Johnson appelle le G7 à «vacciner le monde» d'ici la fin 2022

«J'appelle mes collègues dirigeants du G7 à se joindre à nous pour mettre fin à cette terrible pandémie». (Photo, AFP)
«J'appelle mes collègues dirigeants du G7 à se joindre à nous pour mettre fin à cette terrible pandémie». (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 06 juin 2021

Johnson appelle le G7 à «vacciner le monde» d'ici la fin 2022

  • Ce sommet représente la première rencontre en personne des dirigeants du G7 depuis qu'a éclaté la pandémie il y a un an et demi
  • «Le monde attend de nous que nous relevions le plus grand défi de l'après-guerre: vaincre la Covid et mener une reprise mondiale portée par nos valeurs communes»

LONDRES: Le Premier ministre britannique Boris Johnson appellera les dirigeants des pays du G7 à s'unir pour "vacciner le monde d'ici à la fin de l'année" prochaine pour mettre fin à la pandémie de Covid-19, ont annoncé ses services samedi.

Le chef du gouvernement conservateur, qui accueillera le sommet du G7 de vendredi à dimanche prochain en Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre), exhortera ses homologues des pays les plus industrialisés (Royaume-Uni, France, Italie, Canada, Japon, Allemagne, États-Unis) à prendre des "mesures concrètes" pour atteindre cet objectif, selon un communiqué diffusé samedi soir par Downing Street.

Ce sommet représente la première rencontre en personne des dirigeants du G7 depuis qu'a éclaté la pandémie il y a un an et demi et la première participation du nouveau président américain Joe Biden, qui marque le retour des États-Unis vers le multilatéralisme après les années Trump.

"La semaine prochaine les leaders des plus grandes démocraties du monde se rassembleront lors d'un moment historique pour nos pays et notre planète", a déclaré Boris Johnson.

"Le monde attend de nous que nous relevions le plus grand défi de l'après-guerre: vaincre la Covid et mener une reprise mondiale portée par nos valeurs communes", a-t-il ajouté, "vacciner le monde d'ici à la fin de l'année prochaine serait le plus grand exploit de l'histoire de la médecine".

"J'appelle mes collègues dirigeants du G7 à se joindre à nous pour mettre fin à cette terrible pandémie et promettre que nous ne laisserons jamais se reproduite les ravages causés par le coronavirus", a-t-il conclu.

Le Royaume-Uni avait annoncé en février dernier qu'il partagerait la majorité de son surplus de vaccins via le dispositif international Covax, mais malgré l'état avancé de la campagne de vaccination, le pays ne dispose pas encore de tels surplus, a déclaré vendredi le ministre de la Santé Matt Hancock.

Boris Johnson espère en outre promouvoir un système mondial de surveillance destiné à détecter de nouveaux variants du virus avant qu'ils ne se répandent.

L'environnement et la relance verte seront au cœur de ce sommet du G7, avant la grande conférence pour lutter contre le réchauffement climatique, la COP 26, prévue en novembre en Écosse.

Le sommet du G7 a été précédé par une série de réunions des ministres de ses pays membres, et a notamment abouti à un accord historique fixant comme objectif un taux minimal d'impôt sur les sociétés de 15%, pour une meilleure répartition des recettes fiscales des multinationales, les géants du numérique qui ont prospéré pendant la crise sanitaire en particulier.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.