l’occasion pour les étudiants de découvrir les coulisses de ces entreprises. Ils y rencontrent des cadres supérieurs et apprennent beaucoup à leur contact, ce qui leur permet de se faire une idée claire des possibilités de carrière qui s'offrent à eux.

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Université de la princesse Noura bent Abdelrahman. (Fourni)

Une fois la formation terminée, les profils des participants sont communiqués aux responsables des ressources humaines ainsi qu’aux cadres supérieurs d'Arabie saoudite. Cette démarche constitue une opportunité pour décrocher des stages et des emplois.

Par ailleurs, les boursiers tissent des liens solides et durables avec les autres étudiants qui participent au programme grâce au réseau Qimam Alumni Network. Ils pourront ainsi rester en contact lorsqu'ils sont devenus des leaders de leurs domaines respectifs.

Selon Aalya Albeeshi, la diversité des boursiers ainsi que le fait d’appartenir au réseau des dirigeants des principales organisations saoudiennes sont des atouts inestimables.

«J'ai noué des liens importants et utiles. Ces personnes vous soutiennent et elles vous aident à choisir votre carrière; elles peuvent vous donner un autre avis. C'est ce qu'il y a de plus important. Le cours sur le leadership individuel m'a fait prendre conscience du fait que nous avons quelquefois tendance à nous limiter ou à nous sous-estimer», confie-t-elle.

Grâce aux connaissances et aux compétences qu’elle a développées, Aalya Albeeshi est aujourd'hui stagiaire au département d'orthophonie de la cité médicale du roi Fahad (King Fahad Medical City).

«C’est pour moi tout à fait particulier, car il s’agit de l'un des endroits que nous avions visités dans le cadre du programme Qimam», explique-t-elle. «Le travail qui est réalisé ici est fantastique. Il s’agit d’un lieu essentiel, et le personnel accomplit un travail extraordinaire. Je suis vraiment ravie d'être ici», ajoute-t-elle.

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En Arabie saoudite, des lycéens passent l'examen de fin d'études dans la ville portuaire de Djeddah, au bord de la mer Rouge. (AFP/File Photo)

Aalya Albeeshi est enchantée de travailler dans un domaine aussi enrichissant. «Je m'intéresse à la communication, et je veux mieux comprendre cette discipline; j’étudie plus particulièrement les troubles qu’elle peut présenter», précise-t-elle. «Il est passionnant de pouvoir faire en sorte que quelqu'un retrouve une aptitude qu'il a perdue, comme la parole, ou encore d’apporter une aide à une personne qui a perdu l'ouïe au fil du temps grâce à des appareils adaptés.»

Aalya est justement en train de développer des technologies d'assistance auditive. Après avoir terminé la formation Qimam Fellowship, elle a participé au programme CoCreate, qui réunit concepteurs et ingénieurs dans le but de mettre au point des technologies innovantes destinées à aider les personnes atteintes d'un handicap. Cette coopération est réalisée grâce au processus Humanistic Co-design («cocréation humaniste»), qui permet d'entrer en relation directe avec les personnes concernées par ces dispositifs.

«Au lieu de fabriquer un appareil en supposant qu'il sera utile, nous cherchons à interroger les gens, à identifier leurs besoins et à proposer des solutions susceptibles de leur faciliter la vie et de leur permettre d'accomplir plus facilement des activités qui leur posent des difficultés particulières», explique Aalya Albeeshi.

«J’ai travaillé avec l'équipe sur un outil qui peut traduire un texte arabe en langue des signes arabe. Nous en sommes encore aux premiers stades de développement», révèle-t-elle.

En outre, Aalya étudie un projet relatif à la santé mentale inspiré de sa propre expérience professionnelle dans les cliniques et auprès de personnes handicapées. «J'ai récemment pris part à ce projet et je pense que ce sujet mérite vraiment d’être approfondi», déclare-t-elle.

