À la découverte de The Journey, le premier anime saoudo-japonais

Les Saoudiens se sont rendus à Tokyo pour travailler en étroite collaboration avec des experts japonais afin d’apprendre les techniques nécessaires pour donner vie à The Journey (Fournie)
Les Saoudiens se sont rendus à Tokyo pour travailler en étroite collaboration avec des experts japonais afin d’apprendre les techniques nécessaires pour donner vie à The Journey (Fournie)
L’équipe saoudienne s’est montrée déterminée à acquérir le maximum d’expérience pratique possible à Tokyo (Fournie)
L’équipe saoudienne s’est montrée déterminée à acquérir le maximum d’expérience pratique possible à Tokyo (Fournie)
«Le langage corporel diffère d’un pays à l’autre», explique Nour Aljijakli, productrice associée du film, à Arab News (Fournie)
«Le langage corporel diffère d’un pays à l’autre», explique Nour Aljijakli, productrice associée du film, à Arab News (Fournie)
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Publié le Mercredi 23 juin 2021

À la découverte de The Journey, le premier anime saoudo-japonais

Les Saoudiens se sont rendus à Tokyo pour travailler en étroite collaboration avec des experts japonais afin d’apprendre les techniques nécessaires pour donner vie à The Journey (Fournie)
L’équipe saoudienne s’est montrée déterminée à acquérir le maximum d’expérience pratique possible à Tokyo (Fournie)
«Le langage corporel diffère d’un pays à l’autre», explique Nour Aljijakli, productrice associée du film, à Arab News (Fournie)
  • Ce film, le premier anime saoudo-japonais, est une collaboration entre l’entreprise saoudienne Manga Productions et le studio japonais Toei Animation
  • The Journey est actuellement projeté dans toutes les salles de cinéma du Royaume. Il peut être visionné en japonais ou en arabe, avec des sous-titres anglais et arabes

RIYAD: L’histoire de la péninsule Arabique, et plus particulièrement de la conquête de La Mecque, est au cœur du nouveau film The Journey, le premier anime (film d’animation) saoudo-japonais. 

Ce film est une collaboration culturelle entre l’entreprise saoudienne Manga Productions et le studio japonais Toei Animation. Il se déroule il y a mille cinq cents ans, et raconte l’histoire d’un guerrier, Aws, qui surmonte son passé difficile pour se racheter, et racheter sa foi, en se lançant dans la défense de la ville sainte de La Mecque, avec une équipe qu’il a constituée. 

Les anime, et la culture japonaise en général, sont depuis longtemps populaires en Arabie saoudite. The Journey pourrait ouvrir la voie à d’autres coproductions, associant le riche patrimoine et la culture du Royaume au style d’animation japonais. 

Lors de la production du film, les Saoudiens se sont rendus à Tokyo pour travailler en étroite collaboration avec des experts japonais, afin d’apprendre les techniques nécessaires pour donner vie à The Journey

«Il s’agit de notre tout premier film, mais ceux avec qui nous avons travaillés à Toei Animation, sont des vétérans, des experts dans leur domaine», affirme Abdallah Alhusaynan, assistant directeur artistique et dessinateur de décor sur le film. «De notre côté, nous sommes des experts de la culture arabe, c’est notre terrain de jeu, et ils sont débutants dans ce domaine. Nous avons appris mutuellement les uns des autres, cela a été une expérience éducative mutuelle.» 

Il raconte que les milieux et les expériences très différents des membres saoudiens et japonais de l’équipe de production ont parfois provoqué un «choc des cultures» pendant la réalisation du film. 

«Les Japonais possèdent une grande culture à laquelle ils sont très attachés, et nous sommes arrivés avec la nôtre, qui nous tient également beaucoup à cœur. Cela a donc créé un choc intéressant entre nous», indique M. Alhusaynan. 

En définitive, cette collaboration interculturelle entre les deux studios a enrichi le processus créatif, et a permis de donner vie, dans un style japonais, à une histoire imprégnée d’héritage et de tradition arabes, explique-t-il. 

L’équipe saoudienne s’est montrée déterminée à acquérir le maximum d’expérience pratique à Tokyo, en travaillant avec des experts du secteur, afin que ce film avant-gardiste soit de qualité. Une grande attention a été accordée à chaque détail du processus d’animation: la palette de couleurs vives, le style artistique, le développement et la conception des personnages, ainsi que le scénario complexe. 

À tout moment, les traditions et l’héritage arabes ont été représentés de manière authentique à l’écran. Lors des scènes de combat, par exemple, la manière dont les personnages tirent et utilisent leurs épées est typiquement moyen-orientale. 

«Le langage corporel diffère d’un pays à l’autre», explique Nour Aljijakli, productrice associée du film, à Arab News. «Prenons par exemple la façon dont les combattants se battent avec des épées. Les Japonais ont les samouraïs, et ils ne peuvent pas s’empêcher de dessiner les combats à l’épée de cette manière. Mais les personnages de ce film sont des Arabes. Nous nous comportons et nous nous battons différemment, les formes de nos épées ne sont pas les mêmes.» 

L’équipe de production a choisi quatre styles artistiques différents pour raconter les histoires du film, qui mettent en lumière le développement du personnage principal, et les flash-back. 

«Ces histories sont très importantes pour le personnage principal Aws», poursuit Mme Aljijakli. «Elles signifient beaucoup pour lui, sa femme, sa famille et ses proches, car Aws a souffert. Sa foi a été mise à l’épreuve de nombreuses fois, et ces histoires l’ont aidé à se relever une fois de plus.» 

La musique du film reflète également la coopération entre les deux studios, et la fusion des cultures. La bande sonore, soigneusement élaborée, mêle la musique traditionnelle des anime à des instruments arabes, notamment à cordes et à percussion. Le compositeur japonais, Kaoru Wada, a passé du temps dans différentes régions d’Arabie saoudite, notamment à Djeddah, Taif et Riyad, pour écouter les musiciens locaux jouer des instruments arabes tels que l’oud, la darbouka et le mijwiz

The Journey est actuellement projeté dans toutes les salles de cinéma du Royaume. Il peut être visionné en japonais ou en arabe, avec des sous-titres anglais et arabes. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.