"Deux scénarios ont été évoqués, une riposte simultanée de l'Iran et ses alliés ou une réponse échelonnée de chaque partie", a ajouté cette source.
Selon ce responsable qui a requis l'anonymat, "le Hezbollah pourrait ensuite frapper des objectifs civils", pour riposter à la frappe visant son responsable militaire dans laquelle cinq civils ont également été tués.
L'Iran et le Hamas ont accusé Israël, leur ennemi juré, et promis de venger sa mort, survenue quelques heures après celle du commandant du Hezbollah libanais Fouad Chokr, tué par une frappe revendiquée par Israël.
l'espoir d'une trêve associée à une libération des otages retenus à Gaza reste lointain, Israël ayant juré de détruire le Hamas après l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien.
La réaction du chef de la diplomatie américaine traduit une certaine prudence, sinon l'embarras de Washington, qui cherche à faire baisser les tensions dans la région.
Principal médiateur dans les négociations sur une trêve dans la bande de Gaza, le Qatar s'est de son côté interrogé sur l'opportunité de poursuivre la médiation.
Le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a promis de se venger d'Israël après l'assassinat du chef politique du Hamas, déclarant qu'Israël « s'est préparé un châtiment sévère ».
Sami Abu Zuhri, haut responsable du Hamas, a déclaré à Reuters : « L'assassinat du frère Haniyeh par l'occupant israélien est une grave escalade qui vise à briser la volonté du Hamas.
La cérémonie funéraire "officielle et publique" se tiendra jeudi à Téhéran et la dépouille doit être transportée à Doha.
Ismaïl Haniyeh était basé au Qatar ainsi que le bureau politique de son mouvement qui s'était installé à Doha depuis 2012, suite à sa fermeture à Damas.
M. Pezeshkian, qui débute un mandat de quatre ans, doit présenter dans les deux semaines à venir les membres de son cabinet au Parlement qui devrait leur accorder sa confiance.
"Le soutien à la cause de la nation palestinienne opprimée se poursuivra avec force, et aucun facteur ne pourra perturber notre volonté dans ce sens", avait affirmé lundi Massoud Pezeshkian dans un communiqué.
"Le régime sioniste (Israël) commettra une grave erreur lourde de conséquences s'il attaque le Liban"
Dimanche, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a mis en garde Israël, ennemi juré de l'Iran, des "conséquences" d'une attaque de représailles au Liban après le tir de roquette sur la ville de Majdel Shams
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a entériné dimanche l'élection du réformateur Massoud Pezeshkian en tant que neuvième président de la République islamique
"J'approuve l'élection (du) sage, honnête, populaire et érudit M. Pezeshkian, et je le nomme président de la République islamique d'Iran"
Les sportifs israéliens "ne méritent pas d'être présents aux JO de Paris à cause de la guerre contre les innocents de Gaza", a indiqué le ministère iranien des Affaires étrangères sur X.
Le ministre français des Affaires étrangères avait annoncé lundi que la délégation israélienne était la "bienvenue en France", et que la protection des athlètes serait assurée par une unité d'élite de la gendarmerie nationale.