Cette «cellule criminelle», démantelée le mois dernier est «composé de partisans du mouvement séparatiste MAK», organisation interdite en Algérie, selon le ministère de la Défense nationale (MDN)
Ses membres sont «impliqués dans la planification d'attentats et d'actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays»
Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche hebdomadaire à Alger à partir des quartiers populaires de Belouizdad (ex-Belcourt) et Bab El Oued, fiefs de la contestation, ainsi que de la grande artère Didouche Mourad
Soixante-six détenus d'opinion, poursuivis en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles, sont actuellement incarcérés dans le pays, selon le site spécialisé Algerian Detainees
«Les services de sécurité ont arrêté une association criminelle composée de huit personnes âgées de 26 à 60 ans actives sous couvert d'une association culturelle, non agréée, à Bab El Oued», quartier populaire d'Alger
Début avril, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a mis en garde les manifestants du Hirak contre tout «dérapage» et des «activités non innocentes»