Les Américains vaccinés n'ont plus besoin de masque en intérieur, un «grand jour» selon Biden

Le président américain Joe Biden prononce une allocution sur la Covid-19 et le programme de vaccination dans la roseraie de la Maison Blanche le 13 mai 2021 à Washington, DC (Photo, AFP)
Le président américain Joe Biden prononce une allocution sur la Covid-19 et le programme de vaccination dans la roseraie de la Maison Blanche le 13 mai 2021 à Washington, DC (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 13 mai 2021

Les Américains vaccinés n'ont plus besoin de masque en intérieur, un «grand jour» selon Biden

  • Les CDC recommandent toutefois aux personnes vaccinées de continuer à porter un masque dans les transports (avions, bus, trains...) ainsi que dans les aéroports et les gares
  • « Si vous êtes pleinement vaccinés, vous n'avez plus besoin de porter un masque! », a martelé Joe Biden lors d'une brève allocution

WASHINGTON: Les Américains vaccinés contre la Covid-19 n'ont plus besoin de porter de masque en intérieur, ont déclaré jeudi les autorités sanitaires, faisant en partie tomber un des symboles de la pandémie, dont le port avait pour la première fois été recommandé pour tous aux Etats-Unis il y a plus d'un an. 

« Toute personne étant complètement vaccinée peut participer à des activités en intérieur et en extérieur, petites ou importantes, sans porter de masque ni respecter la distanciation physique », a déclaré jeudi Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays. 

 

BIDEN SALUE UN «GRAND JOUR» DANS LA LUTTE CONTRE LA PANDÉMIE

Le président américain Joe Biden a salué jeudi un « grand jour » dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 après l'annonce de la levée de la recommandation du port du masque pour les personnes vaccinées. 

« Si vous êtes pleinement vaccinés, vous n'avez plus besoin de porter un masque! », a-t-il martelé lors d'une brève allocution depuis les jardins de la Maison Blanche. 

« Je pense que c'est une étape importante, un grand jour », a-t-il ajouté, appelant tous les Américains qui ne sont pas encore vaccinés à le faire sans tarder. 

Les CDC recommandent toutefois aux personnes vaccinées de continuer à porter un masque dans les transports (avions, bus, trains...) ainsi que dans les aéroports et les gares. 

Actuellement, environ 35% de la population américaine, soit plus de 117 millions de personnes, ont reçu la ou les doses de vaccins nécessaires (le vaccin de Johnson & Johnson se fait en une seule injection, ceux de Pfizer et Moderna en deux). Et plus de 153 millions de personnes ont reçu au moins une dose.  

Jeudi, les adolescents américains entre 12 et 15 ans ont également pu commencer à se faire vacciner avec le vaccin de Pfizer/BioNTech. 

En parallèle, le nombre de cas a fortement baissé dans le pays: la moyenne des infections quotidiennes sur sept jours est tombée à environ 36 000 cas. Et la courbe des décès quotidiens est au plus bas depuis début avril 2020.  

« Normalité » retrouvée  

« Nous avons tous longtemps attendu ce moment où nous pourrions retrouver un semblant de normalité », s'est réjouie Rochelle Walensky.  

Cette décision des autorités sanitaires a été prise à la lumière d'études scientifiques ayant montré que les vaccins étaient également efficaces contre les infections asymptomatiques et les variants en circulation, a-t-elle expliqué. Elle a aussi souligné le fait que les rares personnes tombant malades bien qu'elles aient été vaccinées restaient malgré tout moins contagieuses. 

« Si vous développez des symptômes, vous devez remettre votre masque et vous faire tester immédiatement », a toutefois précisé Rochelle Walensky. 

Elle a également averti que si la situation sanitaire empirait, ces recommandations pourraient toujours être amendées.  

Les autorités avaient commencé à recommander à tous les Américains, c'est-à-dire y compris ceux n'étant pas malades, de porter des masques à partir de début avril 2020, soit il y a un peu plus d'un an. 

Elles avaient déjà peu à peu commencé à assouplir leurs recommandations ces dernières semaines. 

Jusqu'à présent, il était ainsi conseillé que les personnes vaccinées ne portent pas le masque en extérieur (sauf dans des foules), et en intérieur entre elles. Elles pouvaient également se réunir sans masque avec des personnes non vaccinées, mais d'un seul autre foyer à la fois, et si celles-ci ne présentaient pas de facteurs de risque à la Covid-19.  


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.