Il est difficile de trouver un pays autre que le Liban dont les dirigeants sont soumis aux insultes que leur adresse le gouvernement français, alors qu'ils continuent à ouvrir leurs portes et leurs bras à tout fonctionnaire venant de Paris pour leur rendre visite.
Dans d'autres pays, où les fonctionnaires respectent la dignité de leur pays et de leurs citoyens, la réponse est censée être à de telles insultes: c'est notre pays et vous n'êtes pas autorisés à vous mêler de nos affaires.
Mais les politiciens libanais savent qu'ils sont coupables et qu'ils méritent cette réprimande. Par conséquent, ils n'ont même pas la capacité d'élever la voix pour protester contre les paroles blessantes qu'ils entendent chaque fois qu'ils rencontrent un responsable étranger, qui sait ce qu'ils ont commis contre leur pays et leurs citoyens.
L'un de ces visiteurs a déclaré lors d'une réunion avec un certain nombre de personnalités de l'opposition actives dans la société civile : « Si le Liban avait été soumis à une occupation extérieure, cet occupant n'aurait pas fait au pays ce que ses dirigeants lui font ».
Néanmoins, malgré la réprimande et les insultes, les politiciens libanais s'en moquent et continuent d'agir sans se soucier d'aucun conseil ni d'aucune menace. Reste la question qui s’impose : de quoi dépendent-ils pour continuer avec cette intransigeance ?
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.