En première instance, M. Sarkozy s'était vu infliger le 1er mars 2021 trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, devenant ainsi le deuxième président de la Ve République condamné par la justice
Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont jugés en appel à partir de lundi pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des «écoutes», également appelée «Bismuth»
«Je pense que désormais il faut tourner cette page, il appartient à notre histoire, à notre passé, j'ai été fier du président de la République qu'il a été (...) mais désormais, c'est le passé», a déclaré le député Aurélien Pradié
«Des trois candidats à la présidence des Républicains, je suis le seul à pouvoir tourner cette page parce que je n'ai pas été un obligé de Nicolas Sarkozy», a-t-il developpé
Nicolas Sarkozy, qui conteste les faits, est mis en examen notamment pour corruption passive et association de malfaiteurs. Son avocat n'a pas souhaité réagir
Le camp Sarkozy aurait-il promis des contreparties diplomatiques, économiques et juridiques à Mouammar Kadhafi ? ont cherché à déterminer les magistrats financiers
Nicolas Sarkozy pointe enfin les limites de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire passer une loi à l'Assemblée sans vote, à moins du vote d'une motion de censure renversant le gouvernement
«Ce n’est faire injure à personne que de rappeler que le président Macron vient de la gauche», explique M. Sarkozy
L'ex-président, qui a toujours affirmé n'avoir jamais commis « le moindre acte de corruption », avait immédiatement annoncé qu'il allait faire appel
Les juges avaient considéré que l'ex-président s'était rendu coupable de corruption, en promettant d'appuyer la candidature de M. Azibert pour un poste de prestige à Monaco
Les Français ont encore vécu en 2021 au rythme effréné des mesures gouvernementales anti-Covid
Le 24 novembre, le naufrage d'une embarcation de fortune coûte la vie à au moins 27 migrants partis de Calais pour tenter de rejoindre clandestinement la Grande-Bretagne
Cité comme témoin par l'association Anticor, partie civile, Nicolas Sarkozy avait fait savoir, dans une missive à la juridiction, qu'il n'entendait pas venir
Jusqu'ici, jamais la justice n'avait contraint un ex-chef de l'Etat à témoigner sur des faits en lien avec des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions
«On ne traite pas ses alliés, ses amis comme on a été traité. Ce n'est pas possible, ce n'est pas conforme à l'intérêt stratégique de nos deux nations», a réagi l'ancien chef de l'Etat
Concernant le Royaume-Uni, le président Sarkozy a déploré son éloignement de la France et de l'Europe