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Les boursiers du programme Qimam sont sélectionnés sur leurs résultats universitaires, sur l’esprit d’initiative dont ils font preuve en dehors des cours, ainsi que sur leurs actions ou leurs idées en matière de responsabilité sociale. (Fourni)

En outre, elle travaille actuellement sur un projet affilié à la Saudi National Mental Health Survey (Enquête nationale sur la santé mentale en Arabie saoudite). Elle est heureuse de constater que le discours sur le bien-être mental progresse en Arabie saoudite, d’autant qu’il s’agit d’un sujet «délicat».

«Tout cela montre les progrès qui ont été accomplis dans le pays. Cela prouve également que les choses évoluent à grands pas, que les gens sont de plus en plus sensibilisés et qu’ils prennent désormais soin de leur santé mentale», se réjouit-elle.

En tant que jeune femme saoudienne, Aalya Albeeshi ressent le devoir de contribuer à l’évolution accélérée que connaît son pays. Ce sont les compétences qu’elle a acquises grâce à la bourse qui lui permettent d’y parvenir.

«Il est important d’exercer une influence sur la société. Impliquez-vous, vous pouvez le faire», lance-t-elle.

 

Twitter : @CalineMalek

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Les forces israéliennes tuent plus de 20 personnes qui tentaient de trouver de la nourriture à Gaza

Des Palestiniens portent des sacs alors qu'ils reviennent d'un point de distribution de nourriture géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, dans le centre de la bande de Gaza. (AFP)
Des Palestiniens portent des sacs alors qu'ils reviennent d'un point de distribution de nourriture géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, dans le centre de la bande de Gaza. (AFP)
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  • L'hôpital Nasser du sud de la bande de Gaza a déclaré avoir reçu des corps provenant de plusieurs sites de distribution.
  • Trois témoins palestiniens ont déclaré à l'Associated Press que les tirs avaient eu lieu sur la route des points de distribution, qui se trouvent dans des zones militaires sécurisées par les forces israéliennes.

DEIR AL BALAH : Les forces israéliennes ont tué au moins 23 Palestiniens à la recherche de nourriture dimanche dans la bande de Gaza, selon des responsables d'hôpitaux et des témoins, qui ont décrit avoir été confrontés à des tirs alors que des foules affamées se pressaient autour des sites d'aide et que le nombre de décès liés à la malnutrition augmentait.

Le désespoir s'est emparé de ce territoire palestinien de plus de deux millions d'habitants, que les experts ont mis en garde contre un risque de famine en raison du blocus israélien et de l'offensive menée depuis près de deux ans.
Yousef Abed, qui faisait partie de la foule en route vers un point de distribution, a raconté avoir essuyé ce qu'il a appelé des tirs aveugles, avoir regardé autour de lui et avoir vu au moins trois personnes en train de saigner sur le sol.
"Je n'ai pas pu m'arrêter pour les aider à cause des balles", a-t-il déclaré.

L'hôpital Nasser du sud de Gaza a déclaré avoir reçu des corps provenant de plusieurs sites de distribution, dont huit de Teina, à environ trois kilomètres d'un site de distribution à Khan Younis, géré par la Fondation humanitaire de Gaza, une entreprise privée soutenue par les États-Unis et Israël qui a pris en charge la distribution de l'aide il y a plus de deux mois.

L'hôpital a également reçu un corps provenant de Shakoush, une zone située à des centaines de mètres au nord d'un autre site de la GHF à Rafah. Neuf autres personnes ont également été tuées par les troupes près du corridor de Morag, qui attendaient des camions entrant dans la bande de Gaza par un poste frontière israélien.

Trois témoins palestiniens, qui cherchaient de la nourriture à Teina et à Morag, ont déclaré à l'Associated Press que les tirs s'étaient produits sur la route des points de distribution, qui se trouvent dans des zones militaires sécurisées par les forces israéliennes. Ils ont déclaré avoir vu des soldats ouvrir le feu sur des foules affamées qui avançaient vers les troupes.

Plus au nord, dans le centre de Gaza, les responsables de l'hôpital ont décrit un épisode similaire, les troupes israéliennes ayant ouvert le feu dimanche matin sur des foules de Palestiniens qui tentaient de se rendre au quatrième point de distribution du GHF, situé le plus au nord.

