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Ministre délégué à la Santé auprès de Simone Veil, ministre d’État des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville (30 mars 1993-11 mai 1995), ministre de la Santé et de la Protection sociale (31 mars 2004-29 novembre 2004)

Ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille (29 novembre 2004-30 mai 2005).

Interne des hôpitaux de Toulouse puis chef de clinique en Cardiologie, Philippe Douste-Blazy devient en 1988 professeur à la faculté de médecine de Toulouse en épidémiologie, économie de santé et prévention, membre de l’Académie des sciences de New York. En 1989, il est élu maire de Lourdes, député des Hautes-Pyrénées puis, en 2001, maire de Toulouse et député de Haute-Garonne.

Ministre de la Culture (du 18 mai 1995 au 2 juin 1997), puis ministre de la Santé et de la Protection sociale (du 31 mars 2004 au 29 novembre 2004). Son titre s’élargit le 29 novembre suivant, et il devient ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille. Il entame alors une réforme de l’assurance maladie avec une économie de 10 milliards d’euros et en prévoyant une recette de 5 milliards en trois ans. Il crée la notion de médecin traitant et la Haute Autorité de santé (HAS).

En 2005, il devient ministre des Affaires étrangères où il fonde Unitaid, organisation hébergée par l’Organisation des nations unies (ONU), permettant aux populations les plus pauvres du monde d’accéder aux médicaments contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Son budget est basé sur un prélèvement d’un euro par billet d’avion vendu.

En 2008, il est nommé Secrétaire général adjoint des Nations unies.

En 2019, il est élu président du Conseil d’administration du fonds onusien Unitlife.