La vérité qui dérange sur le «piratage» du téléphone de Jeff Bezos fait ressortir le parti pris tenace de la presse contre l'Arabie saoudite

Des manifestants tiennent une marionnette du PDG d'Amazon Jeff Bezos lors d'une manifestation le 1er mai 2021 à New York. (Photo, AFP)
Des manifestants tiennent une marionnette du PDG d'Amazon Jeff Bezos lors d'une manifestation le 1er mai 2021 à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 mai 2021

La vérité qui dérange sur le «piratage» du téléphone de Jeff Bezos fait ressortir le parti pris tenace de la presse contre l'Arabie saoudite

  • «Cette accusation est sérieuse. Si elle se révèle infondée, il convient que les médias en fassent état ou qu'ils reviennent sur leurs articles précédents»
  • «Il est rare de voir un journal reconnaître qu'il vous a menti», écrit Holman W. Jenkins

LONDRES: Le 8 mai, le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, s'est demandé sur Twitter si les auteurs des accusations portées contre le Royaume au sujet du prétendu Bezos Hack (NDRL: le piratage du téléphone de Jeff Bezos) allaient reconnaître leur erreur, ou s'ils allaient plutôt «se contenter de supprimer leurs Tweets et d’espérer que leur position de l'époque se dissipera avec le soleil couchant».

En effet, le Bezos Hack remonte au mois de janvier 2020 : le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a été accusé, sans la moindre preuve, d'avoir illégalement mis sur écoute le téléphone de Jeff Bezos, le PDG d'Amazon. Il a été reproché au prince héritier d’avoir divulgué la relation qui liait Bezos à la présentatrice Lauren Sanchez auprès du tabloïd américain The National Enquirer, un geste prétendument motivé par le fait que Bezos est le propriétaire du Washington Post.

Cela fait plus d'un an que les plus grands médias occidentaux – du New York Times au Washington Post, en passant par les journaux britanniques The Guardian et The Daily Telegraph – multiplient dans leurs pages les articles sur cette divulgation d'informations qui aurait été faite par l'Arabie saoudite et sur les révélations qui ont suivi.

Bloomberg Businessweek a récemment publié un extrait du livre révélation sur le directeur d'Amazon écrit par Brad Stone, journaliste et écrivain; on y découvre les dessous de la fuite. Et pourtant, ce scoop n’a jamais été relayé.

«Cette accusation est sérieuse. Si elle se révèle infondée, il convient que les médias en fassent état ou qu'ils reviennent sur leurs articles précédents», explique à Arab News William Neal, consultant en communication stratégique, qui habite Londres.

 «En général, les médias occidentaux tiennent souvent à présenter l'Arabie saoudite sous un mauvais jour au lieu de s’en tenir à la relation des faits. Leur public a le droit de connaître l'ensemble du tableau, et pas seulement des reportages partiels», affirme M. Neal.

Mais la vérité – selon laquelle le frère de Sanchez, agent d’acteurs de séries B à Hollywood, aurait vendu sa sœur pour 200 000 dollars (163 720 euro) dans le cadre d'un «coup de maître de Bezos en termes de relations publiques» – est certes beaucoup moins intéressante pour les médias que l’hypothèse selon laquelle l'Arabie saoudite serait impliquée dans cette affaire.

Comme le souligne M. Stone, l'implication de l'Arabie saoudite n’était en fait qu’«une nébuleuse d'événements qui se sont croisés, de relations fragiles entre différents personnages et de coïncidences particulièrement insolites».

Il poursuit : «Si Bezos et ses conseillers s'efforçaient de présenter sous un jour favorable les éléments embarrassants qui entourent son divorce, cette nébuleuse d'incertitudes permettait en tout cas de détourner l'attention d’une vérité plus complexe et moins reluisante.»

Arab News s’est livré à une veille médiatique pendant les deux semaines qui ont suivi la révélation de Bloomberg Businessweek; en effet, bien peu de journaux occidentaux ont évoqué ces nouvelles informations ou pris la peine de rectifier les articles qu'ils avaient publiés et qui se sont révélés infondés.

