L'artiste Aziz Jamal dévoile les objectifs de l’Ithra pour le soutien des talents saoudiens

Aziz Jamal, Play-Playground (Photo, fournie).
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Publié le Mardi 25 août 2020

L'artiste Aziz Jamal dévoile les objectifs de l’Ithra pour le soutien des talents saoudiens

  • La mission du ministère est « de soutenir et de favoriser une culture saoudienne dynamique, fidèle à son passé et tournée vers l'avenir »
  • Le Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale (Ithra) lance son deuxième concours annuel pour les artistes saoudiens émergents, basés en Arabie saoudite

DUBAÏ : Alors que le monde rouvre ses portes après des mois de fermeture en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), le Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale (Ithra) poursuit sa mission de soutien aux talents locaux. Il a récemment lancé son deuxième concours annuel pour les artistes saoudiens émergents, basés en Arabie saoudite. Dans le cadre de cette initiative, dix artistes présélectionnés auront la possibilité de suivre cinq jours de formation dispensée par des experts.

Les dix finalistes sélectionnés participeront à un programme de formation virtuelle de cinq jours, dirigé par des experts du domaine, dont l'artiste saoudien Aziz Jamal le lauréat 2019. Jamal a été choisi au sein d’une sélection d’artistes contemporains lancée par l’Ithra dans la province orientale.

Quatorze artistes ont été sélectionnés parmi 600 candidats, dont Aziz Jamal. Son travail a été présenté durant l’exposition Zamakan, au musée de l’Ithra ainsi et au sein du 21,39 Jeddah Arts (organisation à but non lucratif pour la promotion de l’art et de la culture).

« C’est un véritable honneur de pouvoir passer de l’autre côté, a déclaré Jamal à Arab News. Une grande partie de ce que j'ai appris en tant qu'artiste est le fruit de ma victoire au concours. C'est donc extraordinaire de pouvoir partager ses connaissances avec le prochain groupe d'artistes. Je me souviens à quel point j’étais perdu à mes débuts dans cet univers, car le plus difficile est d’entrer dans le monde l’art. Je suis donc heureux de jouer un rôle modeste en montrant la voie aux autres. »

Le programme virtuel proposera des discussions sur l'état de l'art contemporain en Arabie saoudite et dans le monde, les meilleures pratiques professionnelles et les critiques de portfolio.

« Passer par le processus du concours m’a vraiment facilité la tâche dans mes rapports avec d’autres créateurs et des gens impliqués dans l’art », ajoute Jamal.

« Au début, je ressentais beaucoup d'inquiétude concernant mon travail d’artiste et mon rôle à jouer dans le grand ordre des choses… Mais c'est grâce à une pratique constante et à une immersion continue avec d'autres artistes et conservateurs que l’on apprend à mieux se connaître. Je travaille aujourd’hui principalement à cultiver ma singularité et à garder l’esprit ouvert et curieux. »

Renforcer les capacités créatives de l’Arabie saoudite est une mission fondamentale qui ne se limite pas à l’Ithra, mais qui s'aligne également sur la Vision 2030 de l'Arabie saoudite. Notre culture, notre identité : Vision 2030, un document publié par le ministère saoudien de la Culture en mars 2019, définit le cadre qui guidera l'activité du ministère saoudien de la Culture et son objectif de parvenir à « un épanouissement des arts et de la culture en Arabie saoudite, qui enrichisse la vie, célèbre l'identité nationale et renforce la compréhension entre les peuples ».

La mission du ministère, poursuit-il, est « de soutenir et de favoriser une culture saoudienne dynamique, fidèle à son passé et tournée vers l'avenir, en chérissant le patrimoine et en révélant de nouvelles formes d'expression inspirantes pour tous ».

Pour atteindre ces objectifs, Laila al-Faddagh, directrice du musée Ithra, déclare : « L'un de nos principaux piliers chez Ithra est le soutien aux talents locaux et, aujourd’hui plus que jamais, ce type de soutien est nécessaire. Le monde traverse une période difficile et les artistes et l'industrie culturelle ont été touchés par cette pandémie, comme les autres secteurs. C'est pourquoi nous avons décidé d'aller de l'avant avec ce concours, afin d’exprimer notre soutien aux artistes, mais aussi pour créer des opportunités pour de nouveaux talents. »

« Pourquoi ce concours est-il si important pour les jeunes artistes saoudiens et le développement de la scène artistique saoudienne ? Il est essentiel car il y a peu de possibilités pour les artistes émergents dans le Royaume, a déclaré Jamal à Arab News. Cela donne l’opportunité non seulement aux artistes eux-mêmes, mais aussi à la scène artistique en générale en Arabie saoudite, de s'aventurer hors de leur zone de confort. »

Pour être éligibles au deuxième concours annuel de l’Ithra, les candidats doivent être des ressortissants saoudiens ou vivre dans le Royaume depuis au moins dix ans, et être âgés d’au moins 18 ans. Les candidats peuvent postuler en tant qu'artistes individuels ou que membres d'un collectif. Toutes les candidatures doivent être présentées en ligne. Le concours est gratuit et le gagnant sera annoncé en décembre 2020.

Date limite de dépôt des candidatures : le 31 août 2020 à minuit.

Les artistes intéressés peuvent trouver tous les critères d'éligibilité et les instructions sur la façon de déposer une demande sur www.ithra.com/en/artist-open-call.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.