La CPI, basée à La Haye, a engagé une enquête sur de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans le cadre de la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine
Le procureur de la CPI, Karim Khan, doit prendre part à la table ronde en mars, selon Londres
La lettre donne des exemples de déclarations préventives qui se sont déjà révélées efficaces en Palestine
Le document fait également référence à un rapport de 2016 du bureau du procureur sur les activités d’examen préliminaire, qui reconnaît que des employés d’organisations palestiniennes ont fait l’objet de menaces
La CPI avait lancé en 2006 une première enquête sur les crimes de guerre présumés en Afghanistan, commis tant par les talibans que par les forces américaines
Mais le procureur avait annoncé en 2021 retirer les actions des États-Unis de l'enquête, arguant du fait que les «pires crimes» ont été commis par les talibans et le groupe EI
Les Etats-Unis ont accusé jeudi l'armée russe d'avoir transféré, «de force», «plusieurs milliers» d'Ukrainiens dans des «camps de filtration»
Les actes de l'armée russe feront l'objet d'investigations, notamment de la commission spéciale du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, de la Cour pénale internationale et des autorités ukrainiennes
Le président américain Joe Biden a remis le débat sur la place publique mardi
S'il appartient aux «avocats, au niveau international», de trancher sur la qualification de génocide, «pour moi, cela y ressemble bien», a-t-il déclaré
«J'ai pris la décision, en me basant sur des preuves, que les pires crimes en termes de gravité, d'échelle et d'étendue semblent être commis par l'État islamique-Khorasan (EI-K) et par les talibans»
Plusieurs organisations de défense des droits humains avaient critiqué la décision de M. Khan en septembre d'écarter des priorités l'enquête sur les forces américaines pour se concentrer à la place sur les talibans et leurs adversaires de l'EI-K
La CPI a ouvert en 2018 une enquête préliminaire sur des violations présumées des droits humains par le gouvernement Maduro
L'enquête a été ouverte en raison de la violente répression des manifestations antigouvernementales de 2017 au cours desquelles près de 100 personnes sont mortes