Un chef koweïtien aide les fermes locales et encourage une alimentation saine

Firas Al-Zaid est le fondateur de Community Table, qui est devenue l'une des initiatives culinaires les plus connues au Koweït. (Fourni)
Firas Al-Zaid est le fondateur de Community Table, qui est devenue l'une des initiatives culinaires les plus connues au Koweït. (Fourni)
Short Url
Publié le Dimanche 30 mai 2021

Un chef koweïtien aide les fermes locales et encourage une alimentation saine

  • Le projet de restauration de la ferme à la table de Firas Al-Zaid rassemble de jeunes chefs koweïtiens qui préparent des repas avec les meilleurs ingrédients locaux
  • La table communautaire est restée à flot pendant la pandémie de Covid-19 grâce à la série populaire de cours de cuisine virtuels d'Al-Zaid

KOWEIT CITY: Un chef du Moyen-Orient se tourne vers la communauté avec son projet populaire de la ferme à la table.

«L'idée de la table communautaire est née lorsque j'étudiais et travaillais à Miami», déclare Firas Al-Zaid, fondateur de ce qui est devenu l'une des initiatives culinaires les plus connues au Koweït.

« J’étais constamment inspiré par d'autres chefs et agriculteurs, et ces expériences se sont transformées en un désir de créer une communauté chez nous - une communauté qui nous permettrait de grandir comme une seule force.

Le résultat est Community Table, qu'il lance en 2013 et qui est local dans tous les sens du terme. Il réunit de jeunes chefs koweïtiens d'horizons culinaires divers pour préparer des menus composés avec des ingrédients provenant directement de fermes locales.

Community Table rassemble de jeunes chefs koweïtiens de divers horizons culinaires pour préparer des menus composés avec des ingrédients provenant directement de fermes locales. (Fourni)
Community Table rassemble de jeunes chefs koweïtiens de divers horizons culinaires pour préparer des menus composés avec des ingrédients provenant directement de fermes locales. (Fourni)

«Le format typique d'un événement de table communautaire provient généralement d’une seule idée ou thème culinaire», déclare Al-Zaid. «Ensuite nous construisons autour de ce concept en nous nous approvisionnant auprès de nos agriculteurs et en collaborant avec d'autres entités, pour donner vie à la vision.

«Dans le cadre d'un menu de dégustation de plusieurs plats qui met en valeur ce thème particulier, les invités sont assis à une table dans un cadre intime composé principalement de personnes qu’ils ne connaissent pas, ce qui rend l'expérience encore plus excitante.

Bien que les chefs et les ingrédients soient locaux, les thèmes des menus couvrent diverses régions et cultures, ainsi que diverses saisons.

Par exemple, le début d’une récolte locale inspire une aventure culinaire - « une « récolte spéciale » à thème unique - qui explore notre relation avec la nourriture, qui est devenue quelque peu tendue, à l'ère moderne des menus à emporter et de la restauration rapide.

«La nourriture a son propre univers, et voyager à travers différentes cuisines nous permet de rester curieux», précise Al-Zaid.

EN BREF

* Tous les ingrédients utilisés par les chefs de la table communautaire proviennent directement de fermes locales

"La partie la plus gratifiante lorsque l’on rend hommage à d'autres régions alimentaires, c’est qu’on peut le faire en utilisant des ingrédients locaux, et pour un chef les parallèles culturels qui sont liés dans ce processus sont mentalement très stimulants."

Les participants à un événement de table communautaire sont presque toujours des inconnus qui se rassemblent à une table simplement pour profiter de l'expérience de dîner en groupe, ce qui remet l'accent là où il faut, ajoute-t-il.

«Grâce au pouvoir de la nourriture, des amitiés durables se sont nouées au fil des ans», souligne Al-Zaid.

Il met également en relief l'importance de travailler ensemble en tant que communauté pour apporter de la nourriture à une table, un effort qui va au-delà de la simple préparation d'un repas.

Bien que les chefs et les ingrédients soient locaux, les thèmes des menus couvrent diverses régions et cultures, ainsi que diverses saisons. (Fourni)
Bien que les chefs et les ingrédients soient locaux, les thèmes des menus couvrent diverses régions et cultures, ainsi que diverses saisons. (Fourni)

«Nous avons souvent des artistes qui apportent leur talent à notre art pop-up et à la conception de nos menus», dit-il. «Les baristas locaux sont souvent présentés en clôture de repas, et chaque table comme l'ambiance sont entièrement repensées pour chaque événement.»

Les lieux et les paramètres sont également soigneusement étudiés. La première table communautaire a eu lieu à Sadu House, un monument historique populaire au Koweït. Des événements ultérieurs ont eu lieu dans divers endroits, y compris des fermes, des restaurants et même des musées.

La pandémie du Covid-19 a mis un terme aux rassemblements sociaux, mais même en ces temps difficiles, Al-Zaid a trouvé des moyens de partager sa vision de rassembler la communauté par l'amour de la nourriture, cette fois en ligne avec des cours de cuisine virtuels. Ceux-ci incluent une caisse d'ingrédients frais qui est envoyée aux participants pour qu'ils les utilisent pendant les sessions de groupe.

Le chef présente également des tutoriels réguliers sous forme de vidéos Instagram de 60 secondes qui expliquent quelques techniques de cuisine de base qui sont pratiques en cuisine.

La pandémie du Covid-19 a mis un terme aux rassemblements sociaux, mais même en ces temps difficiles, Al-Zaid a trouvé des moyens de partager sa vision de rassembler la communauté autour de la nourriture. (Fourni)
La pandémie du Covid-19 a mis un terme aux rassemblements sociaux, mais même en ces temps difficiles, Al-Zaid a trouvé des moyens de partager sa vision de rassembler la communauté autour de la nourriture. (Fourni)

Dans un pays qui a longtemps été classé parmi les pires au monde en termes d'obésité et de problèmes de santé, des initiatives telles que la table communautaire offrent un contrepoidsindispensable. Elles encouragent les gens à poser des questions sur les aliments qu'ils consomment et leur origine, tout en sensibilisant également aux avantages de choisir des ingrédients naturels et locaux.

Sur un plan plus personnel, Al-Zaid déclare que son parcours professionnel a été long mais enrichissant.

«Être chef est extrêmement gratifiant et je considère vraiment que c'est un honneur», dit-il. «Mais il y a aussi des inconvénients qui vous mettent au défi de trouver constamment de nouvelles façons de rester motivé.

«Travailler avec d’autres pour une cause commune est un rappel nécessaire qu’aucun d’entre nous n’est seul dans ce domaine.»

 

* Ce rapport est publié par Arab News en tant que partenaire du Middle East Exchange, qui a été lancé par les initiatives mondiales Mohammed ben Rashid Al Maktoum pour refléter la vision du Premier ministre des Émirats arabes unis et dirigeant de Dubaï d’explorer la possibilité de changer le statut de la région arabe.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Short Url
  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

View this post on Instagram

A post shared by El Gouna Film Festival (@elgounafilmfestivalofficial)

Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Short Url
  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
Short Url
  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.