The New York Times et la CNN, pour ne citer qu’eux, ont omis d’évoquer le sujet – un choix qui contredit leurs pratiques journalistiques, censées être professionnelles, ainsi que les normes du journalisme. Dans le même temps, The Washington Post, qui appartient à Bezos, s'est retrouvé dans un véritable conflit d'intérêts dans la mesure où, alors qu’il avait farouchement défendu son propriétaire tout au long de cette épreuve, il a gardé le silence sur ces dernières révélations.

«À mon avis, les médias font preuve de partialité lorsqu'ils ne prennent pas la peine de rectifier les allégations erronées et de les corriger lorsque de nouvelles informations sont divulguées. S'il leur arrive de publier un rectificatif, ils le font discrètement. Ainsi, l'histoire initiale, qui est fausse, a suscité une plus grande attention», confie à Arab News Julie Mastrine, directrice du marketing chez AllSides, un groupe de veille médiatique américain.

«Nous sommes convaincus qu'“il n'existe pas de nouvelles impartiales” et que les gens doivent prendre conscience de cette réalité pour parvenir à identifier les préjugés et se livrer une lecture plus large, à travers l’étendue du spectre politique. C'est ainsi qu'ils pourront obtenir des perspectives diversifiées qui les amèneront à réfléchir de façon critique et à examiner des angles multiples.»

Notons toutefois que le conflit d'intérêts entre Bezos et The Washington Post a été couvert par le New York Post et The Wall Street Journal. Au même titre que le Daily Mail et le Times de Londres, ils ont publié des articles qui indiquent que Bezos a tiré parti du fait qu’il soit propriétaire du Washington Post et des liens présumés qu’entretient l'ancien président américain Donald Trump avec The National Enquirer. Cela lui a permis de se faire passer pour une «cible politique».

Holman W. Jenkins, qui travaille au Wall Street Journal, écrit dans une chronique: «Il est rare de voir un journal reconnaître qu'il vous a menti, à moins qu'il ne parvienne à rejeter la faute sur un journaliste plagiaire ou fabulateur, lequel sera accusé de tromper ses propres rédacteurs en chef et son journal. Le propriétaire actuel du Washington Post correspond parfaitement à ce profil.»

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Jeff Bezos, fondateur d'Amazon, en compagnie de Lauren Sanchez, présentatrice d’informations américaine. (Dossier/AFP)

Le rédacteur en chef d'un journal saoudien et l’un des membres de l'Association des journalistes saoudiens ont déclaré: «Ce n'est pas la première fois que les médias occidentaux ne respectent pas les normes du journalisme qu'ils imposent aux autres.»

«Dans notre secteur, on comprend que la plupart des rédacteurs en chef préfèrent les mauvaises nouvelles ou les scandales. Personne ne demande à ces journaux britanniques et américains de faire une couverture favorable à l'Arabie saoudite. Nous souhaitons plutôt, en tant que collègues journalistes, qu'ils respectent leurs standards professionnels et qu'ils reviennent sur les histoires erronées qu'ils publient, ou qu'ils présentent des excuses», ajoutent-ils.

D'autres exemples de la partialité des médias occidentaux ont été observés au mois de mars dernier. Ainsi, au Yémen, un incendie provoqué par la milice houthie dans un centre de détention pour migrants a coûté la vie à des dizaines d'Éthiopiens. Très peu de médias occidentaux ont couvert cet incident. En revanche, la moindre erreur de l'Arabie saoudite – que le Royaume sait reconnaître et pour laquelle il présente des excuses – est aussitôt minutieusement analysée par la presse.

Par ailleurs, l'un des membres fondateurs du mouvement Black Lives Matter à New York, Hawk Newsome, a critiqué l’absence de couverture de cet incendie qui a fait des victimes parmi les migrants: «Cette question mérite que l'on s'y attarde; on ne peut pas l’ignorer. C’est un sujet qu’il m’est impossible d’occulter. Quarante-quatre personnes ont été assassinées, et les médias ne leur prêtent aucune attention», dénonce-t-il dans une interview accordée à l'émission de radio sponsorisée par Arab News et présentée par Ray Hanania. «J'ai de fortes raisons de penser que les médias ne prêtent aucune attention à cette affaire parce qu’il s'agit de personnes noires. Il est de mon devoir de lutter pour les Noirs à travers le monde.»

 

Twitter : @Tarek_AliAhmad

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com