La violence israélienne contre les fidèles d'Al-Aqsa condamnée

Les forces de sécurité israéliennes affrontent des manifestants palestiniens dans l'enceinte de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, le 7 mai 2021 (AFP)
Les forces de sécurité israéliennes affrontent des manifestants palestiniens dans l'enceinte de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem, le 7 mai 2021 (AFP)
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Publié le Samedi 08 mai 2021

La violence israélienne contre les fidèles d'Al-Aqsa condamnée

  • La résolution 2334 du Conseil de sécurité de l'ONU considère toutes les colonies, y compris celles de Jérusalem, illégales
  • Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite indique dans un communiqué que le Royaume «rejette les plans et mesures d’Israël visant à expulser des dizaines de Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem

JÉRUSALEM: Israël s'est préparé à de nouvelles manifestations samedi après que des affrontements à Jérusalem dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa ont fait plus de 200 blessés.

Les troubles ont suivi les prières du vendredi lorsque la police anti-émeutes israélienne a tiré des balles en caoutchouc, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les Palestiniens alors que des violences éclataient devant le troisième site le plus sacré de l’islam.

Au moins trois personnes ont été grièvement blessées lorsque les troupes israéliennes ont utilisé des balles en caoutchouc pour disperser des fidèles sur le site du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les forces israéliennes ont pris d'assaut la place de la mosquée et ont tiré des grenades sonores à l’intérieur du bâtiment, où des foules de fidèles, y compris des femmes et des enfants, priaient le dernier vendredi du Ramadan.

Les affrontements sont survenus dans un contexte de tensions croissantes concernant les restrictions israéliennes d'accès à certaines parties de la vieille ville pendant le Ramadan et la menace d'expulsion pesant sur quatre familles palestiniennes à Jérusalem-Est pour faire place aux colons juifs.

La violence israélienne a été condamnée dans le monde entier.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite indique dans un communiqué que le Royaume « rejette les plans et mesures d’Israël visant à expulser des dizaines de Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem et à leur imposer la souveraineté israélienne ».

Les EAU « condamnent fermement » les affrontements et les expulsions potentielles, et Khalifa Al-Marar, le ministre des Affaires étrangères, exhorte les autorités israéliennes à réduire les tensions.

Les EAU soulignent la nécessité pour les autorités israéliennes d'assumer leurs responsabilités conformément au droit international pour assurer la protection des citoyens palestiniens, indique un communiqué publié par l'agence de presse d'Etat WAM.

Wasfi Kailani, directeur exécutif du Fonds hachémite pour la reconstruction de la mosquée Al-Aqsa, déclare à Arab News qu'il n'y a aucune excuse pour l'action israélienne.

«Ce qui s'est passé vendredi soir est inexcusable. La violation du caractère sacré de la mosquée au cours des 10 derniers jours saints du Ramadan est illégale et constitue une violation flagrante du droit au culte. Son statu quo doit être protégé. »

Kailani, membre du Conseil du Waqf de Jérusalem, précise que les forces israéliennes ont non seulement violé la paix des fidèles, mais aussi détruit la mosquée, son dispensaire et ses portes.

Hijazi Risheq, chef du Comité des marchands de Jérusalem, signale à Arab News que les attaques des forces israéliennes visent à intimider les Palestiniens à la suite de menaces par des extrémistes juifs d'une infiltration à grande échelle dans Al-Aqsa lors de ce qu'ils appellent le Jour de Jérusalem.

«Cependant, les habitants de Jérusalem ont surmonté leur peur et ne craignent plus les soldats israéliens ou les prisons israéliennes», dit -il.

Risheq appelle les pays arabes et islamiques à aider les Palestiniens à défendre la mosquée.

Les affrontements de fin de nuit dans la vieille ville de Jérusalem ont suivi des jours de tension dans le quartier de Sheikh Jarrah, où les Israéliens tentent d'expulser toute une communauté palestinienne et de remettre leurs propriétés à des colons juifs ultra-extrémistes.

Le Conseil du Waqf, la Jordanie, les États-Unis, l'UE et les pays européens et arabes ont dénoncé la violence dans la ville.

Les États-Unis ont appelé toutes les parties à éviter les actions qui pourraient nuire aux pourparlers sur le statut final entre Israël et les Palestiniens, y compris les colonies.

La résolution 2334 du Conseil de sécurité de l'ONU considère toutes les colonies, y compris celles de Jérusalem, illégales.

La police israélienne a publié un communiqué indiquant que des policiers avaient été attaqués avec des pierres et des pétards et devaient rétablir l'ordre.

Un communiqué de la police a affirmé que 17 policiers avaient été blessés, dont au moins la moitié nécessitait davantage de soins.

Les citoyens palestiniens d'Israël ont voyagé dans au moins six bus pour montrer leur soutien aux fidèles de la mosquée Al-Aqsa, mais se sont vu interdire l'entrée près du village d'Abou Ghish.

Après avoir débarqué et commencé à parcourir les 20 km restants vers le site, les résidents locaux sont venus les chercher dans des voitures privées.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com