Ce que représente l'amélioration du classement mondial de l'Arabie saoudite en matière de résilience du travail

Une photo prise le 17 août 2017 montre un employé saoudien utilisant un ordinateur portable pour préparer un diaporama dans son bureau de Riyad (Fichier Photos/AFP)
Une photo prise le 17 août 2017 montre un employé saoudien utilisant un ordinateur portable pour préparer un diaporama dans son bureau de Riyad (Fichier Photos/AFP)
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Publié le Mardi 22 juin 2021

Ce que représente l'amélioration du classement mondial de l'Arabie saoudite en matière de résilience du travail

Une photo prise le 17 août 2017 montre un employé saoudien utilisant un ordinateur portable pour préparer un diaporama dans son bureau de Riyad (Fichier Photos/AFP)
  • Le Royaume a progressé de 13 places en 2021 dans l’index Global Labor Resilience (GLRI), grâce à «la numérisation, l'éducation et la flexibilité du marché du travail»
  • Le rapport GLRI 2021 exhorte les gouvernements à investir dans les secteurs créateurs d'emplois pour servir les intérêts de la population croissante des jeunes

DUBAÏ: La sécurité de l'emploi a été une source majeure d'inquiétude tout au long de la pandémie de Covid-19. Les mesures de confinement ont réduit les revenus des entreprises, contraignant un grand nombre d’entre elles à diminuer les heures de travail, ou à licencier du personnel. 

Dans les pays possédant une économie diversifiée, de fortes infrastructures numériques, et un système de sécurité sociale généreux, les dommages ont pu être atténués. Pour d'autres, la crise a révélé un sérieux manque de résilience du marché du travail. 

Le Global Labor Resilience Index (GLRI) 2021, conçu par le cabinet de conseil en politiques et stratégies publiques Whiteshield Partners, en collaboration avec la Saïd Business School de l'université d’Oxford, et l'Institute for the Future of Work, a dressé un état des lieux des pays les mieux placés pour faire face aux perturbations du marché du travail, voire transformer les défis en opportunités. 

L'indice classe 145 pays et économies en fonction de la résistance de leurs marchés du travail à divers chocs. S'appuyant sur 102 indicateurs provenant d'un large éventail de sources internationales, le GLRI prend en considération aussi bien des facteurs structurels à long terme – tels que la démographie, le niveau de développement économique et de stabilité macroéconomique, les capacités nationales, la vulnérabilité commerciale et les inégalités – que des facteurs conjoncturels de plus court terme, qui influent sur la résilience d'un pays en fonction de sa capacité d'absorption, d'adaptation, de transformation, et de sa capacité institutionnelle. 

L'étude, qui a révélé une amélioration radicale du classement général de l'Arabie saoudite, a été publiée en mars, environ un an après l’émergence de la pandémie de coronavirus.  

«Le GLRI est l’indicateur le plus complet qui permette aux décideurs politiques d'évaluer la préparation du marché du travail face aux chocs à court terme, tels que la Covid-19, et aux contraintes sur le long terme, comme les perturbations technologiques et les transitions vertes», affirme à Arab News Tom Flynn, cadre supérieur à Whiteshield Partners. 

«Les décideurs peuvent utiliser le GLRI pour appliquer les politiques que les leaders de la résilience utilisent pour mieux conserver et développer les bons emplois», explique-t-il. «À titre d’exemple, la Covid-19 a provoqué des ravages sur les marchés du travail et les emplois dans le monde, alors que les acteurs les plus performants du GLRI, comme les Pays-Bas – dont le taux de chômage se situe actuellement à environ 3% – s'en sont sortis relativement mieux que d'autres.» 

Les marchés du travail résilients sont plus importants que jamais, dans le cadre des efforts visant à préserver la stabilité et le niveau de vie, dans le contexte d'une pandémie mondiale qui a provoqué l'une des plus grandes crises de l'emploi depuis la Grande Dépression. 

