«L'Iran est tout à fait prêt à travailler avec Rafael Grossi», le directeur général de l'instance onusienne, «et à accomplir ce qui a été convenu lors de sa récente visite à Téhéran»
La République islamique, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique, a accepté «des activités de vérification et de surveillance supplémentaires» de son programme nucléaire
«Les discussions se poursuivent dans une atmosphère de travail, de franchise et de coopération», a déclaré M. Grossi à la mi-journée
A l'issue des autres réunions prévues dans la journée, «j'aurai un meilleur jugement» sur les résultats des discussions, a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse avec Mohammad Eslami
Arrivé vendredi pour une visite de deux jours, M. Grossi espère créer les conditions d'une coopération entre l'AIEA sur le dossier du nucléaire iranien
Une conférence de presse entre le patron de l'AIEA et Mohammad Eslami, directeur de l'OIEA, doit aussi se tenir samedi
Des particules d'uranium enrichies à 83,7%, soit un peu moins des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, ont été détectées dans l'usine souterraine de Fordo, au sud de Téhéran
La France a jugé jeudi qu'il s'agissait d'«un développement sans précédent et extrêmement grave»
Selon un rapport confidentiel de l'AIEA, des particules d'uranium enrichies à 83,7%, soit un peu moins des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, ont été détectées dans l'usine souterraine de Fordo
Lors de cette visite de deux jours, M. Grossi devrait rencontrer le président Ebrahim Raïssi, ainsi que d'autres responsables iraniens, d'après une source diplomatique
«Ce rapport fait état d’une trajectoire très préoccupante de l'Iran qui n'a aucune justification», a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre
L'AIEA a détecté en Iran des particules d'uranium enrichi à 83,7%, soit juste en deçà des 90% nécessaires pour produire une bombe atomique, sans pouvoir dire à ce stade si ce seuil a été atteint accidentellement ou volontairement