"Les troupes essayaient d'empêcher les gens d'avancer. Ils ont ouvert le feu et nous nous sommes enfuis. Certaines personnes ont été blessées par balle", a déclaré Hamza Matter, l'un des demandeurs d'aide.
Au moins cinq personnes ont été tuées et 27 blessées sur le site de la GHF près du corridor de Netzarim, a indiqué l'hôpital Awda.

Des témoins oculaires cherchant de la nourriture dans la bande de Gaza ont signalé des attaques similaires par balles ces derniers jours près des sites de distribution d'aide, faisant des dizaines de morts parmi les Palestiniens.

Les Nations unies ont indiqué que 859 personnes avaient été tuées près des sites du GHF entre le 27 mai et le 31 juillet et que des centaines d'autres avaient été tuées le long des itinéraires des convois alimentaires menés par l'ONU.

Le GHF a été lancé en mai alors qu'Israël cherchait une alternative au système géré par l'ONU, qui avait permis d'acheminer l'aide en toute sécurité pendant la majeure partie de la guerre, mais qui a été accusé par Israël de permettre au Hamas, qui gardait les convois au début de la guerre, de siphonner les vivres.
Israël n'a pas apporté la preuve d'un vol généralisé. Les Nations unies l'ont nié.

La GHF affirme que ses sous-traitants armés n'ont utilisé que des gaz poivrés ou des tirs d'avertissement pour éviter des attroupements mortels. L'armée israélienne a déclaré qu'elle n'effectuait également que des tirs d'avertissement. Tous deux affirment que le nombre de morts a été exagéré.

Ni l'armée israélienne ni la GHF n'ont immédiatement répondu aux questions concernant les décès signalés dimanche.

Par ailleurs, le ministère de la santé de Gaza a également déclaré que six autres adultes palestiniens étaient morts de causes liées à la malnutrition dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures. Cela porte à 82 le nombre de décès d'adultes palestiniens au cours des cinq dernières semaines, depuis que le ministère a commencé à compter les décès d'adultes à la fin du mois de juin.

Quatre-vingt-treize enfants sont également morts de causes liées à la malnutrition depuis le début de la guerre à Gaza en 2023, selon le ministère.

La guerre a commencé lorsque le Hamas a attaqué le sud d'Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes et en enlevant 251 autres. Le Hamas détient toujours 50 captifs, dont une vingtaine seraient encore en vie, la plupart des autres ayant été libérés dans le cadre de cessez-le-feu ou d'autres accords. L'offensive militaire israélienne de représailles a tué plus de 60 400 Palestiniens, selon le ministère de la santé de Gaza.

Le ministère, qui ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants dans son décompte, est composé de professionnels de la santé. Les Nations unies et d'autres experts indépendants considèrent ses chiffres comme le décompte le plus fiable des victimes. Israël a contesté ces chiffres, mais n'a pas fourni son propre décompte des victimes.


L'armée israélienne annonce avoir mené des raids terrestres en Syrie

Des soldats israéliens patrouillent près de la soi-disant ligne Alpha qui sépare les hauteurs du Golan annexées par Israël de la Syrie, dans la ville de Majdal Shams, le lundi 9 décembre 2024. (AP)
Des soldats israéliens patrouillent près de la soi-disant ligne Alpha qui sépare les hauteurs du Golan annexées par Israël de la Syrie, dans la ville de Majdal Shams, le lundi 9 décembre 2024. (AP)
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  • Au cours de la nuit, les troupes « ont achevé une mission comprenant l'interrogatoire sur place de plusieurs suspects impliqués dans le trafic d'armes dans la région de Hader, dans le sud de la Syrie, près des hauteurs du Golan annexées par Israël »
  • Elle a diffusé des images montrant des soldats israéliens en uniforme, dans des véhicules blindés et à pied, opérant de nuit.

JERUSALEM : L'armée israélienne a déclaré dimanche avoir mené des raids terrestres dans le sud de la Syrie visant le trafic d'armes, près du plateau du Golan annexé, lors de sa dernière opération au sol depuis la chute du régime syrien en décembre.

