Le prince héritier d'Abou Dhabi rencontre le président du conseil présidentiel libyen

Le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohammed ben Zayed, rencontre le président du Conseil présidentiel libyen, le Dr Mohammed Younes Al-Manfi. (Photo, WAM)
Le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohammed ben Zayed, rencontre le président du Conseil présidentiel libyen, le Dr Mohammed Younes Al-Manfi. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, rencontre son homologue libyenne Najla El-Mangoush. (Photo, WAM)
Le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed, rencontre le président du Conseil présidentiel libyen, le Dr Mohammed Younes Al-Manfi. (Photo, WAM)
Le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed, rencontre le président du Conseil présidentiel libyen, le Dr Mohammed Younes Al-Manfi. (Photo, WAM)
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Publié le Dimanche 06 juin 2021

Le prince héritier d'Abou Dhabi rencontre le président du conseil présidentiel libyen

  • Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis s'est entretenu avec son homologue Najla El-Mangoush lors de sa visite, où les deux ministres ont passé en revue les développements en Libye
  • La ministre libyenne des Affaires étrangères Najla El-Mangoush et plusieurs responsables libyens ont aussi assisté à la réunion

DUBAÏ : Le prince héritier d'Abou Dhabi, Cheikh Mohamed ben Zayed, a affirmé la position ferme des Émirats arabes unis à soutenir la Libye et à réaliser les aspirations de son peuple à la stabilité, au développement et à l'unité, a rapporté samedi l'agence de presse officielle WAM. 

Ses propos sont intervenus lors d'une réunion avec le président du Conseil présidentiel libyen, le Dr Mohammed Younes Al-Manfi, qui est en visite officielle dans le pays.

Au début de la réunion, Cheikh Mohammed a exprimé ses sentiments de bienvenue à Al-Manfi et lui a souhaité du succès ainsi qu'au gouvernement d'unité nationale dans la conduite de leur pays vers la sécurité. Il a transmis les salutations du cheikh Khalifa ben Zayed, président des Émirats arabes unis.

Les deux leaders ont discuté de l'évolution du processus politique en Libye et des efforts pour le faire avancer, ainsi que d'un grand nombre de questions d'intérêt commun, a rapporté WAM.

Le prince héritier a affirmé que son pays était prêt «à fournir tous les aspects de soutien et de coopération pour surmonter les défis existants et à continuer de travailler avec les acteurs régionaux et internationaux dans le but de renforcer les piliers de la paix et de la stabilité, conformément aux aspirations du peuple libyen».

De son côté, Al-Manfi a remercié le cheikh Mohammed pour les positions positives des Émirats arabes unis dans le soutien apporté à la Libye et à son peuple dans les forums internationaux.

Il a également souligné la profondeur des relations entre les Émirats arabes unis et la Libye et a exprimé impatient son désir à renforcer et à développer encore et encore ces relations au cours de la période à venir au profit des deux pays.

La ministre libyenne des Affaires étrangères Najla El-Mangoush et plusieurs responsables libyens ont aussi assisté à la réunion.

Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdallah ben Zayed, s'est également entretenu avec El-Mangoush lors de sa visite, où ils ont passé en revue les développements en Libye, l'importance de soutenir le gouvernement d'unité nationale pendant sa direction de la phase de transition ainsi que les préparatifs des prochaines élections prévues en décembre.

Cheikh Abdallah a en outre indiqué que «les Émirats arabes unis soutiennent tous les efforts et les tentatives qui mènent à une Libye sûre, stable et prospère et se tiennent toujours aux côtés du peuple libyen afin de réaliser ses aspirations à la stabilité, au développement et à la prospérité».

Cheikh Abdallah a de plus rendu hommage aux efforts déployés par le Gouvernement d'unité nationale au cours de sa direction de l'étape actuelle et ce qu'il fait de manière à consolider les piliers de la sécurité et de la stabilité en Libye ainsi que la préparation de toutes les conditions appropriées pour la tenue des élections.

La Libye cherche à sortir d'une décennie de chaos et de conflits qui a suivi le renversement du dictateur Mouammar Kadhafi lors du soulèvement de 2011 soutenu par l'OTAN.

Une trêve officielle signée en octobre dernier a mis en place un processus politique dirigé par l'ONU qui a conduit à la création d'un gouvernement intérimaire chargé d'unifier les institutions divisées du pays, de lancer des efforts de reconstruction et de préparer les élections de décembre.

L'Allemagne accueillera une nouvelle série de pourparlers de paix plus tard ce mois-ci à Berlin, en présence du gouvernement de transition libyen.

 

(Avec l'AFP)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com