Espagne/Maroc: une marée humaine de migrants afflue vers Ceuta

Des migrants sont accompagnés par des gardes civils espagnols après avoir nagé depuis le Maroc jusqu'à l'enclave espagnole de Ceuta le 17 mai 2021. (Photo, AFP)
Des migrants sont accompagnés par des gardes civils espagnols après avoir nagé depuis le Maroc jusqu'à l'enclave espagnole de Ceuta le 17 mai 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 18 mai 2021

Espagne/Maroc: une marée humaine de migrants afflue vers Ceuta

  • Lundi, les autorités espagnoles ont enregistré au moins 5 000 franchissements illégaux de frontière en provenance du Maroc
  • Un homme a trouvé la mort en se noyant alors qu'il tentait de rallier l'enclave par la mer, selon la préfecture de Ceuta

FNIDEQ: Un flot de migrants, pour la plupart Marocains, a  continué de rallier l'enclave espagnole de Ceuta dans la nuit de lundi à mardi, se joignant à la marée humaine qui a franchi la frontière sans entrave depuis l'aube, en pleines tensions entre Rabat et Madrid.

Lundi, les autorités espagnoles ont enregistré au moins 5 000 franchissements illégaux de frontière en provenance du Maroc, dont un millier de mineurs, un «record» selon le dernier bilan de la préfecture de Ceuta.

Côté marocain, des centaines d'hommes et femmes de tous âges, beaucoup de jeunes et des mineurs, ont afflué pour tenter leur chance au niveau du poste-frontière de Fnideq (nord), surveillé par une poigne de policiers marocains.

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Des gardes civils espagnols aident un migrant après son arrivée à la nage en provenance du Maroc le 17 mai 2021. (Photo, AFP)

Les candidats à l'émigration, hommes et des femmes de tout âge, certains très jeunes, descendaient par dizaines vers la plage par un sentier, avant de courir vers la ville de Ceuta, le long de la mer, sous les yeux des forces auxiliaires marocaines qui les regardaient sans intervenir.

«J’ai appris par Facebook qu’il était possible de passer, j’ai pris un taxi avec une amie car je n’arrive plus à nourrir ma famille», explique parmi eux à l'AFP Ouarda, 26 ans, une mère deux enfants divorcée et au chômage. 

«Je n’ai pas peur : ou je meurs ou je passe», lance la jeune femme venue de la ville voisine de Tétouan.

Dans la journée, un homme a trouvé la mort en se noyant alors qu'il tentait de rallier l'enclave par la mer, selon la préfecture de Ceuta.

Certains ont aussi essayé de passer par la montagne qui surplombe la plage. «On nous a empêché de passer, mais je vais réessayer», confie un chômeur marocain de 26 ans.

Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent de jeunes migrants, en maillot de bain ou tout habillés, débarquant sur les plages de rochers. Certains passent sous le regard des forces de l'ordre marocaines, qui ne réagissent pas dans un premier temps puis finissent par repousser la foule de curieux.

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Deux migrants sont aperçus en train de nager au large de Ceuta le 17 mai 2021. (Photo, AFP)

 

Accrochés à l'arrière des camions

Depuis la petite ville d’Assilah, à une centaine de kilomètres plus au sud, l'AFP a vu des groupes de jeunes piétons marocains ou subsahariens marcher vers le nord sur les bas-côtés de l’autoroute. Certains s’accrochaient à l’arrière des camions, comme le font traditionnellement ceux qui tentent de passer clandestinement la frontière.

Les arrivées illégales vers le territoire espagnol situé au nord du Maghreb ont commencé lundi dès les premières lueurs du jour, a indiqué un porte-parole de la préfecture de Ceuta à l'AFP. À l'aube, ils n'étaient encore qu'une centaine, mais au fil des heures, le flot n'a cessé de gonfler, certains arrivant à pied par la plage, d'autre par la mer, avec parfois des bouées gonflables ou des canots pneumatiques. 

Interrogée sur leur hébergement, la préfecture, confrontée à une situation sans précédent, a précisé qu'un accueil était prévu dans des hangars sur la plage d'El Tarajal.

Le ministère espagnol de l'Intérieur a annoncé lundi soir dans un communiqué le «renforcement immédiat des effectifs de la garde civile et de la police nationale dans la zone» avec 200 agents supplémentaires.

Rappelant que «les autorités espagnoles et marocaines ont conclu récemment un accord concernant le retour vers leur pays des citoyens marocains qui arrivent à la nage» à Ceuta, le document assure que «les contacts avec les autorités marocaines ont été maintenus» de façon «permanente».

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Des gardes civils espagnols patrouillent la côte de Ceuta après l'arrivée de migrants en provenance du Maroc. (Photo, AFP)

Pour Mohamed Benaïssa, président de l'Observatoire du nord pour les droits de l'Homme basé à Fnideq, cette nouvelle vague de migrations concerne avant tout «des mineurs, mais également des familles, tous marocains».

