Grouillante, polluée et ultra-sécurisée, Kaboul «était conçue au départ pour 500.000 habitants mais elle en compte près de 7 millions», déclare le conseiller à la municipalité pour les affaires culturelles
La sécurité est leur «plus grand accomplissement». «Ceux qui étaient à l'origine de l'insécurité sont maintenant chargés de la sécurité!»
Au moins 210.000 Afghans, dont beaucoup ont vécu 40 ans hors de leur pays, sont passés par Torkham ces deux derniers mois, depuis que le Pakistan a déclaré les sans-papiers indésirables
Ils sont ensuite partis vers diverses provinces afghanes, avec 15 000 afghanis (190 euros) en poche -- juste de quoi faire vivre une famille pendant un mois. Et souvent rien, ni personne, ne les attend
«Une explosion a eu lieu à bord d'un bus qui transportait des civils dans le quartier de Dasht-e-Barchi, sept de nos compatriotes sont morts en martyrs et 20 autres ont été blessés»
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) en Afghanistan a peu après revendiqué l'attaque
Des millions d'Afghans ont afflué au Pakistan au cours de décennies de guerre, dont au moins 600 000 depuis le retour au pouvoir des talibans à Kaboul en août 2021
Beaucoup ont peur de rentrer en Afghanistan, où le gouvernement taliban a imposé son interprétation rigoriste de l'islam
Le gouvernement pakistanais a donné jusqu'à mercredi aux sans-papiers vivant sur son sol - essentiellement des Afghans, dont il estime le nombre à 1,7 million - pour en partir d'eux-mêmes, sans quoi ils seront expulsés
Au total, plus de 100 000 migrants afghans sont déjà rentrés en Afghanistan depuis l'annonce de ce plan début octobre
Cette exposition, sans occulter la violence ni l'enfermement, montre les espaces qui permettent encore, sur un tissu, une toile ou une photo, de célébrer la beauté de l'Afghanistan, les rêves et les espoirs
Un film d'Oriane Zehra «Les oiseaux sont libres de se rassembler ici» présenté dans l'exposition laisse voir l'apprentissage au quotidien des Afghanes chez Zarif Design