37 personnes, dont 34 syriens, deux Libanais et un Palestinien, se trouvaient à bord de l'embarcation, d'après la même source. Sept enfants figurent parmi les passagers
Selon les familles de certains passagers, ces derniers se sont retrouvés perdus plusieurs jours en mer, sans eau ni nourriture sur l'embarcation car les passeurs leurs avaient interdit de prendre leurs affaires
Le démantèlement a débuté dans le calme vers 7H (5H GMT) dans le secteur dit de « la lande de Virval », proche de l'hôpital de Calais, bouclé par les policiers et autour duquel des tentes de la Protection civile avaient été dressées
« Nous voulons éviter toute concentration et point de fixation nouveaux sur Calais et cette zone du Virval sera rendue inaccessible »
Le navire humanitaire Alan Kurdi, avec 125 migrants rescapés à bord, a accosté jeudi dans le port italien d'Arbatax en Sardaigne
Sea-Eye a toutefois précisé ne pas savoir si Arbatax serait un "port sûr", c'est-à-dire si les personnes rescapées, parmi lesquelles se trouvent des enfants, pourraient débarquer
Cette demande intervient sur la route maritime migratoire la plus meurtrière du monde, le jour de la présentation à Bruxelles d'une vaste réforme de l'asile à l'échelle européenne
Le bateau de l'ONG allemande Sea-Eye, avec 125 migrants à bord, "doit être accueilli dans le port sûr le plus proche", a indiqué Gabriel Attal
Depuis quelques mois, c'est à la halte humanitaire, un accueil de jour parisien, que le couturier a posé sa machine à coudre et marche sur le fil de ce fragile équilibre
« Le style, l'apparence, c'est important. Ici, ils peuvent choisir. Je leur dis qu'il ne faut pas montrer que tu es sans-papiers, parce que ça va t'isoler. Il faut marcher fièrement » dit-il
"Nous avons vu la mort devant nos yeux, alors que les enfants pleuraient tout le temps", raconte un rescapé qui envisage déjà une nouvelle tentative d'émigration clandestine
Selon la Banque mondiale, plus de 50% de la population au Liban vit sous le seuil de la pauvreté, sur fond d'une forte dépréciation, d'une hyperinflation et de licenciements massifs