Moderna va demander début juin l'autorisation en Europe de son vaccin pour les adolescents (DG)

Un travailleur médical charge une seringue avec le vaccin Moderna Covid-19, le 16 février 2021, dans le centre-sud de Los Angeles, Californie / AFP
Un travailleur médical charge une seringue avec le vaccin Moderna Covid-19, le 16 février 2021, dans le centre-sud de Los Angeles, Californie / AFP
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Publié le Dimanche 23 mai 2021

Moderna va demander début juin l'autorisation en Europe de son vaccin pour les adolescents (DG)

  • Aujourd'hui, seul le vaccin de Pfizer/BioNTech est autorisé pour les 16-18 ans en Europe; Pfizer a aussi demandé une autorisation pour les 12-16 ans et l'a déjà obtenue aux Etats-Unis
  • A partir de la semaine prochaine, le vaccin sera utilisé en France en dehors des centres de vaccination, par les médecins et les pharmaciens

PARIS : La société de biotechnologie américaine Moderna va déposer "début juin" une demande d'autorisation de mise sur le marché dans l'Union européenne de son vaccin anti-Covid pour les 12-17 ans, a déclaré son patron Stéphane Bancel au Journal du dimanche.

Considérant que "d'ici à l'été, tous les adultes désireux de se faire vacciner auront reçu une première dose", Stéphane Bancel a estimé qu'il "faudra ensuite très vite cibler les adolescents de 12 à 17  ans".

Aujourd'hui, seul le vaccin de Pfizer/BioNTech est autorisé pour les 16-18 ans en Europe; Pfizer a aussi demandé une autorisation pour les 12-16 ans et l'a déjà obtenue aux Etats-Unis.

"L'idéal serait de les protéger avant la fin du mois d'août. Si on ne vaccine pas massivement, le risque d'une quatrième vague ne peut être écarté", a expliqué Stéphane Bancel, qui dirige la biotech depuis 2011.

A partir de la semaine prochaine, le vaccin sera utilisé en France en dehors des centres de vaccination, par les médecins et les pharmaciens. Un pas de plus vers l'accessibilité des vaccins et "l'immunité de groupe", a-t-il assuré, ajoutant qu'il communiquait régulièrement avec les responsables français, "notamment le président Macron" sur la situation sanitaire.  

Moderna teste par ailleurs en ce moment l'efficacité de trois "rappels" différents (souche de Wuhan, souche sud-africaine et un mélange des deux) contre quatre variants du coronavirus, des essais dont il attend de premiers résultats début juin, avant d'autres essais humains à l'été dans le but de "fournir les données aux agences réglementaires en août, pour une homologation en septembre".

Il a dit que Moderna pourrait produire trois milliards de doses par an, ce qui, ajouté aux quatre milliards prévues par Pfizer-BioNTech, serait "assez pour vacciner la planète entière avec une première dose".

Concernant sa fortune personnelle, qui a explosé à plus de cinq milliards de dollars selon Forbes durant la pandémie en raison de ses parts dans Moderna, Stéphane Bancel a assuré financer de nombreuses associations grâce à une fondation créée avec sa femme: "Nous sommes décidés à donner l'intégralité de notre fortune et à faire grandir cette fondation, baptisée Champions of love". 

"Nos enfants sont prévenus : +On paie vos études et ensuite vous vous débrouillerez !+", a ironisé M. Bancel.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.