Le nitrate d'ammonium à l'origine des explosions de Beyrouth mardi est un sel blanc et inodore utilisé comme base de nombreux engrais azotés sous forme de granulés
De nombreuses tragédies dans le monde, accidentelles et criminelles, ont comme source le nitrate d'ammonium
« Nous avons vécu 15 ans de guerre civile, puis une autre guerre en 2006 avec Israël, et des assassinats tout au long, mais c’est définitivement l’année du Liban en enfer »
« Nous sommes tous épuisés et drainés par les mauvaises nouvelles sans fin qui continuent d'apparaître sur nos téléphones »
Les déflagrations étaient notamment dues à l'explosion de quelque 2750 tonnes de nitrate d'ammonium
Les immeubles ont tremblé et les vitres ont été brisées à des kilomètres à la ronde. Le souffle a été ressenti jusque sur l'île de Chypre, à plus de 200 km
Les gens cherchent leurs proches partout. Dans le chaos le plus total. En un instant, c’est un Beyrouth méconnaissable que les Libanais foulent du pied
Hébétés, les habitants de la capitale cherchent leurs proches. D’hôpital en hôpital, ils demandent aux passants, aux badauds s’ils ont aperçu leur fils, leur mère, leur cousin
« Une femme cherche toujours son fils dans les décombres, elle est dans la rue avec sa fille de 12 ans. Elle ne sait pas dans quel hôpital son fils a été transféré »
Les hôpitaux de Beyrouth sont bondés, déjà saturés par les malades infectés du coronavirus. Ils ont désormais du mal à accueillir les blessés, seuls les blessés très graves sont désormais acceptés