Selon le GLRI, la Suisse reste le pays dont le marché du travail est le plus résistant au monde, suivi de l'Allemagne et des Pays-Bas. Cette année, un nouveau dispositif a été utilisé pour mesurer la résilience à toutes sortes de chocs, de sorte que les États-Unis (classés 14e) et le Royaume-Uni (12e) ne figurent plus dans les dix premiers. Dans l'indice 2020, ils se classaient respectivement troisième et neuvième. En revanche, l'Allemagne a gagné cinq places pour se hisser au deuxième rang. 

Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l'indice révèle qu'un certain nombre de pays, dont le Royaume, ont fait des progrès pour améliorer la résilience de leurs marchés du travail, progressant dans les classements au cours des cinq dernières années. Cependant, pendant la pandémie, un grand nombre d'entre eux n'ont pas réussi à conserver ces avantages. 

Les Émirats arabes unis restent le pays du Golfe le mieux classé, bien qu'ils soient passés de la 21e à la 35e place cette année. Leur position relativement élevée reflète les efforts du gouvernement pour accroître la diversification économique, et le soutien à l'innovation. 

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Une employée saoudienne vérifie la marchandise dans un hypermarché, récemment lancé par LuLu et géré par une équipe de femmes, dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah, le 21 février 2021 (Photo d’Archives/AFP) 

Oman, qui se classe 75e, a amélioré sa position de 19 places dans l’index depuis 2016. Il a été classé 53e en 2020, et a donc perdu 22 places l'année dernière. 

L'Arabie saoudite, qui occupe la 62ᵉ place du classement cette année, a réussi à inverser cette tendance. Non seulement le Royaume a progressé de 27 places au classement depuis 2016, mais il a également réussi à améliorer sa position de 13 places en 2021, malgré les défis créés par la pandémie. 

«Le fait d’être la première économie du monde arabe, et de maintenir une stabilité économique a posé les bases de cette amélioration», affirme Flynn, en évoquant le succès du Royaume. «L'Arabie saoudite a également décidé d'investir dans la numérisation et l'éducation, et a adopté des réformes politiques bénéfiques, telles que l'amélioration de la flexibilité du marché du travail.» 

Cependant, de nombreux autres pays de la région ne sont pas assez résilients, confrontés aux défis du chômage des jeunes, et victimes de l’impréparation de leurs marchés du travail aux emplois numériques et verts. En conséquence, ils doivent étudier les programmes d'emploi pour les jeunes, les opportunités de croissance verte, et les politiques propices à l'entrepreneuriat et à l'innovation. 

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Des employés de la compagnie pétrolière Aramco travaillant dans l'usine de traitement du pétrole de Khurais, en Arabie saoudite (Fichier Photos/AFP) 

«Le GLRI fournit aux décideurs politiques du Moyen-Orient un plan pour développer des emplois durables, un défi critique pour la région, qui possède des marchés du travail et des économies relativement fragiles», précise à Arab News Fadi Farra, cofondateur et partenaire de Whiteshield Partners. 

«L’une des leçons tirées cette année est que les leaders de la résilience ont souvent développé de solides marchés du travail en concentrant leurs efforts sur l'amélioration de bases ou de politiques économiques spécifiques visant à stimuler la résilience, plutôt que de tenter une réforme à grande échelle.» 

Dans le cas de l'Arabie saoudite, le GLRI indique qu'il y a matière à amélioration en matière de politique. Le Royaume se classe ainsi 76ᵉ sur le pilier cyclique, qui évalue le cycle de réponse politique d'un pays face à des crises. 

«Attirer et développer les compétences, améliorer l'environnement général des affaires, comme l'insolvabilité des entreprises et l'accès au crédit, pourrait aider l'Arabie saoudite à stimuler la croissance des PME et des start-up innovantes, et fournir de nouvelles sources d'emplois dans le secteur privé», soutient Farra. 

