Quelle que soit la devise du compte, le retrait ne pourra être effectué qu'en dollars américains et uniquement à la caisse
Le rouble a battu lundi de nouveaux records historiques de faiblesse face aux devises occidentales au moment où la Russie est frappée par des sanctions occidentales sans précédent
Appelée par Kiev à durcir ses sanctions après l'invasion de l'Ukraine, l'UE exclut de viser les secteurs russes de l'énergie, principale source de revenus de Moscou
La Russie représente aujourd'hui 45% des importations européennes de gaz et de charbon et 25% de celles de pétrole
Cette décision a été prise «en coordination étroite» avec les alliés des Etats-Unis, a précisé Joe Biden. « Nous ne contribuerons pas à subventionner la guerre de Poutine»
L'Europe s'est, pour l'instant, refusée à décréter un embargo sur les importations russes, qui assurent 40% de ses besoins en gaz naturel et 30% pour le pétrole
Dans un communiqué, Shell a précisé que, «comme premier pas immédiat, le groupe va arrêter tous les achats au comptant sur le marché de pétrole brut russe»
Shell a également indique que groupe allait « fermer ses stations services, ainsi que ses activités de carburants pour l'aviation et lubrifiants en Russie»
La Russie est l'un des premiers producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, et les investisseurs s'affolent d'éventuelles ruptures d'approvisionnement
Les cours du pétrole se sont approchés lundi de leurs plus hauts historiques, dépassant brièvement 130 dollars le baril pour la première fois depuis 2008
« Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023», a souligné la DG du groupe français
La crainte de perturbations des exportations en provenance de Russie, qui fournit 40% des importations de gaz européen, ont fait flamber son cours en Europe à un nouveau record historique vendredi