Pour lui, cette vague «pourrait être en lien avec la crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne». 

Rabat est un allié clef de Madrid pour la lutte contre l'immigration clandestine. Mais entre le début de l'année et le 15 mai, 475 migrants sont arrivés à Ceuta, soit plus du double par rapport à la même période l'an passé, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.

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Des gardes civils espagnols assistent un migrant arrivé à la nage. (Photo, AFP)

Conflit au Sahara occidental

Les relations diplomatiques entre les deux pays voisins se sont tendues depuis l'accueil, fin avril, en Espagne du chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, venu pour des soins.

Le Maroc a convoqué l'ambassadeur espagnol pour lui signifier son «exaspération». «La préservation du partenariat bilatéral est une responsabilité partagée, qui se nourrit d’un engagement permanent pour sauvegarder la confiance mutuelle (....) et sauvegarder les intérêts stratégiques de deux pays», a ensuite averti un communiqué des Affaires étrangères marocaines.

Le conflit au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole classée «territoire non autonome» par les Nations unies en l'absence d'un règlement définitif, oppose depuis plus de 45 ans le Maroc au Polisario, soutenu par l'Algérie.

Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination alors que Rabat propose une autonomie sous sa souveraineté.

Les tensions autour du Sahara occidental entraînent «immédiatement» une hausse des arrivées de migrants, constate Isaias Barreñada, professeur de relations internationales à l'Université Complutense de Madrid.

Contactées par l'AFP, les autorités marocaines n'avaient pas réagi lundi soir.

Ceuta et Melilla, l'autre enclave espagnole située sur la côte marocaine, constituent les seules frontières terrestres de l'Union européenne avec l'Afrique.

Ceuta et Melilla, seules frontières terrestres entre l'Afrique et l'Europe

Les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, dans le Nord du Maroc, où des migrants tentent régulièrement d'entrer illégalement pour espérer gagner l’Union européenne, constituent les seules frontières terrestres entre l’Afrique et l’Europe.

Redoutables clôtures anti-migrants

Environ 6 000 migrants ont réussi lundi à pénétrer, à la nage ou à pied le long de la mer, à Ceuta depuis le Maroc et les arrivées se poursuivaient mardi, une crise migratoire sans précédent pour l'Espagne alors que la plupart du temps, les migrants entrent illégalement dans l'enclave en franchissant la clôture terrestre.

Cette double clôture de huit kilomètres de long, construite en 1999, avait été rehaussée, en 2005, de trois à six mètres de haut.

Des travaux ont été lancés en 2020 pour la surélever de nouveau, jusqu'à dix mètres de haut par endroits. 

Les barbelés qui surmontaient la clôture ont été retirés ces derniers mois et remplacés par un cylindre métallique afin de limiter les blessures infligées aux migrants qui tentent de la franchir, une promesse de campagne du gouvernement de gauche de Pedro Sanchez.

Les travaux, menés de manière similaire dans l'autre enclave de Melilla, située environ 400 km à l'Est sur la côte marocaine, comprennent le remplacement des grillages par une façade plus lisse, laissant très peu de prises pour l'escalade.

Des tentatives massives de franchissement de la clôture de Ceuta ont régulièrement lieu, par exemple fin août 2019, lorsque 155 migrants -en majorité originaires de Guinée Conakry - avaient réussi cette entreprise périlleuse qui entraîne parfois des morts.

A Melilla, la frontière est matérialisée par une triple clôture d'une longueur d'environ 12 km. Comme celle de Ceuta, elle dispose de caméras vidéo et de miradors.

Dans la nuit de lundi à mardi, 86 migrants d'Afrique subsaharienne sont parvenus à la franchir sur un total de plus de 300, selon les autorités locales.

Revendiquées par Rabat

Ports francs vivant d'un commerce prospère avec l'Afrique, ces deux enclaves sont appelées "présides" (ce qui signifie place forte) par le Maroc, qui les considère comme parties intégrantes de son territoire national.

Avant la pandémie de Covid-19, plusieurs milliers de Marocains venaient chaque jour y travailler ou faire leurs achats.

L'Espagne exerce sa souveraineté sur Ceuta depuis 1580 et sur Melilla depuis 1496, pour disposer de postes avancés face aux Maures.

Fin 2020, Ceuta comptait 84 000 habitants sur moins de 20 km2, à une cinquantaine de kilomètres à l'Est de Tanger, juste en face de Gibraltar. 

Située à 150 km de l'Algérie, la ville de Melilla (12,5 km2), accueillait fin 2020 une population cosmopolite de plus de 87 000 habitants. 