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La Saoudienne Rodina Maamoun, qui employait 19 jeunes femmes remplaçant presque entièrement les hommes, vend des bijoux dans un magasin de détail du centre commercial Hayat à Riyad, le 19 février 2020 (Fichier Photos/AFP) 

Pour Flynn, la numérisation, l'économie verte et une population croissante de jeunes continueront de mettre le Royaume et ses voisins régionaux au défi de fournir davantage d'emplois de meilleure qualité, orientés vers les secteurs de l’avenir.    

«La crise de la Covid-19 a montré à quel point la dépendance à quelques secteurs et ressources naturelles pour la croissance économique rendait les marchés du travail du Moyen-Orient, en particulier dans le Golfe, vulnérables aux chocs. Les jeunes et les travailleurs peu qualifiés ont été particulièrement touchés», souligne Flynn. «Le Moyen-Orient, et en particulier l'Arabie saoudite, ont connu une nette amélioration dans la résilience du marché du travail, mais il existe un potentiel pour la renforcer encore davantage.» 

Il soutient que les gouvernements doivent d’abord adopter des politiques qui favorisent les économies numériques et vertes, ainsi que les secteurs traditionnellement créateurs d'emplois, tels que la logistique et l’industrie manufacturière. 

«De solides programmes de développement des compétences et d'apprentissage peuvent aider à préparer les travailleurs jeunes et expérimentés à ces nouveaux emplois», précise-t-il. 

«Par ailleurs, les leaders de la résilience tels que l'Allemagne et les Pays-Bas ont montré que des institutions fortes, capables de mettre en place des politiques de création d'emplois, et de réagir rapidement en cas de crise se sont avérées plus cruciales que jamais», ajoute-t-il.  

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Des personnes marchant sur la plate-forme du réseau ferroviaire à grande vitesse Haramain. L'Arabie saoudite accroît ses dépenses dans les infrastructures, et étend ses réseaux ferroviaires, cherchant à diversifier son économie dépendante du pétrole (Fichier Photos/AFP) 

Le GLRI définit un marché du travail résilient comme un marché générant une demande durable pour un large éventail de professions, destinée à une grande partie de la main-d'œuvre, qui fournit un travail de qualité, et peut résister aux perturbations. Alors que les gouvernements peuvent anticiper la question du changement climatique et des perturbations technologiques, ils ne peuvent pas prévoir avec précision les chocs économiques, sociaux ou sanitaires, susceptibles de devenir plus fréquents. 

Les vulnérabilités de la main-d'œuvre mondiale liées à l'intégration, en particulier en ce qui concerne les jeunes, les femmes et les travailleurs occasionnels, ont été exacerbées par la pandémie. Les femmes et les jeunes ont été les plus durement touchés par les pertes d'emplois. Dans le même temps, de nombreux travailleurs non réguliers, ou de la gig economy («économie à la demande») se sont retrouvés sans couverture sociale. 

En se concentrant sur le long terme, le GLRI conseille aux gouvernements d'investir davantage dans le renforcement de la résilience du marché du travail, en priorisant la numérisation, en améliorant l'intégration liée à l'emploi, et en donnant la priorité à la durabilité environnementale. 

«Il est toujours important d'avoir un bon indice de résilience, à tout moment, car les marchés du travail changent tout le temps. Cet indicateur nous indique dans quelle direction vont les marchés du travail, et dans quelle mesure ils sont capables d'absorber les chocs et de créer de nouveaux emplois», explique Sir Christopher A. Pissarides, lauréat du prix Nobel d'économie, président du conseil consultatif du GLRI, et directeur de Whiteshield Partners. 

«Cette année est particulièrement importante car, comme nous le savons tous, nous avons vécu un nouveau choc majeur complètement inattendu. Il est très important d'en savoir plus sur les marchés du travail et leur résistance aux nouveaux chocs, tels que celui de la Covid-19.» 

Twitter: @CalineMalek 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com