Au cours de la nuit, les troupes « ont achevé une mission comprenant l'interrogatoire sur place de plusieurs suspects impliqués dans le trafic d'armes dans la région de Hader, dans le sud de la Syrie, près des hauteurs du Golan annexées par Israël », a indiqué l'armée dans un communiqué.

À la suite de la collecte de renseignements et d'interrogatoires sur le terrain, « les troupes ont pénétré simultanément dans quatre endroits et ont localisé de nombreuses armes que les suspects avaient trafiquées », a-t-elle ajouté.

Elle a diffusé des images montrant des soldats israéliens en uniforme, dans des véhicules blindés et à pied, opérant de nuit.

L'armée a ajouté qu'une de ses divisions « reste déployée dans la région, continuant à opérer et à empêcher l'enracinement de tout élément terroriste en Syrie, pour protéger les civils israéliens, et en particulier les habitants du plateau du Golan ».

Cette opération terrestre est la dernière en date menée par Israël en Syrie, qui a déployé des forces dans la zone tampon contrôlée par les Nations unies sur le plateau du Golan, après la chute du président syrien Bachar al-Assad, renversé par une coalition rebelle menée par des islamistes en décembre 2024.

Depuis, Israël a lancé des centaines de frappes sur des sites militaires syriens, affirmant vouloir éviter que l'arsenal du régime d'Assad ne tombe entre les mains des nouvelles autorités, qu'il considère avec méfiance.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a également exigé la démilitarisation du sud de la Syrie.


Le pavillon de l'Arabie saoudite met en avant l'e-sport et les jeux vidéo lors de l'Expo 2025

L'événement comprenait des tables rondes sur l'e-sport, les jeux vidéo et les animes, ainsi que sur le patrimoine saoudien. (Photo Fournie)
L'événement comprenait des tables rondes sur l'e-sport, les jeux vidéo et les animes, ainsi que sur le patrimoine saoudien. (Photo Fournie)
L'événement comprenait des tables rondes sur l'e-sport, les jeux vidéo et les animes, ainsi que sur le patrimoine saoudien. (Photo Fournie)
L'événement comprenait des tables rondes sur l'e-sport, les jeux vidéo et les animes, ainsi que sur le patrimoine saoudien. (Photo Fournie)
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  • L'événement accueille 8 500 visiteurs à Osaka.
  • Des tables rondes sur l’e-sport, le jeu vidéo, l’anime et le patrimoine saoudien étaient proposées. Les visiteurs ont également pu découvrir une salle de jeux interactive et un mur de photos. 

OSAKA : le pavillon de l’Arabie saoudite à l’Expo 2025 d’Osaka a accueilli en juillet l’événement « Esports : Game On », soulignant ainsi l’influence croissante du Royaume dans le domaine du divertissement numérique et de l’e-sport.

Cet événement de deux jours, qui s'est déroulé au Festival Station, a attiré 8 500 visiteurs ainsi que diverses organisations telles que la Fédération saoudienne d'e-sport, Qiddiya, Savvy Games Group, la Fondation de la Coupe du monde d'e-sport et l'Institut royal des arts traditionnels, afin de mettre en avant l'essor de l'Arabie saoudite dans ce secteur.

Des tables rondes sur l’e-sport, le jeu vidéo, l’anime et le patrimoine saoudien étaient proposées. Les visiteurs ont également pu découvrir une salle de jeux interactive et un mur de photos. 

Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite au Japon et commissaire général du pavillon saoudien, a déclaré : « En réunissant des leaders et des visionnaires des secteurs saoudien et japonais, cet événement a mis en lumière le rôle croissant du Royaume dans le développement du paysage mondial du jeu vidéo et de l'e-sport. »

« Voir autant de visiteurs s'intéresser à l'avenir du divertissement numérique a été une source d'inspiration. Grâce à cette plateforme, l'Arabie saoudite a réaffirmé son engagement indéfectible à stimuler l'innovation, à attirer les investissements et à encourager les talents dans ces secteurs. »

Cet événement figurait parmi les 700 organisés au pavillon saoudien, le deuxième en taille après celui d'Osaka, le pays hôte. Le pavillon propose une grande variété d'expériences liées à la culture, au patrimoine et à l'art. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com