Al-Azhar Al-Sharif condamne les crimes terroristes contre les civils à Gaza

Des Palestiniens récupèrent des corps enterrés à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 avril 2024. (Reuters)
Des Palestiniens récupèrent des corps enterrés à l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 avril 2024. (Reuters)
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  • Al-Azhar réitère la nécessité pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et de «mettre fin à l’agression frénétique contre la population de Gaza»
  • Al-Azhar mentionne que les corps de centaines de Palestiniens, parmi lesquels des patients, ont été retrouvés dans des fosses communes au complexe médical Nasser à Khan Younès

LE CAIRE: Al-Azhar Al-Sharif, la plus ancienne et la plus importante institution d’enseignement de l’islam sunnite, a fermement condamné «les crimes terroristes commis contre les civils dans la bande de Gaza».

Dans un communiqué, Al-Azhar condamne ces attaques «dont l’atrocité a été révélée par les nombreuses informations selon lesquelles des centaines de corps d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de membres du personnel médical ont été enterrés dans des fosses communes dans les environs des complexes médicaux Nasser et Al-Shifa».

«De même, des dizaines de corps ont été retrouvés “éparpillés” dans des centres d’hébergement et de déplacement, des tentes et des quartiers résidentiels dans la bande de Gaza.»

Al-Azhar affirme au monde que «ces fosses communes sont une preuve indéniable que ces atrocités et ces horreurs sont devenues un comportement quotidien normal pour Israël».

L’institution appelle les peuples du monde à s’unir pour protester de manière à dissuader les régimes qui soutiennent ces crimes.

Elle réclame un procès international urgent contre «le gouvernement terroriste d’occupation, qui ne connaît plus le sens de l’humanité ni du droit à la vie et qui commet des génocides tous les jours».

Al-Azhar réitère par ailleurs la nécessité pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités, de «mettre fin à l’agression frénétique contre la population de Gaza et aux souffrances et catastrophes humanitaires sans précédent qui en découlent, et de garantir la protection des civils et l’acheminement d’une aide humanitaire suffisante et durable dans toutes les parties de la bande de Gaza».

L’institution présente aussi ses «sincères condoléances au peuple palestinien et aux familles des martyrs, priant Allah Tout-Puissant de leur accorder son immense miséricorde et son pardon, à rassurer les cœurs de leurs familles et de leurs proches, et à accélérer le rétablissement des malades».

Citant des articles de presse, Al-Azhar mentionne que, depuis samedi, les corps de centaines de Palestiniens, parmi lesquels des patients, ont été retrouvés dans des fosses communes au complexe médical Nasser à Khan Younès.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’UE assouplit les règles en matière de visas pour l’Arabie saoudite, Oman et Bahreïn

L’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Christophe Farnaud. (Photo fournie)
L’ambassadeur de l’Union européenne en Arabie saoudite, Christophe Farnaud. (Photo fournie)
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  • Les citoyens saoudiens, omanais et bahreïnis peuvent désormais bénéficier de visas à entrées multiples d’une durée de cinq ans
  • Il s’agit d’«une étape importante dans la promotion des contacts interpersonnels», affirme l’ambassadeur

RIYAD: Les citoyens saoudiens, omanais et bahreïnis pourront se rendre plus facilement en Europe à la suite d’une décision de la Commission européenne visant à assouplir les règles en matière de visas.

Jeudi, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, a déclaré à des journalistes à Riyad que les nouvelles règles relatives aux visas Schengen constituaient «une étape importante dans la promotion des contacts interpersonnels et la facilitation des échanges entre les citoyens de l’UE et du Conseil de coopération du Golfe [CCG]».

En vertu des nouvelles règles, un visa à entrées multiples sera normalement délivré pour une durée de cinq ans aux demandeurs retenus, y compris à ceux qui présentent une demande pour la première fois.

«Le processus est le même, mais la durée du visa est plus longue, ce qui leur permet de se rendre dans 29 pays européens en utilisant le même visa à entrées multiples, valable pour une durée de cinq ans», a expliqué M. Farnaud.

Ce dernier a déclaré qu’il était important de placer le changement de visa «dans le contexte des relations stratégiques entre cette région et l’Europe».

L’espace Schengen regroupe 29 pays européens, dont 25 sont des États membres de l’UE: la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la République tchèque, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie, la Grèce, l’Espagne, la France, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, les Pays-Bas, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Finlande et la Suède, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.

Les États membres mettront en œuvre cette décision dès qu’ils auront reçu les notifications, a assuré M. Farnaud.

«Comme nous le savons, la notification a été faite mercredi. Donc, à partir de maintenant, les États membres peuvent délivrer ces visas, à moins qu’il n’y ait une raison technique qui les oblige à attendre quelques jours», a-t-il précisé.

«Je suis très heureux d’avoir pu travailler sur ce projet et je dois dire que j’ai reçu de nombreuses réponses très positives de la part des citoyens, notamment des Saoudiens. Je pense que c’est une excellente nouvelle», a ajouté M. Farnaud.

L’envoyé a indiqué que l’Europe travaillait également sur la mise en place de visas électroniques, «mais cela prendra un certain temps».

«Je ne peux pas vous dire combien de temps exactement, car cela implique des décisions de la part des États membres sur des aspects techniques. Ce projet se concrétisera donc, mais cela prendra un certain temps», a-t-il indiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com