L'armée israélienne maintiendra une présence dans cinq « points stratégiques » au Liban après le délai limite fixé à mardi pour le retrait de ses soldats du pays voisin.
« Il s'agit d'une mesure temporaire jusqu'à ce que les forces armées libanaises soient en mesure d'appliquer pleinement l'accord » a déclaré à des journalistes le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée.
"Nous avons peur qu'un retrait complet ne soit pas réalisé demain", a déclaré M. Aoun, selon la présidence libanaise.
"L'essentiel est qu'Israël se retire" et la question du désarmement du Hezbollah devra faire ensuite l'objet d'un "accord" entre les Libanais, a-t-il ajouté
"Les garants de l'accord doivent assumer leur responsabilité en nous apportant leur aide", a déclaré la présidence libanaise dans un communiqué
"Nous poursuivons les contacts à différents niveaux pour pousser Israël à respecter l'accord, à se retirer à la date prévue et à libérer les prisonniers", a-t-elle ajouté
L'Arabie saoudite a exprimé son soutien total aux mesures prises par le gouvernement libanais pour faire face aux tentatives d'atteinte à la sécurité des citoyens libanais.
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, s'est engagé à traduire en justice les auteurs de l'attaque criminelle contre une force de maintien de la paix de l'ONU.
Les autorités libanaises ont promis samedi de punir les responsables d'une attaque contre un convoi de l'ONU à Beyrouth qui a fait deux blessés sur une route bloquée par des partisans du Hezbollah pro-iranien près de Beyrouth
L'attaque a eu lieu sur une route bloquée, pour le deuxième jour consécutif, par des dizaines de partisans du Hezbollah protestant contre une décision d'interdire, l'atterrissage de deux avions iraniens à l'aéroport de Beyrouth
Cette décision intervient après une suspension de trois ans de son engagement politique et de celui de son parti
M. Hariri a affirmé que le parti, fondé par son défunt père, "poursuivra ses activités, ancré dans l'adhésion à l’Accord de Taëf, à la construction de l'État, à la reconstruction et au développement institutionnel"
Les autorités libanaises ont convoqué une réunion d'urgence samedi matin après que deux officiers ont été blessés dans l'incendie d'un véhicule de la Force de l'ONU au Liban (Finul)sur une route bloquée par des partisans du Hezbollah
L'agression intervient alors que des dizaines de partisans du Hezbollah ont bloqué vendredi, pour le deuxième soir de suite, la route menant à l'aéroport de Beyrouth dans la banlieue sud de la capitale, un bastion du mouvement pro-iranien